Hello!!! voici le chapitre 12 déjà. J'espère que cette histoire vous plait n'hésitez pas à laissez des commentaires pour me dire ce que vous en pensez.
Bonne lectureje m'éveillais difficilement. Le bruit infernal des automobiles résonnaient dans ma tête à la faire exploser. Quelqu'un m'avait brisé la nuque. Et le brouhaha incessant de la population me fit comprendre que j'étais dans une grande ville. On m'avait enlevé de Mystic falls. Qui ? Pourquoi ? Je levais la tête et je vis sa silhouette regardait l'horizon. Je n'eu aucune peine à le reconnaitre. Il m'avait prévenu, il se vengerait.
- Kol ?!?!
- Ah enfin !!!
Dit-il en se retournant. Je me levais lentement encore un peu groguis. Nous étions sur le toit d'un immeuble. D'un grand immeuble
- Tiens boit ça. Désolé. C'était le meilleur moyen pour te convaincre.
- Me convaincre de quoi.
- De t'éclater; de changer d'air et surtout de me suivre.
- Et où sommes-nous exactement?
Il me prit le bras délicatement, alors que je buvais la poche de sang qu'il m'avait tendu. Il m'attira au bord du petit muret. Et je découvris la splendeur de la ville au coucher du soleil. Cette ville je ne la connaissais que trop bien. C'est ici, que j'avais rencontré Damon Salvatore.
- New Yooork !!!! Quoi de mieux pour s'amuser dans l'anonymat le plus complet.
Il tourna son regard vers moi. J'observais la ville qui continuerait à vivre une bonne partie de la nuit. Je me tournais vers mon oncle et lui sourit.
- Qu'est-ce qu'on attend!!
Il me souria en retour. Il me prit la main et d'un accord entendu; nous sautions dans le vide. Pour atterrir en pleine rue ; en plein coeur de ce que serait notre jouet pour la nuit.
Quelques heures plus tôt. Je me préparais minutieusement devant le miroir qui reflétait de moi mon côté empoté, stressé des jours d'examen, pas sure de moi, des jours où je ne savais pas vraiment qui j'étais. J'avais changé de tenue au moins six fois. Finalement, j'avais l'air de la parfaite secrétaire se rendant à son entretien d'embauche. Le pire, c'était ce teint blafard qui s'était installé sur mon visage depuis ma dispute avec Elijah. Et dire que je me préparais pour lui. Les yeux rougis, je tentais tant bien que mal de garder le contrôle de mes émotions qui face au crayon noir, que je tentais d'appliquer la main tremblante, qui jouait sérieusement avec mes nerfs. Ma nervosité s'amplifiait à chaque millimètre qui rapprochait ce satané crayon de mon oeil droit. Je finis par exploser. Je lançais le crayon rageusement volé à travers la chambre. Il alla se planter dans le cadre qui trônait au dessus du lit et fissura le verre de celui-ci. Je balançais avec une force lâche le reste de mes produits de maquillage qui se retrouvèrent éparpillé dans toute la chambre. Caroline qui passait dans le couloir entendit le bruit. Elle entra précautionneusement dans ma chambre. Je ne l'avais même pas entendue rentrer. Elle ramassait, un à un, doucement, tous les accessoires qu'elle trouvait sur son chemin. Recroquevillé sur moi-même, presque assise sur mes talons haut, les mains pendues au lavabo. Je laissais couler les larmes de douleur qui brisait mon coeur un peu plus chaque fois qu'une petite plainte, que je tentais d'étouffer, sortait de ma bouche. J'avais honte de tout ce qui s'était passé. J'avais trahi mon père, je lui avais menti et son absence de ces derniers jours était comme des coups de lames en plein coeur. Il me manquait encore plus que tous ses siècles passés. Je cherchais à lui faire bonne impression, alors que, je savais pertinemment que mon père ne s'attachait pas à ce genre de choses superficielles. Pour la première fois de ma vie, je ne savais pas comment agir et comment réagir face à Un Elijah Mikaelson; colérique, déçu, fermé à toute négociation. Et je me sentais encore plus désemparée. Que le climat de confiance et de confidences avec mon père s'était brisé en quatre mots : « J'ai eu une fille ».
Caroline me prit dans ses bras, comme si sa meilleure amie avait une peine coeur et qu'elle cherchait à la consoler. Sentir, ses bras me fit littéralement éclater en sanglots. Elle restait là , me gardant dans ses bras sans un mot. Peut-être qu'elle ne savait pas quoi dire ou comment le dire. Le résultat fut que j'appréciais sa présence discrète. Son silence me calma. Et je finis par essuyer mes grosses larmes de crocodile qui coulaient encore sur mon visage. Elle entama la discussion. Et au bout d'une bonne heure de lamentations. Je me repris en main. Je devais être moi-même, le plus possible. J'enfilais un jean délavé mais je gardais les talons un top par-dessus lequel je mis un tee-shirt un large mais bien coupé, avec une jolie image de New York dessus, pas de ceinture, un maquillage soft et une veste en lin beige. Je descendis les escaliers. J'ouvris la porte puis, Caroline, qui me courait après, m'interpella.
- Briséis !!! Attend !!! Tiens prend ce châle. Tu n'as pas de collier ; version bohême ça va casser le côté stricte de ta veste pour laisser place aux côtés sexy de tes chaussures.
Je passais le foulard autour de mon cou et celui-ci se brisa dans un mouvement brusque.
- OMG !!!!
Kol venait de me tuer. Il caressa mon visage en murmurant qu'il était désolé. Il repoussa les mèches de cheveux qui me cachaient les yeux et me prit doucement dans ses bras il regarda Caroline. Et ajouta avant de s'évaporer
- Si Elijah cherche Briséis!! Dites-lui que j'ai emmené sa fille à New York!! Ah!! Et que je la ramènerai toute entière.
Caroline était restée stoïque pendant toute la scène, Puis, elle appela Stefan qui descendit avec Damon. Kol venait de m'enlever. Damon s'en retourna en disant qu'il avait eu assez de problème et que j'étais assez grande pour me débrouiller seule. Et il avait entièrement raison de toute façon, je n'avais pas besoin de lui.
New York revêtait son habit de soir de fête. Les rues étaient de plus en plus animées. Des gens qui souhaitaient s'amuser avaient remplacé ceux qui arpentaient les rues pour aller travailler. J'avais un peu de mal à croire que Kol était mon oncle et je me demandais comment j'allais passer outre ce type de relation. Il me tenait toujours la main. A l'instant, j'avais plus la sensation qu'il cherchait à surprendre sa petite amie. Il aimait cette ville et la frénésie qui s'en dégageait. Kol serrait sa main un peu plus fort Je me sentais si seule ces derniers temps que je voulais juste sentir que nous étions bien ensemble. Il sentit ma crispation. Un homme agrippa mon écharpe. Kol l'attrapa aussitôt:
- Tu ne vois pas qu'elle est prise!! Dégage.
Il lui montrait nos mains liées. Visiblement, je serais en sécurité avec cet originel.
- Où m'emmènes-tu ? Kol !!!
- Tu es bien trop curieuse.
Sans plus d'explication je le suivais avec curiosité et je me laissais guider volontiers alors qu'habituellement, je préférais mener le jeu. On entra dans un bar aux accents cubains. Il m'emmena au comptoir.
- Kol !!! Ca fait un bail. Jolie prise.
- C'est ma nièce, imbécile. Tu nous sers ta spécialité.
- Oui bien sûr. Je ne savais qu'un de tes frères avait fauté.
- Tu rigoles, pour une fois qu'Elijah fait quelque chose de bien.
- C'est vrai qu'il ne l'a pas loupé. Elle est magnifique.
- Hey ! Je suis là!! Alors arrêtez de parler de moi comme si je ne vous entendais pas.
Nerveuse, j'avais agrippais violemment celui qui visiblement était un grand ami de Kol. Il s'excusa et nous servit un grand verre de sang. Je compris un peu mieux le début de la discussion.
Il se présenta. Troy avait été transformé par Kol il y a des siècles puis, il avait ouvert ce bar devenu repère de vampire incognito. Des humains y venaient également et les deux espèces s'entendaient assez bien. L'ambiance était sympa. La musique excellente était bien rythmée. Kol était visiblement très à l'aise ici. Et il y avait pas mal d'amis à en croire le nombre de vampire qu'il saluait chaleureusement. Alors que, je discutais avec Troy, Kol me prit la main et m'entraîna sur la piste de dance. Une salsa tourbillonnante. Je fus très surprise que le kol chieur invétéré que j'avais imaginé, savait danser la salsa. Il voyait mon sourire restait timide. Il se permit quelques fantaisies qui m 'arrachèrent un rire cristallin qui fit se retourner de nombreux mâles sur nous deux. Kol voulait vraiment que je ne pense plus à rien. A son contact, je me détendais et profitais de la soirée. Des mains, sur les hanches me firent me retourner brutalement. Kol attrapa le vampire par le cou. Quand je le reconnu.
- William !?!
Oui. C'était bien lui. Celui que j'avais sauvé des crocs de Damon. Kol le lâcha en voyant que le connaissais. Devant mes yeux furibonds, il s'excusa dans un sourire faussement sincère. Puis, il indiqua quand même au jeune homme qu'il avait l'oeil. Je ne savais pas trop comment prendre Kol. Il se comportait de tant de manière différente en si peu de temps. Un frère, un oncle, un petit ami, un père. Il n'avait certainement pas demandé l'autorisation à Elijah de m'emmener et il était clair qu'il faisait attention qu'il ne m'arrive rien; sous peine de se faire arracher la tête. J'aimais ça. J'étais ravie de revoir William. Je l'invitais un boire un verre. Nous discutions depuis des heures. Mon cher jeune oncle nous observait discrètement. Puis, il nous interrompit. S'excusant de devoir m'enlever à mon ami. Mais, il avait prévu autre chose. J'enlaçais tendrement, William !! Et Kol et moi repartions dans les rues animées de la mégalopole. Broadway était en pleine effervescence. On continuait vers l'est, nous entrions dans Chinatown. Situé entre Kenmore Street et Delancey Street au nord, East Street et Worth streets au sud, Allen Street à l'est. Le quartier le plus agité de tout New York. Il me laissa choisir le restaurant. Les seuls ouverts très tard la nuit. Régulièrement, je venais ici quand j'étais à New York. J'adore les gens de ce quartier, la culture asiatique ne s'offusque de rien. Ils sont surpris au début, puis, ils retournent à leurs affaires, et vous laissent tranquille. En plus, tout y est absolument délicieux. Décidément, Kol me surprenait. Il n'était pas comme je l'imaginais, et la soirée n'était pas non plus comme je l'imaginais. J'avais imaginé un Kol débridé une soirée pleine de sang et de débauche. Au final, c'était soft et royalement agréable. Kol restait le séducteur qu'il était probablement mais il avait ce soir-là, l'élégance qu'arborait souvent Elijah quand il était en compagnie d'une femme. Après un copieux repas vietnamiens, Nous marchions dans Central Park .
Assis sur le dossier d'un banc nous finissions notre énorme barbe à papa. Puis la question à laquelle j'aurais du me préparer changea l'atmosphère de la nuit.
- Alors!! Pourquoi es-tu en froid avec mon frère ?
Subitement, mon sourire s'effaça. Mon visage plongea vers le sol. Je me sentais à fleur de peau. Mes longs cheveux bruns, caché mes yeux qui rougissait au fur et mesure que le silence se faisait pesant. Kol repoussa les mèches de sa main gauche derrière mon oreille. Il comprit que le sujet était plus sensible qu'il ne l'avait pu se l'imaginer. Il s'en excusa maladroitement.
- je ne voulais pas te faire pleurer. Je voulais juste... Euh... Je voulais comprendre comment Elijah pouvait être aussi en colère face à cette si jolie frimousse.
- Je ne peux pas te le dire. Lui répondis-je, la gorge nouée, la voix se cassant. J'essayais de réprimer un sanglot qui ne demandait qu'à se faire entendre. Kol passa un bras autour de mes épaules. Je me blottis alors contre son épaule, qui, à ce moment, se fit large et forte. Douce et reposante. Il referma son étreinte. Et me murmura de ne plus pleurer. Je n'étais pas seule. Il aimait l'idée d'avoir une nièce. Rebekah et lui était prêt à s'occuper de moi. Je savais qu'il cherchait la raison de ma dispute, mais cela devait rester entre mon père et moi. Moins, il en saurait, plus, elle serait protéger. Je connaissais mal la relation que Rebekah et Kol avaient avec Niklaus. Mais à ce moment, cela n'avait plus vraiment d'importance. Il se comportait comme un véritable oncle. Il ne faisait pas de doute que chez les Mikaelson, la famille passait avant tout, et que j'en faisais dorénavant bien partie comme je l'avais pressenti le jour de notre rencontre.
- Ca va s'arranger. Elijah est le Mikaelson le plus ouvert à la discussion et à la négociation. C'est ton père, il ne peut pas rester fâcher avec sa magnifique fille très longtemps. En revanche, il ne fera jamais le premier pas. Briséis, tu es plus forte que tout ça. Viens voir ton père à la maison. Rebekah et moi on sera là . Si tu en ressens le besoin. Sèche tes larmes, la soirée n'est pas fini.
- Merci. Je peux savoir où est passé le gamin, chieur invétéré.
Il ria, me dit simplement, qu'aujourd'hui, il jouait à l'oncle surprotecteur. Et que le chieur réapparaitrait demain.
Ok, sa réponse me fit rire. Il riait également. Il effaça du doigt, une larme qui s'était installé au coin de mes lèvres et m'embrassa sur le front. Il se leva d'un bond et déclara que la pause mélancolie était finie et me prit la main; me traina hors du parc; qu'il trouvait bien austère en pleine nuit. Nous entrâmes dans une discothèque du centre de Manhattan. Musique à fond, bondés d'anonymes. Le Kol du début de soirée refit vite surface. Il me glissa quelques mots.
« ici, le monde est à toi, fait tout ce qu'il te plait » J'avais besoin de me faire plaisir et d'oublier Mystic falls. Je mordis avidement les premiers cous qui se présentaient à moi au fur et à mesure je m'enfonçais dans la foule qui dansait. J'aimais bien Kol Mikaelson, il avait été parfait même si je me doutais que son objectif avait été avorté par mes larmes. Enfin, à ce moment, emporté par le gout du sang et les vibrations de la musique. Plus rien n'avait d'importance.
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Mlle Briséis Petrova Mickaelson
FanfictionLes relations entre un père et sa fille a travers les yeux de celles-ci. Parfois tendre tantôt tumultueuse cette relation est parfois compliquée; encore plus lorsqu'il s'agit de vampires. Inspiré par la famille Mickaelson, les vampires originels de...