Chapitre 26

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Leila

- Aller, viens.

Tarik me traîne sur la banquette arrière de la voiture. Comment faire pour se libérer de son emprise ? Ses gros bras ne sont pas près de me lâcher.

Une fois à ses côté, je sens ses lèvres humides sur mon cou. Je frissonne, il le sent et un mince sourire s'étend sur ses lèvres roses.

La chaleur est enivrante, presque étouffante, et le souffle de Tarik devient de plus en plus irrégulier.

Nous nous retrouvons rapidement tout nu, et quelques secondes plus tard, il s'accapare mon corps.
Ce n'est pas la première fois que nous couchons ensemble, et ses coups de reins sont presque devenus vitaux.

Au bout de quelques minutes, il me serre dans ses bras brûlant

- Je t'aime, jamais je te lâcherais



Je me réveille en sursaut. J'viens vraiment de rêver d'me faire sauter par Tarik à l'arrière d'une voiture ?

Non, enfaite ça ressemblais plus à un souvenir qu'as un rêve.

En bougeant dans le lit, je me rends compte que je ne suis pas seule, et je suis étonné de constater que je suis dans le lit à Tarik. Comment j'ai atterri ici ?

Je suis vraiment trop fatiguer pour me débattre.

Je me lève, vais dans la cuisine chercher un verre d'eau.

Enfaite, je met 10 minutes à trouver la cuisine. C'est pas l'appart que je connais, on est plus au quartier la.

Je visite un peu le salon avant de retourner me coucher. J'ai pas forcément envie de dormir avec lui, mais son lit est trop confortable.

Tarik est allongé de façon à se que je sois face à son dos.
J'avais jamais remarqué à quel point il était musclé, je le savais, mais ça fait longtemps.

Je me surprends à le caresser du bout des doigts.
Il ne réagit pas, j'en conclu qu'il est bien endormie

- On a vraiment baiser à l'arrière de ta caisse, dis-je en chuchotant.

Je n'attends pas de réponse de sa part, mais au bout d'un seconde à peine il se retourner, me soulève pour que je sois sur son ventre et le chuchote à l'oreille.

- Ouais, et c'était la meilleure soirée d'ma vie.

J'essaye de me dégager de son étreinte, mais c'est impossible.

Oh et puis à quoi bon, j'suis bien la.

Je sens son petit coeur s'accélérer quand j'enfouis mes doigts dans ses cheveux, sérieusement ?

Comment le rejeter quand tout le prouve qu'il est attaché à moi ? Je peux pas faire ça. Et puis je dois bien l'admettre, la je suis pas entrain de me forcer.

Tarik - Tu te rappelles pas de tout ?
- Non, je retrouve la mémoire petit à petit.
Tarik - Tu t'rapelles de, de l'accident ?
- Pas vraiment. J'me souviens avoir pleuré.
Tarik - Pardon.

Le lendemain, une dure journée s'annonçait.

Nabil m'avait appelé tôt dans la journée, et vu que je n'avais pas son numéro, j'ai décroché bêtement en oubliant que Tarik était à côté de moi.

- Allo ?
Nabil - Ouais c'est moi.
- Qu'est-ce que tu veux ?
Nabil - Viens devant le centre commercial, je t'attends.
- T'es sérieux ?

Je releva la tête, et remarque que Tarik me regarde en fronçant les sourcils.

- Bon, euh, j'te laisse.

Je raccroche alors qu'il allait reprendre la parole.

Tarik - C'était qui ?
- Euh, Luna
Tarik - C'était pas une voix de meuf, et j'croyais que tu lui parlais plus ?
- Elle est juste malade, et, on s'est réconciliées !!

Il me transperça du regard, avant de quitter la chambre

Dans la voiture, l'ambiance était glaciale, et mon téléphone n'arrêtait pas de vibrer. Sûrement des messages de Nabil.

-" Bouge"
-" J'vais pas attendre sous la neige pour  ta gueule"

Ces messages avait été envoyés y'a une heure.
Il était sûrement parti maintenant. Je souriais devant ses derniers.

Le nez enfouis dans mon sac, je n'avais même pas remarqué que la voiture était arrêté, et que Tarik n'était plus dedans, nous étions arrivés.


Après être remontée chez moi, avoir pris une bonne douche et m'être changée, je descendis les marches de l'immeuble quatre à quatre. J'étais curieuse de voir si Nabil était encore la,  et en arrivant sur place, il était bien la, dans sa voiture, chauffage monté au max.

Nabil - Ça va t'as pas trop pris ton temps ?
- Non ça va.

Je pris la cigarette qui était dans sa bouche et tirais dessus à fond.

Nabil - Calme toi tu vas t'étouffer
- J'suis pas une p'tite frappe moi Nabilla
Nabil - Tu veux que j't'encule

Je ris doucement, il roula jusqu'à la sorti du parking

- Alors quoi de neuf NOS
Nabil - Rien, ah si ça fais 5 jours que j'me suis pas lavé les veuchs
- Putain mais t'es degueulasse
Nabil - Ouais

Il s'en battais les couilles. J'étais sûr que c'était pas vraie, ses cheveux étaient plus propres que le casier judiciaire de son frère. Je ris de la comparaison, et nous avons parlé de tout et de rien durant des heures et des heures, je commençais vraiment à m'attacher à lui

Nabil s'était garé dans une station service et alla remettre de l'essence, je constatais que j'avais reçu des messages, de Tarik.

Tarik - "Je t'appelle ?"
Tarik - " Ohh réponds !"

Il y avait aussi trois appelles manqués.

- " Appelle ce soir, je regarde un film la."

Il me répondis 5 secondes après, j'étais vraiment pas fière de mon mensonge.

Tarik -" Ah ouais donc tu préfères ton film"
- "Arrête de faire le gamin"
Tarik - "Ok"

J'ai pas répondu, je me sentais vraiment mal de lui avoir mentis.

Nabil revient dans la voiture, avec des chips.

Cœur blindé | PNLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant