My Secret-Camren

🌙Chapitre 22🌙

             Je ne comprends rien de ce qu'elle a fait. Elle m'a demandée qu'une seule question, 'Tu cherches à me faire perdre la tête, c'est ça ?' J'ai toujours le cœur qui bat très vite, jute en me souvenant du ton qu'elle a choisit pour me parler. C'est la première fois que je la vois énerver à ce point. Je n'ai toujours pas répondue. Je ne fais que la regarder, les sourcils froncés de peur qu'elle m'abandonne ici. Je suis incapable de faire les quelques pas qui me séparent d'elle. Je suis incapable de lui dire qu'en onze jours, elle m'a fait tombée amoureuse d'elle. Parce que oui, je suis certaine que mon cœur l'appartient. Je crois même qu'elle me l'a arrachée le jour où elle venue à mon cabinet. Je me souviens toujours de mon étonnement. Je me souviens toujours des questions que je me suis posée dans l'avion. Je me souviens toujours de cette première rencontre nocturne. Je me souviens toujours de nos messages téléphoniques alors qu'on est l'une à côté de l'autre. Je me souviens toujours de ses lèvres sur mon cou. Je me souviens toujours de cette sortie au cinéma. Je baisse mes yeux vers mon poignet à ce souvenir. La lune. Ça nous signifie que trop bien. J'ai très bien choisis. Je suis comme la lune, dans ce ciel noir, marquante un mystère. On peut confesser tout à la lune. Que ce soit notre peine, chagrin, ou même notre bonheur, notre bonheur d'avoir trouvé l'amour. Le vrai. Mais elle, elle est tout mon contraire. Malgré la tristesse qui se cache derrière ses beaux yeux noisettes, elle est comme un livre ouvert. Bien qu'on ne comprend pas la langue, mais on peut tout deviner. Je peux savoir si elle est heureuse ou triste par son regard. Elle est simplement rayonnante. Mon rayon. À moi. Elle est devenue ma drogue, et non seulement. Elle est mon univers. Onze jours étaient suffisants pour que je tombe amoureuse de cette femme qui se tient debout face à moi. Je relève ma tête vers elle. Soleil. Je peux tout de suite deviner ce regard qui ne laisse apparaître que la colère totale. Mais moi, alors ? Que lit-elle en mon regard ? Voit-elle l'amour que je lui porte ? Est-ce qu'elle entend mon cœur qui bat trop fort ? Est-ce qu'elle sent mon malaise qui s'approche ? C'est ici, sur ce toit que j'ai enfin pris la confirmation que je l'aime. Depuis le premièr jour, ici, dans ce chalet. Où elle m'a demandée l'aide. Ici, que je l'ai pardonnée de m'avoir ignorée. C'est ici que je lui ai laissée l'opportunitée de faire tout ce qu'elle veut de mes sentiments. Et je ne suis pas prête à perdre ça. Pas après que je l'ai trouvée. Je m'avance vers elle un pas et m'arrête directement. Et si ce n'est rien pour elle ? Et si elle ne partage pas mes sentiments pour elle ? Et si elle veut seulement ce stupide jeu entre nous ? Non. Ça ne doit pas être ça. Je m'avance encore un pas et m'arrête. Peut-être qu'elle veut mon aide juste parce que je suis psychologue ? C'est bel et bien mon métier après tout. Non. Sinon elle n'aura pas été jalouse. Je m'avance encore un pas. Et si elle veut juste me posséder ? D'après ce que j'ai pu constater, elle veut tout dominer, moi y compris. Non. Sinon elle n'aura pas été faible devant moi. Elle n'aura pas cette peur dans ses beaux yeux quand on a faillit couchée ensemble. Je m'avance d'un pas mais la vois reculer. Je fronce encore plus mes sourcils, pourquoi ? Je m'avance encore et elle recule. Je sens les larmes me montent aux yeux. Je m'avance et elle me tourne le dos cette fois. Elle veut sortir, mais je ne vais pas la laisser me briser comme ça. Je la dépasse en courant et mets devant la porte, face à elle. Je m'asseoies contre celle-ci, lui montrant qu'elle ne peut pas me fuir. J'ai l'impression qu'elle sait déjà pour mes sentiments pour elle. Alors pourquoi elle fuit ? Je la regardes, debout devant moi, le vent lui caresse ses cheveux volumineux. Qu'elle est belle, mon Dieu. Son regard s'est adoucit. Je vois même la tristesse, mais pourquoi ? Pourquoi ne me fait-elle pas confiance ? Pourquoi elle ne me confesse pas la raison de sa peur ?
Je la vois soupirer. Une larme prend place sur ma joue droite, suivie d'une tonne d'autres gouttes. Elle me regarde les sourcils froncés, s'accroupit à genoux en face de moi. Elle se laisse tomber finalement sur ses fesses. Elle détaille mes joues mouilliées. De quoi est-elle entrain de penser ? Je m'en fous de ce qu'elle peut dire sur moi. De dire que je ne suis qu'une idiote à jouer avec ses envies pour après la laisser. Pour après pleurer pour elle. Pleurer de peur de la perdre. Je me lève et m'accroupis devant elle, relevant son visage vers moi. Mes larmes doublent quand je remarque ses yeux rouges, pleins d'eau salés. Elle ferme les yeux, les larmes ne tardent pas à prendre place sur ses joues. Je les effaces aussitôt á travers mes deux pouces. Mais elles ne s'arrêtent pas, ni les miennes. Elle reouvre ses yeux et me regarde. On n'a pas besoin de parler. On se comprend depuis qu'elle m'a posée sa question à travers les yeux. Les mots ne valent rien pour ce qu'il y a entre nous. Pour ce moment autant tragidique qu'il soit. Je comprends qu'elle me supplie. Elle referme ses yeux avant de se presser contre moi, me faisant tomber sur mes fesses. Je passe mes bras autour de sa taille, la serrant trop fort. Mes larmes ont triplées, faisant apparaître des sanglots inaudiables.