Chapitre n°3

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" Je suis la preuve vivante que l'on peut vivre sans les êtres que nous aimons le plus, ceux-là même qui rassemblaient les milliers de fragments minuscules qui nous constituent. Ces êtres que l'on est terrifiés de perdre, parce qu'ils nous donnent la sensation d'être réels, ou du moins un peu moins étrangers au monde, et puis, quand nous les avons perdus, nous n'y pensons plus.
Monica Sabolo

Taxis - direction studio

J'ai pas beaucoup dormis cette nuit er j'avoue que ce matin c'est compliqué.
Heureusement que j'ai un chauffeur comme ca je peux me reposer encore un peu avant mon rdv.
Je pose ma tête contre la fenêtre et ferme les yeux.
Je me demande bien quel est ce projet...

*

- Chauffeur : Mademoiselle ? Nous sommes arrivé.

Je me réveille en sursaut.

- Moi : Ho désolé je me suis assoupie.

Je lui tend de l'argent et sors du taxis.

Voilà j'y suis, voyons voir ce qui m attend.

J'entre dans un bâtiment immense dans un style très rock.
Elle n'a pas rigolé Nelly.
Il y a pas mal de personnes qui gravite autour de moi.

J appel l'ascenseur.
Celui ci arrive et il y a déjà 5 personnes à l'intérieur, allant au dernière étage je me faufile entre ses personnes et me place au fond de l'ascenseur.
Heureusement que cet ascenseur est grand car on deviendrait facilement clostrophobe.
Nous nous arrêtons presque à chaques étages pour prendre ou faire descendre des personnes.
J'aurais sue j'aurais pris l'escalier...

Je ne prête pas attention aux personnes qui entre et qui sorte de cet ascenseur jusqu'à ce qu'on arrive au 4eme étage.
De nouveau ce parfum m interpelle.
Je prête d'un coup plus attention aux personnes qui m'entourent pour essayer d identifier le propriétaire de ce parfum.
Je ne peux pas bien observer tout le monde mais en tout cas je ne sais pas à qui il appartient. Enfin bref c'est qu'un parfum de toute façon.

Nous continuons à monter en s'arrêtant encore et encore à tout les étages ce qui commence à m'agacer.

Bon il reste 3 étages, je vais terminer par les escalier .

Les portes s'ouvrent et je me faufile entre ces personnes pour sortir de l'ascenseur.

Je bouscule légèrement une personne avant de passer les portes.

- Moi : Ho excusez moi. Je lui dit en me retournant.

- ? : Lauren ?

Les portes se referment et la je bloque complètement.
Je reste figé fasse à la porte de l'ascenseur.
Mon coeur s accélère et je sent ma tête tournée.

Je me décale et me laisse descendre doucement contre un mur.

- Moi : Camila...

Je suis complètement bouleversé.
Ce parfum, cette femme que j'ai bousculé, c'est Camila.

6 ans loin d'elle a me réparer et la en un fragment de seconde j'ai l'impression d'être brisée.
C'est étrange ce que je ressent, vraiment étrange.
Je me suis imaginé tellement de fois la revoir, j'imaginais mal le vivre mais la c'est inexplicable.

- ? : Ça va ?

- Moi : Heu oui merci, une petite baisse de tension je pense mais je vais mieux merci.

Pourquoi lutter ? (tome 2) CamrenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant