Le sale coup

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Après une bonne demi-heure a déversé mes larmes sur le tee-shirt de Tiago, je m'excuse encore et encore. Il me répète que ce n'est rien, mais je haie qu'on me voit pleurer. Je me sens tellement faible et vulnérable.

- Tu veux manger quelque chose avant de repartir ? il me demande gentiment, le sourire au bord des lèvres.
- Non, merci. Tes parents et ta sœur sont là.
- Mon beau-père doit sûrement dormi, il es videur dans une boîte de nuit. Vanessa et ma mère doivent certainement être à table.
- Que vont-elles penser de ça ?
- Arrête donc de te soucier du regard des autres. On en a rien à foutre.

Je lui souris, il a entièrement raison. Il me prend par la main puis nous descendons, nous passons dans le salon, le couloir puis la cuisine pour sortir. Sa mère et sa sœur sont attablés. Le visage de Vanessa est frustré, choqué et en colère. Elle me regarde mauvaisement, je rougis. Je suis sûre qu'elle pense qu'on a couchait ensemble, mais ce n'est pas le cas. Il ne sait rien passé.

- Bonjour, murmure-je.
- Je prends la voiture, maman.
- Fais attention à toi, Tiago.

Il ignore les paroles de sa mère, attrape les clés de la voiture, perché sur un pendoir du mur et nous sortons dehors. On rejoint la voiture.
I
- Tu as vu le regard de ta sœur ?
- Elle n'a rien à dire.

Nous prenons le chemin jusqu'à chez moi. C'est a à peine cinq minutes en voiture. Je le regarde puis lui sourit. Cette nuit nous a quand-même rapprocher. Il se gare devant chez moi, mon corps vibre et la peur me gagne à nouveau. J'inhale fortement avant de poser ma main sur la portière et de l'ouvrir. Tiago se détache aussi, il compte descendre pour me protéger ?

- Que fais-tu ?
- Tu te souviens de ce que je t'ai dis, Calliope ? Elle ne te fera pas de mal, je ne la laisserai pas faire.

Nous sortons, il me prend la main pour remonter l'allée. J'ouvre la porte, puis entre. Ma mère crit déjà en arrivant, mais lorsqu'elle me voit accompagné de Tiago, elle le regarde et semble littéralement changé de facette. Elle fait la femme douce et compréhensible, ce rôle qu'elle joue si souvent, que tout le monde connait.

- Tiago, qu'est-ce que... ?

Elle baisse la tête sur nos mains enlacés, je le lâche precipitemment. Je rougis, un peu honteuse je baisse la tête.

- J'ai trouvé Calliope avec des amis, elle marchait, donc j'ai voulu la raccompagner. Explique Tiago.
- Calli, c'est bien ça ? Elle prend une voix menaçante.
- Oui. Oui, c'est ça.

Elle m'arrache à Tiago, m'ordonne de monter dans ma chambre. Mon frère et mes sœurs étaient assient à la table, en train de manger. Je connais ma mère et je sais pertiennement qu'elle ne croit pas au bobards de Tiago. En montant, je le regarde, il me fait un petit sourire lorsque ma mère lui propose de rester pour fumer un joint avec elle. Étonnement, il refuse et part. À peine, a-t-il fermé la porte d'entrée derrière lui que ma mère fait vibré les murs de la maison en hurlant mon nom. Et, je sais, que ça va être ma fête.