Chapitre XVIII: La chasse aux jeunes filles

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Ce chapitre comporte un passage qui pourrait heurter la sensibilité de certain.

Anna rentra dans son appartement. Elle trouva sa sœur endormie sur un matelas et le lapin dans lequel elle était prisonnière dans une cage.

- Ils ont laissé le lapin, s'étonna Anna avant de se coucher à son tour.

Anna s'était réveillée dans la nuit en entendant des bruits étranges. Elle se rendit compte qu'ils venaient du lapin qui griffait les barreaux de sa cage.

- Il est vraiment infernal celui-la, se peignit la jeune femme.

Elle se leva et alla voir le mammifère. Visiblement, il n'avait plus de nourriture.

- Mais qu'elle plais celui-là, dit-elle en prenant de la salade.

Elle ouvrit la cage et le lapin sortit.

- Revient-ici!

Il se dirigea vers la porte d'entré. Elle essaya de l'attraper et le rata de peu. Il s'était mis dans un coin et avait baissé les oreilles. Anna crut que sa présence l'effrayait jusqu'à ce qu'elle reçoive un coup suffisamment violent sur la tête pour lui faire perdre connaissance.

Le lapin avait profité de la sortie de deux hommes, emmenant les corps d'Anna et de sa sœur, pour sortir. Il était, à présent dans la rue principale de la petite ville.

- Anna, pensa le lapin dans lequel était encore enfermé l'âme de Sophia.

Elle voulait chercher de l'aide mais où la trouvé dans sur une île où elle ne connaissait personne? Et qui pourrait comprendre ce qu'elle disait sous cette forme? Elle conclut que sa seul chance était de retourné à la crique en espérant que les pirates s'étaient rendus compte de leur oublie. Seul problème, pour arriver à la crique il fallait obligatoirement passer par la foret or elle était peuplée d'animaux carnivores qui chassaient surtout de nuit. Un petit lapin blanc n'avait qu'une infime chance d'arriver en vie à la destination souhaitée. Sophia prit quand même le risque, après tout c'était la seul chance de sauver sa sœur de ses agresseurs.

- Si je m'en sort vivante, jura la jeune fille en pénétrant dans la foret, je lui fait la peau à ce pirate de malheur.

***

Anna venait de se réveiller. Elle était allongée en sous-vêtement sur un matelas et attachée aux quatre coins de ce dernier par les chevilles et les poignets. Une vive douleur la prit au niveau de la tête.

- Je me souviens, le lapin effrayé et le coup sur la tête, se remémora-t-elle.

Elle tourna sans faire de bruit sa tête douloureuse à gauche et à droite: il n'y avait que les ténèbres. Elle savait d'expérience que dans une tel situation il valait mieux ne pas se faire remarquer. La jeune femme se concentra alors sur les sons qui commençaient à attirer son attention. Elle distingua des voix d'hommes et parmi elles, une vois plutôt âgée et une plus aiguëe.

- J'espère que personne ne vous à vue, gronda la vieille voie.

- Ne vous inquiétez pas, recommanda une voie plus jeune et plus aiguëe. C'est pas la première fois qu'on fait ça.

- C'est vrais, depuis le temps vous devriez avoir un peu plus confiance en nous, ajouta une voie grave.

- Alors pourquoi est-ce que vous n'avez pas pris la deuxième?

- On l'a pris avec nous mais elle c'est réveillée, expliqua le premier.

- Elle était super bizarre.

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