My Secret-Camren

🌙Chapitre 11🌙

             Cinquième jour à Miami. C'est comme si je suis là depuis cinq mois, ces jours étaient énormes. Qui aurait cru qu'en cinq jours on peut devenir proche de quatre nouvelles amies, et gagner la confiance d'une petite fille en dépression ? En tous cas, pas moi. Même si il y a beaucoup de drames avec les filles, je ne peux pas nier que tout est parfait, trop beau. Pour la première fois depuis ma naissance, j'affiche un vrai sourire. Je peux enfin dire que je suis heureuse. Oui, heureuse. Et je ferai tout pour que cette joie dure. Mais avant, je ne doit pas oublier la vraie raison de ma présence ici. Je suis là non seulement pour aider Sofia. Mais il y a Camila, Normani, Dinah et Ally. Je sais que ça va être difficile à Dinah de parler de ses problèmes, mais je sais qu'un jour elle le fera. Je peux bien comprendre le caractère de DJ. Croyez-moi, d'après mes longues études et mon experience dans ce domains, les gens comme Deyoncé cachent souvent un mystère, une grande tristesse derrière leur visages joyeux. J'attendrai le bon temps pour qu'elle me parle. Après tout, c'est mon travail.

                Je sais que Cabello est déjà réveillée avant moi. Comme d'habitude. Sans me retourner, je lève ma tête vers la table de nuit, et touche effectivement un petit bout de papier. Je souris et le porte devant mes yeux pour le lire. Mon sourire s'efface aussitôt.

"Bonjour. Je serai absente aujourd'hui, tu peux faire ce que tu veux avec les filles. Sofia est chez ma tante. Je ne veux pas être dérangée, ne m'envoies pas de message."

              Je fronce mes sourcils et relis ce message, une puis deux, puis mille et une fois avant de déchirer le papier et le jète par la fenêtre. Je sors de ma chambre et me dirige vers mon dressing. Je prends un jean skinny et un crop top noir ainsi que des talons de même couleur. Mon maquillage de tous les jours, un simple trait d'eye liner et un rouge à lèvres bordeaux. Je n'entends aucun son venant de la cuisine, je comprends alors que Ally dort encore. Il est déjà tôt, je ne vais pas la reveiller. Je cherche sur internet une agence de voitures pour m'en acheter une. Ça sera plus pratique que prendre des taxis. En plus je serai ici pendant un an. J'appèle l'agence et commande une Mercedes Benz noir, identique à ma voiture à New York. Parlant de New York, il faut que j'appelle Dr.Jacob, ce sera pour l'après-midi, je n'ai pas la tête à ça maintenant. Je prends mon sac à main et mes clefs, puis descends au bas de l'immeuble. Un agent m'attend déjà avec plein de papier dans ses mains.

-Bonjour Miss Jauregui - le jeune homme me sourit poliment - Vous devriez signer quelques papiers avant de réclamer la voiture.

              J'hôche ma tête sans dire un mot et signe toutes les papiers qui ne servent à rien pour moi. Je lui donne un chéque, contenant tout l'argent que je lui dois et réclame les clefs de ma nouvelle voiture. C'est partit pour une nouvelle découverte à Miami.

               On est déjà Samedi, et donc il y a beaucoup d'embouteillage. Je suis coincée ici depuis une heure. C'est vraiment la galère, je voulais aller au dernier coin de Miami. On dit que là bas il n'y a pas beaucoup de monde et c'est un endroit très calme. Je soupir et frappe le volant. J'enlève mes lunettes de soleil et m'adosse bien contre mon siège en fermant mes yeux. Chose qui ne dure qu'une seconde, puisque quelqu'un veut m'embêter en frappant à ma vitre. Je lève ma tête et puis mes sourcils quand je vois que c'est elle. Je suis trop surprise de la voir ici. Je lui fais signe de monter à côté de moi en affichant un très grand sourire, faux.

-On sort sans moi, alors ? - me blâme Lucy une fois installée à côté de moi - Tu savais pourtant que je vis à Miami.
    
             Je pousse un rire avant de me pencher vers elle pour lui faire la bise. Vives me prend dans ses bras, à ma plus grande surprise. C'est vrai que j'ai oublièe qu'elle vit ici. Lucy Vives était une de ces célébrités qui venaient faire des consultations chez moi de temps à autre, mais avec les soirées et les diners gala, on se voyait presque deux fois par semaine.