Avenir

Chapitre XLVI: Fuir à tout prix

Sophiase réveilla avec une intense douleur dans le bras gauche, le ventreet le visage. Elle regarda autour d'elle et se souvint de ce quil'avait amené dans cette situation. Elle s'assit contre le mure dufont de la caverne. Elle avait déjà heurté ce dernier plusieursfois, il y restait d'ailleurs les traces de son sang. Enconsidérant l'éclairage apporté par l'extérieur et le degré decoagulation du sang sur le mur, elle déduit que quelques heures laséparait du moment de son enlèvement.

- Enfin réveillée, jeune fille, dit une voie masculine.

- Je vous emmerde, grogna la jeune fille en question.

- Je voie que la petite leçon que le chef t'a donné n'a pas suffit à améliorer ton langage, ricana l'homme en s'avançant vers elle.

Il était très maigre, portait un short, des tongs et une chemise à fleure. Cette dernière ne le rendait pas crédible pour un sous. Il s'approcha de Sophia jusqu'à ce qu'elle soit à ses pied. De là, la jeune fille pouvait sentir l'alcool qui émanait de lui.

- Tu as intérêt à le surveiller en présence d'un des meilleurs atout du clan, dit-il en la soulevant par la mâchoire.

La gamine ne le laissa pas continuer sa tirade et lui mordit la main aussi fort qu'elle pouvait. L'effet fut immédiat, il la lâcha et poussa un cris de douleur. Cela alerta un des hommes qui entra dans la grotte pour voire ce qui s'y passait.

- Qu'est-ce qui se passe ici? cria-t-il.

Sophia se mit à pleurer.

- Le méchant monsieur, il a essayer de me toucher.

- Cesse de mentir, cria le blessé en la soulevant.

- Non, ne recommencez pas, pleura-t-elle en bougeant les pieds.

- Lâche là, ordonna le responsable de la garde de leur butin. Si tu lui fais du mal, elle vaudra largement moins cher. Déjà qu'on ne pourra pas la vendre tout de suite avec ce que le chef lui à mit.

- Mais...

- Tu discutes pas et tu la poses, cria son supérieur. Tu m'expliqueras ça quand tu auras décuvé.

Il posa la gamine et marcha vers la sorti.

- Quant à toi, fillette, ferme là. Je ne veux plus t'entendre.

- Pardon, monsieur, s'excusa-t-elle en reniflant.

Il soupira et partit lui aussi vers la sortie. L'homme en chemise à fleur se tourna vers elle avant de sortir. Elle lui tira la langue et sourit de manière très sale. On put lire la colère sur le visage du briguant. Le garde se retourna en voyant cela et il constata quela petite était encore entrain de pleurer. Il força son acolyte à avancer pour qu'elle arrête.

Pendant encore deux heures, Sophia resta dans la grotte sans que personne nevienne l'importuner. Elle en avait profité pour diagnostiquer ses blessures. Elle arriva à la conclusion qu'elle avait le cubitus et le radius du bras gauche cassés, quelques hématomes au ventre, avec peut-être une hémorragie interne, et un jolie œil au beurre noir doublé d'un gonflement peu sévère.

Il devait être fin d'après midi quand le type à chemise revint la voir. Cette fois ci, il était accompagné de trois autres hommes. Sophia ne parut pas impressionné même si elle se disait que ça allait être beaucoup moins facile de s'en sortir sans égratignures. Comme pour confirmer sa pensé un des briguants la bâillonna avant qu'elle ne puisse crier pour alerter un autre garde, plutôt aimable ou respectueux des règles, comme celui de tout à l'heure.

- Crier et te débattre ne servira à rien, l'informa l'homme à chemise avec un mauvais sourire. On a payer le garde de cette heure pour qu'on puisse te faire passer l'envie de te foutre de notre gueule. En plus les personnes influentes, comme le chef ou le garde de tout à l'heure, sont parti dans un des autres campement qu'on a un peu partout sur l'île.