Leila
Le lendemain, je me lève de bonne heure pour aller chercher le linge sale des gens qui m'ont contacté la veille. Il doit être 7h du matin. Hier je n'ai rien avalé, et ce matin je peine à trouver des restes de café dans mon armoire. Les temps se font des plus en plus dur, et j'ai du mal à me nourrir en ce moment. Je sais que si j'en parle a Pedro ou à Luna, ils seront les premiers à me tendre la main, mais je n'ose pas. J'ai trop de fierté pour aller demander de l'aide à quelqu'un. Côté travail, je suis toujours aussi mal payée. Je suis payée moins que le smic, et il est impensable pour moi d'augmenter le coût de mes services, ce qui risquerais de fâcher mes clients et qu'il décide de se diriger vers un pressing plus fonctionnel.
En sortant de chez moi, j'allume une cigarette et tire dessus jusqu'à être arrivée à l'arret de bus. "Pas de quoi bouffer, mais de quoi fumer", pensais-je. Je n'avais vraiment pas le sens des priorités.
Après avoir récupéré les draps d'une vielle dame qui parlait un espagnol cassé, j'ai décidé de me rendre chez Pedro. Il ne m'avais pas envoyé de message hier, et il me manquait un peu. Et puis, une petite visite ne fais de mal à personne. Je monta dans son immeuble et sonna au moins à trois reprises avant qu'il ne m'ouvre la porte.
Moi: Hey ! T'en as mis du temps à ouvrir.
Pedro: Qu'est-ce que tu fou la ? Enfin j'veux dire, ouais, j'étais occupé.
Moi: occupé à quoi ?
Il était torse nu, avec seulement son caleçon. J'aurais pu penser qu'il s'apprêtait à prendre une douche, mais une paire de chaussure féminine qui n'était pas la mienne, poser à l'entrée m'interpella.
Sans lui adresser un seul regard, je ke contourna pour pénétrer chez lui, histoire de confirmé mes soupçons. C'est en entrant dans sa chambre que j'aperçu deux filles, à moitié nu dans son lit.
Ce même lit ou nous avions dormit, parlé, ou nous nous étions enlacés, ou nous avions couché ensemble.
En me retournant je constata qu'il me regardais d'un air penaud, presque désolé. Sans réfléchir je me suis dirigée vers lui, et je lui ai asséné une gifle monumentale. Je ne soupçonnais pas une telle force dans mes bras.
Il ne dit rien, ne fit rien, et il me laissa partir sans essayer de me retenir. J'étais beaucoup trop énervée pour laisser ne serait ce qu'une seule larme couler.
Alors c'était la fin. 1 an et demi de relation pour qu'au final il se tape des putes la ou il avait osé dire qu'il m'aimait. Je l'avais mauvaise, vraiment.
•Yo la mif ! C'est une partie super courte pour introduire un peu l'histoire, c'est maintenant que ça va devenir intéressant ! Vous aimez l'histoire ? Vous en pensez quoi ? Dites moi tout. 🌍🔥
