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Plus tard, dans l'après-midi, je pus enfin sortir de ma chambre. Ce fut moins pire que je le croyais. Je descends au salon et déclare que je sors et prends le vélo. Personne ne me répond, ils sont tous obnubilé par la télé. Je passe par la porte du garage et sort de celui-ci avec mon vélo. J'envoie un message à Teddy comme quoi je pars.

Vingt minutes plus tard, je suis devant chez lui. Je pose mon vélo contre le mur, derrière la voiture de son père. Je sonne, c'est lui qui vient m'ouvrir. Il me fait la bise puis me fait monter dans sa chambre. Ses parents travaillent, je ne sais pas si sa sœur est là. Je jette un coup d'oeil dans sa chambre, elle n'y est pas. Nous nous enfermons dans sa chambre et nous faisons comme on a toujours fait lorsqu'il a bu quelques verres de trop en soirée : On se couche dans son lit, dans les bras l'un de l'autre.

- Pourquoi tu as bu autant ?
- Pour ça.
- ça quoi ? J'insiste.
- Te retrouver un peu, comme avant.
- Tu sais, Teddy, si je te manquais, il te suffisait de me le dire.
- Tu m'as toujours dit que tu voulais des actes plutôt que des paroles, alors j'ai simplement préfèré te le montrer que te le dire.

Je me redresse et m'assoit au bord du lit. Je passe mes mains sur mon visage et passe, derrière mes oreilles, mes mèches de cheveux gênantes. Je le regarde, il se redresse à son tour et passe sa main dans mon dos, il me caresse puis je frisonne.

- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Encore une fois tu joues au connard égoïste. Tu es le seul à savoir pour ma mère, pour ce qu'elle est capable de me faire. Tu savais donc que cette situation engendré beaucoup de choses. Mais encore une fois, tu n'as pensé qu'à toi et le manque que tu ressentais envers. Je marque une pause. Alors oui, c'est mignon. Mais si tu essaie de me montrer que tu as changé, tu ne marches pas dans le bon sens.
- Je suis désolé, Calli !

Je m'affale à côté de lui, je n'ai pas la force de me disputer avec lui ce jour, je veux simplement qu'il comprenne que s'il veut me récupérer, il va devoir réfléchir beaucoup plus que ça. Il passe sa main sur mon ventre, sous mon tee-shirt. Il tourne son pouce autour de mon nombril, je le regarde et je lève mon bras pour passer ma main dans sa chevelure. J'adore lui faire des papouilles dans les cheveux et je sais qu'il adore que je lui en fasse. Il me sourit, je lui souris. Je me sens bien, je me sens bien avec lui qu'avec n'importe qui d'autre au monde.

Le sale coupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant