En vie d'elle / Sneazzy [TERMINÉ]

3. May-Lhine

Je rentre chez moi énervée, en plus de ça cet abrutit d'ascenseur est en panne.

C'est la LEM. ( Loi d'Emmerdement Maximum ).
Je me tape les 7 étages en 1 heure ... Oui... j'ai fais des arrêts a chaque palier ...

J'entre dans le petit appartement de ma grand mère. Elle me loge, en contre partie je m'occupe d'elle et des courses.

Je viens d'une classe moyenne et Paris est cher, le salon est aussi la cuisine, la salle à manger, l'entrée et ma chambre. Un couloir mène à la salle de bain où se trouve les toilettes et la chambre de 9m carré de ma mamie.

Demain je commence ma journée dans un petit magasin de vêtements comme vendeuse, je dois bien faire quelque chose ...

A 20 ans, mes parents n'ont pas apprécié que je quitte l'école de mode pour partir ... et bien partir dans l'inconnu.

Je veux me lancer toute seule, je trouvais que l'école imposait trop une manière de penser, d agir et de concevoir les choses.

Je passe devant la cage tenant en équilibre sur une pile de feuilles et de bouquins sur la table qui sert de bureau et de table à manger.

Je regarde mes 2 petits rats endormis dans la petite cabane en bois que j'ai faite.

J'entends qu'on sonne à ma porte avec insistance, putain on peut pas être tranquille. Je voulais me recoucher et regarder un épisode de BlackList.

Je vais ouvrir et je tombe sur un des gars de tout à l'heure, les cheveux poivre et sel, les yeux noirs ... des cils pire qu'une beurette.

Il me sourit :

" - Salut je viens d'aménager dans l'appartement en face. Je m'appelle Deen. "

Je le fixe sans rien dire et je vois qu'il commence à être gêné :

" - May-Lhine ... Tu diras à ton pote que j'attends un café. "

Il rit et me réponds :

" - Lui attend un pull, mais t'inquiète il est un peu con mais il est sympa.

- Aussi sympa que moi quand j'ai pas de café.

- T'as raison le café c'est la base. "

Je lui souris et l'invite à rentrer dans l'appartement. Il regarde la petite pièce, des fringues, des livres, des feuilles et des choses inconnues traînent et tiennent en équilibre là où ça peut.

" - Fait pas gaffe au bordel ! "

On discute rapidement de tous les sujets possibles et il part en me disant que ses potes allaient arriver avec les derniers cartons.

Je le raccompagne sur le palier et j'entends des voix qui crient dans le hall des conneries, Deen me regarde :

"- Le proprio il est cool ?

- Autant qu'un vieux crouton qui a jamais baisé ... "

Il grimace et gueule en se penchant par dessus la rambarde de l'escalier :

"- Fermez la bande de cons ! "

Je ris face aux réponses des autres ... c'est à dire faire encore plus de bruits.

Les voisins vont être contents sans aucun doute !

Les pas se rapprochent et ...

Putain il est la ...

Je le regarde ...

" - Salut le voleur ...