Mes amours, ils sont là. A la maison.
Je peux pas m empêcher de les regarder, ils dorment tous les 2 bien sagement dans leur petit couffin chacun.
Nos parents respectifs sont venus et discutent doucement dans le salon.
Sneazzy vante ses mérites quant aux journées qu'il a passé avec Isaac pendant que j'étais coincée à l'hôpital.
Je m en serais voulue toute ma vie si Assia ne s en était pas sortie.
Mes bébés.
L amour est vraiment moteur de tout, faiblesse et force.
Avoir des enfants c'est pire que comprendre qu'on a trouvé notre moitié.
Pour cette dernière on peut tuer ...
Mais pour ces petits êtres innocents ... Je pourrais leur créer un monde entier pour les protéger.
Je sens une main sur mon épaule.
Dans mon champs de vision apparaît une tartine de tapenade et un verra de jus d orange.
Je souris à mon fiancé.
- Regarde comme ils dorment paisiblement.
- S'ils héritent de ton caractère chiant on va pas être longtemps tranquille May-Lhine.
- S'ils héritent de ton ego on va pas être longtemps tranquille Mohamed.
Il me tire la langue alors que je lui sors un petit sourire mesquin.
- Les pauvres, imagine ils prennent que nos défauts ?
- Eh parle pas de malheur.
- Miskine.
On rigole et on rejoint nos parents sur le canapé et sofas.
Je me positionne de sorte à les avoir dans mon champs de vision.
Ma mère me parle je crois.
J'ai peur que ma fille arrête de respirer, que mon fils s étouffe ...
J'ai peur de pas répondre à leurs besoins, de pas les comprendre.
Mais je sais que je ferais de mon mieux et tout avec un amour inconditionnel.
Le plus important, mon chéri sera là. C'est sur et certain qu'il sera un merveilleux papa.
Juste va falloir vite le calmer si il les gate comme son neveu, on va en faire des enfants pourris gâtés et ça va pas le faire.
- May-Lhine je te parle là.
Le ton tranchant de ma mère me force à quitter des yeux nos minis nous pour la regarder elle.
Exactement l inverse de ce que je veux faire.
- Pardon maman ...
- Laisse la tranquille, intervient mon père.
- On va pas vous déranger plus longtemps, plaide la mère de mo.
Alors que tout le monde se lève pour sortir et nous laisser ma mère reprend :
- Tu dois faire attention à bien les nourrir à des heures régulières, tu as intérêt à ne jamais les laisser seuls.
Mo intervient en lui tendant sa veste :
- Merci madame mais on va se débrouiller.
Elle le regarde de travers et lance sèchement :
- J'espère que vous vous occuperrez bien d eux vu ta négligence May.
Je vais la gifler.
Mon père me surprend en l attrapant brusquement par le bras :
- Comment tu peux oser ? Excuses toi. Désolé les enfants, on y va.
Il tire ma mère dehors après avoir remercié Mo et salué sa mère.
Celle ci part après m avoir embrassé.
- Écoute pas ta daronne.
Je souffle et gère le les yeux 2 min.
Elle finira par me rendre folle. Je doute assez toute seule, c'est jamais assez bien.
Ce sont nos enfants, ça ne la regarde pas.
Il vient me prendre dans ses bras et je me laisse réconforter dans son odeur si familière et sa chaleur corporelle.
Des pleurs retentissent, il murmuré à mon oreille :
- Notre taffe à la maison commence ...
Je l embrasse furtivement avant que nous nous chargions de nos petits.
C'est cette vie là que je veux.
Mohamed qui fait du peau à peau avec Assia et moi nourrissant notre fils.
Je me rappelle d une phrase de ma grand mère :
" Une fois que t es maman May-Lhine tu ne seras plus jamais tranquille car tu seras toujours inquiète pour eux mais la fierté que tu as est la plus belle chose au monde, l amour maternel est un or inquantifiable "
Je pensais comprendre en imaginant mais là je le ressens.
J ai l impression d être encore plus amoureuse.
Il berce doucement la petite princesse.
- Viens on fait une équipe de foot. On crée la suite de l'entourage à nous seuls.
- Bah bien sur Mohamed, t as qu'à accoucher à ma place.
J ai du lui broyer les os de la main et à mon avis j'ai légèrement été exécrable. Mais bon ça vaut pas 1/3 de ma souffrance physique.
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En vie d'elle / Sneazzy [TERMINÉ]
FanfictionUn brin de folie, un corps joli, c'était juste une simple envie. Mais quitte à en finir mieux vaut ne pas se salir. Pourtant ils seront entraînés dans les démons du bonheur. Il a volé mon café. J'ai volé son café. J'ai hurlé. Elle a hurlé. Il es...