Le sale coup

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Depuis le dîner, ma mère n'arrête pas de me jetter des regards mauvais. Je ne sais pas si c'est parce qu'elle n'a réussi son coup ou si c'est parce que je parles avec Tiago depuis le début de soirée. Ou peut-être même les deux.

L'heure de repartir est évoqué par Suzanne. Tiago profite que sa mère est le dos tourné pour tirer une nouvelle fois sur le joint de ma mère. Il fait ça dans son dos puisqu'il sait qu'elle désaprouve ça et je suis bien d'accord avec elle.

- Pourquoi tu fumes ça ? Je demande.
- Mais laisse-le faire ce qu'il veut, grogne ma mère.

Il se penche lorsqu'elle se remet à danser sur la terasse, elle s'est vraiment cru en boîte à mettre la musique aussi forte et danser comme elle le fait.

- Je te le dirais peut-être un jour, il me sourit.

Sa mère revient, il lance rapidement le joint dans le cendrier et fait mine d'être sur son portable. Sa mère lui répète qu'ils partent, il finit par se lever et je remarque que tout le monde est déjà debout sauf moi. Je me lève et ma mère arrête de danser et vient se coller au cul de Tiago (ce n'est pas l'expression c'est vraiment vrai). Je remarque qu'elle frotte sa main contre son pantalon, sur ses fesses. Je la trouve vraiment pitoyable et Suzanne qui ne voit rien. Tiago me regarde innocemment et avance. Nous sommes tous devant la porte, j'embrasse Suzanne, sa fille et enfin Tiago. Il parle un moment avec ma mère pendant que Suzanne et sa fille monte en voiture. Je n'écoute pas trop ce qu'il se dise, je suis plutô troubler sur le fait que ma mère à la main aplati sur l'entrejambe de Tiago. Mon sang bouillonne, c'est vraiment répugnant. J'aimerais dire quelque chose mais ce serait pire que gênant. Déjà, je n'ai pas à regarder cet endroit du pantalon de Tiago alors s'il le sait, ce serait honteux. Il finit par partir et rejoindre sa voiture. Ma mère a à peine claquer la porte que je monte deux à deux les marches de l'escalier pour m'enfermer dans ma chambre.