Chapitre VI: Mini Law

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À part quelques douleurs au niveau de sa cicatrise, elle se portait à merveille. Elle s'inquiétait plus pour Anna que pour elle-même. Law la rassura en lui disant qu'il s'était occupé d'elle.

- Dis-moi, Anna, qui est-ce qui a bandé tes plaies ? demanda Law pour reprendre la conversation.

- C'est Sophia.

- Cette gamine, faire un si bon travail ? Je ne te crois pas, dit Law un sourire en coin.

- C'est pourtant la vérité, assura Sophia.

- J'ai quand même du mal à le croire, continua Law pour la taquiner.

Sophia, par contre, pris ses paroles au premier degré.

- Si vous ne me croyez pas je vais vous montrer.

- Et sur qui? Il n'y a plus personne de blessé.

Elle parcouru la pièce du regard et se leva. Elle chercha des bandes usagées et se mit à genoux à coté de Law. Elle retourna le cadavre de son père et sans sourciller lui enleva la haut de ses vêtements.

- Mais qu'est-ce que tu fais ? demanda Law, intrigué par son comportement.

Elle ne lui répondit pas et banda avec beaucoup de soin le corps mort.

- Vous voyez bien que je sais faire, dit-elle en faisant la moue.

- Je vois. Mais dis moi, qui est cet homme pour toi ?

- C'était mon père, dit-elle d'une voix dépourvue d'émotion.

- Et tu manipules son cadavre comme ça, juste pour me montrer que tu sais faire un bandage ?

- Vous vous attendiez peut-être à des crises de larmes ? dit-elle d'un ton sarcastique.

- Ça aurai été plus logique.

- Vous avez bien vu la manière dont il m'a mis une giffle, s'insurgea-t-elle. Vous avez même dû m'ouvrir le ventre à cause de lui. Et si vous ne l'aviez pas tué, Dieu seul sait ce qu'il m'aurait fait.

Le supernova ne savait pas vraiment comment réagir devant cette fillette de dix ans qui l'avait reconnu et lui faisait la morale en le regardant droit dans les yeux, au lieu de trembler de peur face à lui.

- Et avant que vous me le demandiez, la femme en bas est bien ma mère et sa mort m'affecte autant que celle de mon père. Elle ne me traitait pas mieux que lui de toute façon.

Plus elle parlait, plus Trafalgar faisait la grimace. Décidément, elle n'avait pas froid au yeux.

- Est-ce que tu sais qui je suis ? finit-il par demander.

- Bien sûr. Vous êtes Trafalgar Law, le chirurgien de la mort, recherché pour 440 000 000 berrys. Vous êtes à la fois le capitaine des pirates du Heart et le médecin de bord de votre propre équipage. Vous êtes responsable de je ne sais combien de batailles dont je n'ai pas trouvé utile de retenir les noms.

- Tu sais tout ça et tu oses me parler sur ce ton ?

- Si vous vouliez me tuer, vous ne m'auriez pas posé ces questions. J'en déduis donc que vous ne me ferez pas de mal. Et puis je ne sais pas vous, mais moi j'ai un peu de mal à tuer tout de suite ce que je viens de soigner.

- Pardon ?

- Je parle de souris pas d'êtres humains. Je suis bizarre mais pas à ce point.

Elle lui avait cloué le bec à lui, le chirurgien de la mort craint pour sa cruauté sur toutes les mers du globe.

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