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Leila
Nous étions le 4 janvier 2012, et je fêtais enfin mes dix-huit ans. Pour l'occasion, j'avais fais des tresses pour créer des ondulations dans mes cheveux blonds, et je m'étais légèrement maquillée. J'attendais impatiemment que Luna et Arsalane viennent me chercher, pour qu'on aille au cinéma. C'était mes deux meilleures amies, et elles m'avaient promis qu'on irait aujourd'hui. En entendant frapper à la porte, je pose le fer à lisser et pars ouvrir.
Luna: Joyeux anniversaire !! Arsalane: Joyeux anniv' ma grosse ! Tu t'es faite belle pour moi j'espère. -rire-: T'es trop bête, bah ouais attends tu crois quoi !
Les filles passèrent le seuil de ma porte et allèrent saluer mon père qui regardait la télé ainsi que ma soeur qui revisais ses leçons sur la table de la cuisine, écouteur vissé aux oreilles.
- Bon, on y va ? Arsalane- Ouais aller !
Après nous avoir demandé de ne pas rentrer trop tard, mon père nous as laissé sortir. Il faisait froid dehors, mais nous étions heureuse quand même. C'était la première fois que nous alions au cinéma, ça coûtait vraiment chère cette merde, mais pour aujourd'hui nous avions fais une exception.
Une fois dans la salle, nous avons retiré nos manteau et nous bavardions en attendant que le film commence. Nous etions venu voir "Sur la piste du Marsupilami", j'étais vraiment trop excitée. Pendant que nous parlions, un bruit de fond désagréable surgit de nulle part. C'était un groupe de jeunes, des "gars des rues pas fréquentable" comme dirait mon père. Ils étaient assis au fond, pas très loin de nous, et ils n'arrêtaient pas de parler, de plus en plus fort.
Le film avait commencé depuis maintenant vingts bonnes minutes, et malgré les nombreuses plaintes des spectateurs, le groupe d'imbécile avait décidé qu'ils allait nous pourrir la séance. Il y en avait notamment un, qui parlait plus fort que les autres, qui faisait le malin, qui me tapais sur le système. Au bout d'un moment, j'en ai vraiment eu marre. Ils étaient entrain de tout gâcher, alors je me suis levée et j'ai crié.
- ET TOI LE GROS CON AVEC 1 KILOS DE GEL DANS LES CHEVEUX TU VAS PAS LA FERMER 5 MINUTES ?
Le "gros con" en question s'est levé et à répliquer - C'est à moi qu'tu parles toi ?
J'allais répliquer quand une énorme main saisi mon épaule et m'entraîna vers la sortie, le gros con subissait le même sort. J'essaya tant bien que mal d'expliquer à la sécurité que ce n'était pas de ma faute, que j'avais payé pour ce film et que c'était mon anniversaire mais rien à faire. L'autre me regardait me débattre en fumant adosser au mur. Il m'insuportais. Je m'étais retournée pour lui faire face et lui gueuler dessus une fois de plus, malgré le fais que j'avais les larmes aux yeux.
