Mlle Briséis Petrova Mickaelson

Chapitre 7: Damon Salvatore

Eté 2016, Je sentais le soleil me chatouiller les pieds. La nuit avait été chaude, dans tous les sens du terme. Je n'avais pas envie d'ouvrir les yeux. Confortablement installée dans son lit moelleux, je le sentais m'observer. Il adorait ça. Le matin s'était son rituel. Il se tournait vers moi et me regardait dormir. Je le sentis se lever avec précaution pour ne pas me réveiller. Je l'aimais comme une folle. Et il avait réussi à me convaincre de venir avec lui. Mystic falls. Le manoir Salvatore. Voilà où je venais de passer la nuit. Depuis sa mort, il n'était pas revenu. Elena l'avait marqué à vie. Mais bien que devenu vampire, la mort l'avait prise. C'était son destin, la mort. Il faisait son grand retour chez lui. Avec Moi, Briséis "Petson". Je sais, ce nom est ridicule, mais quand j'ai rencontré Damon Salvatore. J'ai su qui il était. Elijah m'avait tant parlé de lui. Il sortit de la chambre discrètement et je décidais d'attendre avant de le rejoindre en bas. Je me mis à écouter la conversation. Il retrouva Caroline dans la cuisine. Stefan et elle s'étaient mis ensemble. Et visiblement, ils avaient les oreilles très sensibles. Je me sentis rougir. Non mais franchement n'importe quoi !!! Ce sont eux, les bébés vampires, et c'est moi qui ai honte. Briséis, non de dieu ressaisit toi. Stefan arriva à son tour et j'entendis toute la complicité et la joie de se retrouver bien que la sobriété soit de mise. Pfff!!! Damon et son humour. J'aurais adoré voir la tête de Stefan quand son frère lui répondit que j'étais déjà morte !!! Soudain je me figeais un instant. Merde, Damon était amoureux. Il venait de leur dire. Puis, ils annoncèrent à Damon que Klaus avait quitté la ville juste après lui. Rebekah vivait avec Matt. Matt Donovan était devenu un vampire et il se contrôlait. Sérieusement, j'aimerais bien le tester personnellement. Elijah s'était installé ici auprès de sa soeur. La principale raison de ma présence dans cette ville. Entre temps, je m'étais levé et j'étais sur le chemin pour les rejoindre. Je les interrompis.

- On parle de moi !!!
Lorsqu'il me vit Stefan laissa tomber sa tasse de café ; il bredouillait des excuses, visiblement troublé. Caroline essaya de faire face même si ses yeux la trahissaient. J'aime cet effort fourni de sa part. Mais il était évident que je leur rappeler quelqu'un. Je me sentis alors mal à l'aise. Je les troublais et c'n'est jamais bon de commencer une relation, de n'importe quelle sorte soit-elle, de cette façon. Alors je m'enfuyais gênée. Et je filai dans la salle de bain de Damon. Il Fit une remontrance à son frère. Il se doutait ; et les deux autres l'avait vu également. J'étais une Petrova et loin d'être un double. Je ressemblais quand même beaucoup trop à Katerina et Elena. Plus de Katerina apparemment.
C : C'est fou, elle a tout d'Elena.
D : Non pas tout, elle est perfide et intelligente comme Katherine.
C : manipulatrice ???
S : Capricieuse !!!!
D : Ingénieuse avec le sentimentalisme d'Elena. Imaginez moi ça !!!! Je suis complètement dingue d'elle. Mais je veux savoir quel lien elle a avec Elijah.
Et re merde. Damon était d'un naturel suspicieux. Mais pourquoi fallait-il que je me décide à parler avec mon père cette année je ne pouvais pas attendre un siècle !!! Bref, cette journée était mal partie pour bien se terminer. Sous la douche, un sourire me vint aux lèvres en repensant à ma rencontre avec lui.
New York, Central park, 1h26 du matin. J'aimais me promener la nuit dans les allées de ce parc. Le jour c'était génial ; le soir, romantique !! La nuit, mystique. Je marchais dans l'herbe qui se couvrait de rosée. J'étais pied nus, j'adorais marcher pied nus dans l'herbe. Mes chaussures à la main, ma petite robe noire très courte. Je me sentais apaisée. Je me sentais d'une légèreté et j'avais l'impression d'être dans un doux rêve. Quand j'entendis un homme hurler. Je tournais la tête vers la direction d'où venais le cri, les veines noires sous les yeux apparurent immédiatement et les crocs sortirent instinctivement, j'étais en mode défense. Un autre vampire rodait dans le parc. Je me précipitais et je vis le pauvre sans abri, perdre ses forces sous les crocs d'un vampire beaucoup trop jeune pour se soucier des conséquences. Je propulsai l'ignoble imbécile et je sentis le pouls de sa victime se ralentir encore. Je me mordis le poignet et le porta à sa bouche.
- Je vais faire en sorte que votre vie soit meilleure.
Il était jeune et beau. Quel gâchis vraiment. Je lui brisai la nuque. William était devenu un fidèle un ami et il aimait ce que j'avais fait de lui. Quand à l'autre avorton, il se roua sur moi. Mais je lui fis vite comprendre qu'il avait à faire à un vampire bien plus vieux que lui. Je maitrisai sans peine Mais mon regard se posa sur ses yeux bleus. Je fus prise d'un grand frisson.
- Alors on fait quoi maintenant, Brunette !!! Tu m'envoie dans la tombe ou on se jette dans tes draps !!!
Sérieux ?! Mais, il se prend pour qui. Il me fit froncer les sourcils devant son audace. A califourchon dans l'herbe fraîche il profita de mon trouble pour me lancer dans un sourire en coin qui devait en faire fondre plus d'une.
- Damon pour vous servir !!! A défaut de me consoler avec le sang on pourrait prendre notre pied !!! Allez, je sais, vous craquez.
Il fut troublez quand mes veines disparurent et que mon visage repris forme humaine. Il me dévisagea puis se reprit et enchaina
- Vous avez perdu votre langue.
- Tu ne crois pas si bien dire.
Et je me perdis dans ses yeux, je l'embrassais fougueusement. Dans l'herbe fraîche, nous nous perdions dans le plaisir de la chair. Central park avait retrouvé son calme seul nos gémissements de plaisir.se faisait entendre dans la nuit étoilé.
Par la suite, ma relation avec Damon eu des hauts et des bas. Je lui mentais outrageusement et lui se confiait ouvertement. Au début, je trouvais juste qu'il était un bon coup. Et puis, l'attention qu'il me portait me le vit aimer. Mais, ce mensonge allait être révélé, je le sentais. Et rien ne serait plus comme avant. Je devais absolument voir mon père avant lui. J'avais d'importantes choses à lui dire.