My Secret-Camren

🌙Chapitre 32🌙

             Je ne savais pas qu'avoir une telle blessure est possible. Je ne savais pas que l'aimer allait me détruire. Je ne savais pas que ce n'était pas bien. Elle était mon refuge même si je ne l'ai rencontrée que depuis trés peu. Est-ce qu'elle est consciente de ce qu'elle me fait ? Est-ce qu'elle voit comment suis-je brisée ? Elle aurait pu me dire. Elle aurait pu tout arrêter dés le debut. Elle aurait dû choisir une simple amitié. J'aurais acceptée cela. Je ne tiendera pas le coup, je suis certaine. En si peu de temps, elle est devenue mon tout. Mon monde. Mon cœur. Mon seul et unique amour. Je ne saurais comment expliquer tant de mal ressentit dans mon cœur. Que dirai-je ? Elle a jouée ce malin jeu. Ce dangereux jeu. Et j'ai perdu, tout simplement. J'ai perdu ce jeu et j'en suis coupable. Moi-même, je n'aurai pas dû lui laisser faire part dans ma vie. Lui laisser devenir ma vie, même. C'est trop compliqué pour moi, qui n'a jamais su comment aimer. Qui n'a jamais été aimé. Que dirai-je ? J'étais trop stupide. Je suis trop stupide. À qui mentirai-je si je dis que je la deteste pour ce qu'elle me fait vivre soudainement ? Je l'aime toujours, et peut-être même plus qu'avant. C'est fou. C'est fou comment tout a changé en une minute. Je ne voyais pas ça venir. Elle m'a pourtant donnée des signes. Elle m'a ignorée avant de tout détruire. Avant de me détruire. Que dirai-je ? Je dirai que je l'aime toujours.

              Passer toute une après-midi avec elle et sa copine était juste affereux. Ça se voit qu'elle est heureuse. Elle peut être un peu désolée pour moi, mais heureuse. Et malgré tout, je suis contente qu'elle est heureuse. Comment ne pas l'être ? Je n'oublierai pas qu'elle était si triste. Je n'oublierai jamais ses larmes. Elle était triste et sa nouvelle petite amie a su comment lui faire sourire. Petite amie qui m'aimait plutôt bien. Mais peut-être elle me collait pour faire connaissance avec Camila. Et les crises de jalousie ? C'était tout faux ? Étais-je à ce point aveugle pour ne pas voir qu'elle mentait ? Apparemment, oui. Je mens à qui en disant que je vais être juste Michelle avec elle ? Je ne pourrai rien faire contre elle. Je ne pourrai jamais la blesser. Ni lui dire tous ces mots de haine qui tourne autour ma tête. Que dirai-je ? Je dirai que je l'aime toujours.

             Une bonne nouvelle que Taylor est enfin loin de moi. Tout va mal, pourtant. Même ma propre sœur me fait de mal. Je ne peut toujours pas comprendre pour mes propre parents lui ont dit cette fausse histoire. Je ne comprend pas comment elle les a cru. J'espère bien que mon frére ne sait rien à propos de tout cela. Car non. Je n'étais pas témoin à une meurtre. Je n'ai pas aidée Luis à fuire la justice. Je ne me souviens même pas de cette nuit. Je n'ai que des petits flash back. Mais je suis sûre que je n'étais pas là bas quand tout a commencé, ni quand tout a fini.

             Est-ce que je peux fuire tout cela ? Est-ce que je peux refaire ma vie ? Est-ce que je peux oublier cette peine ? Ni ma famille, ni la femme que j'aime m'acceptent. Comment pourrai-je vivre avec une telle douleure qui m'est insupportable ? Elle est trop profonde, et ça me rend si triste. Je suis trop triste. Vraiment à bord du gouffre. J'ai pleins de questions qui tournent en rond autour de ma tête, mais aucune réponse n'est présente. Ça me frustre de ne rien savoir. Car oui. Je ne sais rien. Pourquoi ma propre sœur ne peut m'accepter ? Pourquoi mes parents ne me croient pas ? Pourquoi Camila a juste brisée mon cœur ? Qu'ai-je fais pour mériter cela ?

             Je soupire, frustrée de ne pas pouvoir dormir. L'image de Camila et Lucy cette aprés-midi ne fait qu'apparaître à chaque fois que je ferme mes yeux, et c'est douleureux. Si douloureux que je pleure. Je ne veux pas mais je pleure. J'efface mes larmes et me lève de mon lit. Je sais que ce n'est pas de mes habitudes, mais je veux fumer. Je dois fumer. J'ouvre alors le tirroire de ma table de nuit et prends une cigarette et mon téléphone avant de sortir de ma chambre. De fuir ce lit qu'on a partagée. J'ai besoin de la voir. Même si en virtuelle. Je me souviens toujours de cette photo que j'ai pris quand elle dormait. Je la regarde alors. Là, dans ce balcon avec ma clope entre mes lèvres. Les larmes ne cessent de couler et je suis juste fatiguée pour les effacer. Je suis juste fatiguée de tout. Mais malgrè ça, me voilà sourire en pleurant devant ça photo. Que dirai-je ? Je dirai que je l'aime toujours.