🌙Chapitre 1🌙

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      Être écrivain dans un pays où la liberté est indispensable, est mon plus grand rêve réalisé. Bien que je sais déjà que la liberté ici, en Amérique, a toujours été présente, j’avais toujours peur de ne pas la réclamer une fois je suis écrivaine. Non, je n’écris pas de genre politique, je ne parle pas de Trump dans mes livres, je ne défends pas Palestine non plus.

          J’ai toujours eu des difficultés concernant mes books. Beaucoup de pays, sans cette merveilleuse liberté, interdirent les ventes de mes livres. Du coup, je ne peux malheureusement pas partager ce que j’écris avec ces gens. Bien qu’il y ait l’internet, et que je peux vendre mes livres dans des sites d’eBooks, comme Amazon, je refuse de le faire. Je n’accepte en aucun cas que mes écritures soient lues par des ordinateurs ou des téléphones. Non, pour pouvoir vivre l’histoire du roman pleinement, il faut maintenir un livre dans nos mains. Il faut sentir les feuilles entre nos doigts. Je ne comprends pas ces gens, qui préfèrent lire virtuellement. Que ressentent-ils ? Rien, je suppose.

       L’écriture n’est pas mon métier officiel. C’est ma passion. Moi, je travaille en tant que psychologue. Mais je n’ai jamais rien écris concernant ce domaine. D’ailleurs, personne ne sait ma vraie identité. Je n’ai jamais utilisée mon vrai nom, je n’ai jamais fais des interviews. Bien que des millions de lecteurs lisent mes romans, ils ne savent pas qui suis-je. Parfois, j’entends des gens parler d’un de mes romans. Quand ils critiquent et que j’entendais leurs opinions, je voulais que je me défende. Ils disent parfois n’importe quoi. Mais je ne nie pas qu’il y a des critiques bien placées, m’aident à faire évoluer mes écritures.

      La maison d’édition que je travaille avec respecte bien notre accord. Ne jamais dévoiler qui suis-je. J'utilise donc mon deuxième nom et prènom. Ma famille, maman et papa sont des ultras croyants. Et sont par conséquents contre le genre de romans que j’écris. Eux non plus ne savent pas que je suis écrivaine en cachette, et ça me convient. Pas que j’ai honte, mais je ne veux pas de disputes. Ils vivent à Chicago, alors que je suis New Yorkaise.  J’ai toujours vécu à New York mais quand je suis devenue assez mature, mes parents ont voulu rejoindre Chicago, où se trouvent ses amis. Je ne me plains pas, on n’a jamais eu une bonne relation, j’ignore la raison. Je me suis habituée.

       En dehors de mon travail, je n’ai pas de vrais amis. Je ne suis pas de genre sociable malgré que je sympathise rapidement avec mes patients. Je suis plutôt bien connue en tant que psychologue, j’ai beaucoup de connaissances, mais pas d’amis. Je n’ai jamais eu une meilleure amie quand j’étais au lycée. Je ne veux juste pas. Si je suis gentille avec mes patients, je ne le suis pas avec d’autres personnes. Je ne vais pas dire que je suis extra méchante, mais je n’arrive pas à supporter ces gens hypocrites. Mon travail m’aide bien à qualifier les personnes et je peux rapidement distinguer les faux sourires, les gens qui mentent… Ça me convient, au moins je suis en sécurité.

      L’écriture des romans sexuels, nécessite bien l’imagination, mais aussi l’expérience. On ne peut pas bien détailler ces actions sans pour autant les avoir vécues réellement. Peut-être que d’autres écrivains peuvent le faire, mais pas moi. Par exemple, Cinquante nuances de Grey, ça peut bien sortir de l’imagination. Et puis, on entend souvent parler des gens comme Christian. Sadique. Ce n’est pas trop choquant ou trop bizarre. C’est juste que la domination pour certains est un sujet tabou, pourquoi ? Je n’en sais rien. J’ai eu pas mal de relations purement sexuelles, ayants une nuit agréablement agitée sans pour autant avoir un lendemain. À vrai dire, je n’ai jamais eu de relations amoureuses, mais je ne nie pas avoir tombée amoureuse. Quand j’étais étudiante, il y avait ce mec ultra séduisant qui a toutes les filles à ses pieds. Il m’a fait perdre la tête et m’a convaincu qu’il m’aime. Après une nuit passée dans son lit, il ne m’a plus adressé la parole. Connard. Et depuis, c’est moi qui brise les cœurs. Qui peut croire qu’une psychologue à une vie amoureuse désastreuse ?

My Secret-CamrenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant