Le Foutage De Gueule

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Bon vu que je suis gentille et que c'était un moment un peu stressant je vous publie la suite maintenant :))
Bonne lecture~

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- Tu bouges plus ?

Non...
Il ressert un peu plus son étreinte et une envie irrésistible naît en moi : celle de me retourner et l'enlacer à mon tour. Cette chaleur humaine que je n'ai pas ressentie depuis des lustres...

- Oh bah on dirait bien que j'ai gagné, bébé. C'était plus facile que ce que je pensais.

Il sourit dans mon cou ce qui me procure des frissons dans tout le corps. Mais... Les mots qu'il a employés...
Plus facile que ce que je pensais.
Non ! Je ne suis pas une fille facile.

Ayant repris mes esprits, je commence (enfin) à me débattre. Mais bien sûr, Jungkook n'est pas de cet avis puisqu'il me retourne face à lui, me soulève et avant que je ne comprenne ce qui arrive, mes fesses rencontrent la dureté du marbre du plan de travail. Il se place entre mes jambes qui se sont d'elles-mêmes ouvertes pour l'accueillir.

- Putain t'es bandante...

Après avoir dit ces mots quelque peu gênants et crus, ses lèvres se posent directement dans mon cou. Et à partir de là je ne contrôle plus rien si ce n'est mes gémissements que je tente de couvrir de ma main. Je ne voudrais quand même pas lui donner raison de moi.
Hum...
Même si c'est un peu trop tard pour dire ça...

- Arrête de faire ta timide et laisse-moi te faire du bien bébé... dit-il de sa voix devenue rauque et extrêmement sexy.

Rien que le son de sa voix me met dans tous mes états à présent.

Il prit délicatement ma main et la posa sur sa chemise.

- Déshabille-moi...

Oh my god.
Ses lèvres se firent plus aventureuses et ses mains plus baladeuses. Ses lèvres descendaient un peu plus puis remontaient et suçotèrent mon globe. Je cru voir des étoiles.
Mon souffle était saccadé et le devint encore plus au fur et à mesure qu'il jouait avec mon corps.
Ses mains se baladant de ma nuque jusqu'à mes fesses tandis que son bassin mimait l'acte que nous nous apprêtions à faire.

Mes mains ne bougeaient pas car je n'en étais pas capable. Mon cerveau continuait un minimum de tourner me retenant comme il pouvait sur terre.
Quand Jungkook se mit à malaxer mes fesses, mon bassin se mit en action presque automatiquement bien que ça fait longtemps que j'ai fait ce genre de chose. Mes jambes se nouèrent autour de ses hanches afin de le rapprocher des miennes. Je voulais plus de contact. Bien plus.
Au fond, je savais que je ne devais pas faire ça, ni même me laisser faire. Mais la chaleur au creux de mon ventre, son corps collé au mien et ses baisers étaient tellement agréables...

Il se penche davantage sur moi comme si il en voulait plus.
Beaucoup plus.
Comme moi.
Mais je perdis l'équilibre et agrippa une de mes mains dans ses cheveux et l'autre rencontra le tiède d'une assiette et de son contenu.

- J-Jungkook arrête !

Mais il ne m'écoute pas.

- Jungkook ! insistai-je en le repoussant de ma main propre.

Il soupira et releva la tête vers moi.

- Quoi ? Putain je commençais à peine l'échauffement !

Keske... (la faute est voulue)

- O-on peut pas faire ça ici, maintenant et... et comme ça.

J'essaye de descendre de la "table" mais Jungkook ne bouge pas d'un poil.

- Tu dis ça mais tu viens te frotter à moi là, dit-il avec un sourire plein de sous-entendus.

- Putain ta gueule Jeon et laisse-moi descendre.

Je le repousse des deux mains et saute sur le sol. Je me dirige vers l'évier et me lave les mains pleines de purée. J'arrive pas à croire ce qu'on s'apprêtait à faire.

- Putain tu peux pas faire attention ! T'as salis ma chemise préférée !

- M'en bat les couilles.

Je m'essuie les mains et le regarde. Il fait la moue.
Ah ouai ? Genre il fait le gars chaud et tout puis il se met à "bouder" comme un gosse.

- Arrête de faire cette tête tout de suite !

- Pourquoi ?

Parce que t'es trop mignon comme ça...

- P-parce que... On va manger.

Il rigole voyant sans doute la timidité qui me prend d'un coup. Je ne suis pas comme ça d'habitude, ça m'énerve. Et sa tête juste en face de moi n'arrange pas les choses.

- Tu pourras prendre des vêtements à Loan si tu veux.

Il m'observe en penchant la tête avec un grand sourire signe qu'il veut autre chose.

- Et je te laverais ta chemise... soupirai-je.

- Mercii Eomma.

- Euh m'appelle surtout pas comme ça.

On rigole puis nous nous attablons enfin et le repas se déroule dans un silence gênant.