Mlle Briséis Petrova Mickaelson

Chapitre 19: Réconciliation charnelle

Coucou!!
Je suis vraiment désolé que les chapitres soient si court du coup je vais le suivant qui donne naissance à un petit duo atypique. J'ai réécris une partie de celui-ci car à la base il était écrit en version +18ans. Mais je n'ai pas mis cette fiction dans ce genre de catégorie donc vous avez quelque chose de beaucoup plus soft et donc plus court. J'essaierais de voir si je peux mettre l'autre version pour les majeurs que ça intéresse. 

Debout, devant la fenêtre. Je repensais à tout ce qui s'était passé, depuis que j'étais arrivée dans cette ville. Ma vie avait changé. Comme pendant ces mille dernières années. Je me revoyais perdre mon sang froid à l'évocation d'un seul mot. J'aurais dû lui régler son compte une fois pour toute. Mais, Mon père m'en aurait trop voulu ; Niklaus reste son frère et il l'aime. Malgré tous les coups tordus, que ce salopard a fait à sa famille, ils ont tous pour lui cet amour indéfectible qui permet de pardonner. Non, J'aurais dû, purement et simplement, ignorer sa remarque. Preuve que mon travail acharné pour me contrôler sur ce point n'avait pas été suffisant ; ou que ; ce passé était encore bien trop présent. Les humiliations de mon enfance étaient restées quelque part dans un coin de ma mémoire. Cette réputation de trainée m'avait suivie toute mon adolescence. Et pour échapper à ça j'avais décidé d'abandonner mes parents adoptifs pour fuir avec mon géniteur. Et devenir quelqu'un d'autre.
Soudain, un jeu de mot anodin me revint en mémoire. Alors que mon visage scrutait la nuit noire étoilée, je le prononçais machinalement à haute voix comme pour mieux comprendre son sens caché.
- La Corneille Assise sur la Racine de la Bruyère, Boileau de la Fontaine Molière.
- Poétique.
Damon n'avait pas fait de bruit en entrant dans ma chambre. Il remonta sur mes épaules mon châle jaune safran. Je n'avais pas répondu à sa remarque ; je n'avais même pas bougé. Il se planta derrière moi et passa ses bras autour de mes épaules.
- Tu vas bien ??
- Je... Je ne sais pas. Il y a tellement de sentiments qui se mélangent en ce moment !! Damon. Je pars demain matin. Je quitte la ville.
- Quoi !! Pourquoi ?
- Parce que je ne peux plus rester. Ma vie est ailleurs qu'ici. Niklaus Mickaelson me met hors de moi. Il me connait à peine et il sait déjà appuyer là où ça fait mal. Et puis j'ai des choses à régler.
- Elijah est au courant ?
- Personne ne le sait... à part toi.
- Très bien. Je pars avec toi.
J'avais beau lui dire que cela n'était pas utile qu'il pouvait rester près de son frère. Il ne voulait rien entendre après des excuses, des explications et même presque des supplications. Je cédais dans un léger sourire timide. Il s'était assis sur le lit et me tenait la main. Soudain il tira mon bras doucement vers lui ; ce qui me fit avancer vers lui. Il passa mon bras par-dessus son épaule et je joignis mon autre bras à son geste. Il posa alors ses mains sur mes hanches. J'entrepris alors de poser mes genoux de chaque côté de son corps et je m'assis sur les siens. Dans un même mouvement, nous rompions la distance qui séparait nos corps et nous nous embrassions tendrement.
Ce baiser me faisait un bien énorme. Et Damon était vraiment doué pour ce genre de choses. J'aimais me donner à lui. J'aimais qu'il me fasse sienne. Et cela m'avait beaucoup manqué ces derniers temps. J'avais envie de lui. Et je lui montrais en cherchant vivement. Damon appuya un peu plus ses baisers et ses mains me caressaient tout le dos, du bas des reins jusqu'aux épaules. Avec les miennes, j'agrippais sa nuque et tenait son visage avec l'autre. Quand nos lèvres se séparèrent, des petits gémissements sortirent instinctivement de nos bouches. Je plantai mon regard dans le sien.
Et ce moment fut magique. Les baisers, les caresses, que nous nous rendions me transportait ailleurs. Je me sentais libre comme jamais. Sous les doigts de Damon mon corps se cambrait il cherchait même instinctivement à être touché et embrassé en se mouvant sur le lit. Nous nous étions défaits de nos vêtements dans une hâte extrême. Nos gémissements de plaisir se faisaient ego. Faire l'amour avec Damon avait toujours été quelque chose d'exceptionnel mais cette fois-ci. Il y avait quelque chose de différent. C'était plus fort, plus sincère, plus sensuel, plus sentimental, plus romantique, plus tout ; c'était l'amour, le vrai. Le moment de plaisir passé, Damon, essoufflé posa sa tête au creux de ma poitrine. Tout aussi essoufflée que lui, je lui caressais machinalement les cheveux trempés par la transpiration due à l'effort. Toute aussi trempée que lui, ma peau collait à la sienne. Peu à peu. Nous reprenions notre souffle et le silence se fit.
- Je t'aime !! Me lança-t-il comme ça d'un coup.
Je fus toute surprise. C'était la première fois qu'il me le disait comme ça. Je sentais qu'il le pensait réellement. Je n'eus que ces mots à lui répondre. Avant que nous sombrions dans un profond sommeil.
- Ne m'abandonne plus.