Chapitre n°7

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"Ne frappe pas une pierre, c'est ta main qui en pâtira."
Proverbe indien

Hôtel

Je suis toujours contre ce mur a pleurer.
C'est ma faute, j'aurais pas du venir dans cette ville. J'aurais pas du frapper à cette porte. J'aurais pas du boire autant...

J entend des pas s approcher de moi.
Je lève la tête et vois Camila debout dans le couloir me fixant.

Je me lève rapidement et fui dans la direction inverse.

- Camila : Lauren !

Je ne répond pas et continu en pressant le pas pour m'éloigner de ce qui me fait souffrir.

- Camila : Tu fui encore !!

Cette phrase agi comme un électrochoc.
Je me retourne et avance vers Camila comme une furie.

- Moi : Tu te fou de moi !!

Je reste face à elle affrontant son regard.
Je ressent que de la colère a ce moment là.

- Moi : Si j'en suis la c'est encore de ta faute Camila ! Et tu retourne encore cette putain de situation !
J'avais besoin de réponses mais maintenant c'est très claire ! Tu as refais ta vie mais tu aimes avoir cette emprise sur moi et tu en joue !
Je lui dis en haussant le ton.

- Camila : C'est l hôpital qui se fou de la charité !! Qui se tape des filles dans les ascenseurs hein ? Et ensuite tu viens me reprocher la même chose !

- Moi : Tu ne comprend toujours rien à ce que je vois ! Je tourne les talons et décide d arrêter cette conversation qui me brise de l'intérieur.

Je ne contrôle pas mes larmes et par an sanglot.

- Camila : Je n'ai pas fini ! Elle se met à crier.

Je m'arrête et me retourne une dernière fois vers elle.

- Moi : Tu veux rajouter quelque chose ? Comme par exemple cette déclaration dans les toilettes ? Me manipuler alors que tout ca ne veux rien dire pour toi ? Tu as assez joué avec moi Camila, c'est fini !

Elle se met à pleurer et ne répond pas.

- Moi : C'est bien ce que je pensais, tu ne nie même pas !

Je pars pour de bon sans me retourner. Je sent que Camila reste la sans bouger en larme.
J essaie de garder mes idées claire mais c'est plus fort que moi.
Je me stop un instant et me défoule a coup de poings contre le mur.

Je décharge toute ma douleur interne sur ce mur.

- Camila : Lauren ... Dit elle en pleurant a quelques mètres de moi.

Je regarde au fond du couloir et la vois complètement anéantie.

Je prend la fuite et sors de l'hôtel en courant.

Je cours sans m'arrêter.

*

La rage est une force.
Une force qui me permet de ne pas sentir la douleurs de mes muscles ainsi que des mes poings pas mal abime par la violence du contact avec le mur.

Mais cette rage ne suffi pas à me faire oublier la douleur que Camila me fait ressentir.

Pourtant je ne m'arrête pas et cours encore et encore sans même savoir où je vais.

*

Il est l'heure pour moi de faire mes valises.

Après avoir couru jusqu'à ce que mes muscles m'arretent une bonne douche ma fait du bien.

Pourquoi lutter ? (tome 2) CamrenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant