Chapitre 27: Neige de sang.

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Coucou!!
Bon il reste neuf chapitre celui-ci compris, plus l'épilogue. Je ne pensais pas que ca irait aussi vite.


Tout était calme dans le chalet ce soir là. L'hiver s'était installé. Le froid et la neige nous avait obligé à quelques dépenses vestimentaires. Seule le feu de la cheminée éclairait la pièce. La journée se terminait. La nuit était sombre et froide. Il neigeait toujours. J'étais remplie d'une infinie tristesse. Elijah était installé depuis quelques heures dans le canapé. Il fixait les flammes de l'âtre. Sans s'en détacher. Il avait était silencieux toute la soirée, sombre. Je décidais d'aller le rejoindre. Je remontais mon châle sur mes épaules et je m'approchais lentement. Je posais ma main sur mon épaule.
- Je peux ?
- Bien sur.
Je pris place près de lui. Il ne changea rien à son attitude. Je le regardais, puis, je me mis à l'imiter.
- Je suis désolée, Papa.
Je ne savais pas trop quel geste de réconfort faire exactement Alors, je lui pris juste la main. Il ne tourna même pas la tête. Il se contenta juste serrer mes doigts qui c'était glissé dans la paume dans sa main.
La journée ne se terminait pas aussi bien qu'elle n'avait débuté, Le chalet avait revêtu ses habits d'hiver ; la neige s'était invitée. Le tapis blanc qu'elle formait sur le sol émerveillé Laura. Elle passait son temps le nez collé à la fenêtre. Etrangement aucun vampire n'était venu à notre rencontre depuis deux semaines. Elijah avait repris l'éducation scolaire de Laura. L'enfant avait beau être studieuse, La rigidité de l'originel dans l'enseignement l'ennuyait profondément. Mon père était un puits de connaissance si j'avais lu bon nombre d'ouvrages et avait moi-même une culture sur le monde large et diverse ; mon père était plutôt comme Google. Et il ne laissait rien passer. Elisabeth aimait beaucoup ça. Je pense qu'elle se découvrait même un petit faible pour le vampire. C'était assez cocasse de la voir rougir à chaque fois qu'ils avaient une sérieuse conversation et qu'Elijah la fixait. Les rondes autour de la maison étaient régulière Kol Damon et moi avions établi un planning. Mon père se chargeait à lui seul d'une grande partie de la nuit. Mais ce soir-là. Kol avait dû prendre le relais. Car dans l'après-midi, la journée était devenue un cauchemar.

.........

Laura Barbouillait encore la fenêtre de son nez et de ses doigts, lorsqu'elle s'en détourna un peu paniquée.
- y a quelqu'un dehors !!
- Non, il n'y a personne. Répondis-je en jetant un coup d'œil rapide par la fenêtre.
- Si, j'ai vu une ombre noire.
Elijah fit reculer tout le monde des fenêtres, puis, il sortit. Il ne vit personne. Il scrutait l'horizon tous les sens en éveil. Mais rien. Pourtant, il était sûr qu'elle disait la vérité. Il décida de rentrer quand il fut attaqué au moment de franchir la porte. Beth cria. Il tua son agresseur et Kol et moi sortirent pour lui apportait de l'aide, le cas échéant. Tous les trois nous observions le paysage. La neige tombée à gros flocons. La visibilité réduite. Le silence était pesant mais nous savions que nous n'étions pas seuls. Nous sentions une présence et il était impossible qu'un vampire isolé, vienne nous attaquer. Lorsqu'une silhouette apparue au loin.
- Oh non pas lui. Elijah, il n'aurait pas osé ??
- Niklaus est prêt à tout.
- Qui est-ce ?
- Marcel.
- Tu veux dire Le Marcel Gérard de la Nouvelle-Orléans !?
- Oui. C'est plutôt la personne à ses côtés qui m'inquiète.
En effet, en même temps que je faisais la connaissance de Marcel, qui s'avançait lentement vers nous ; je pouvais reconnaitre celle que j'avais tant détesté. Sarah était là. Mon regard se porta immédiatement sur mon père. Il tentait de garder une certaine impassibilité ; mais il était visiblement troublé. Sarah se tenait au côté du vampire créole. Elle semblait être son allier. Les bras croisés la jeune femme me ramena à des souvenirs que j'aimerais oublier. Elle chez mon père. Lui préférant rester près d'elle au lieu de me rattraper mais surtout elle venant me défier sur le campus.

La nuit était froide, il était 20H la bibliothèque fermait ses portes. Mes amis et moi sortions de nos quelques heures de révision.
- Bon et si on se changeait les idées ?
- Et tu penses à quoi ??
- Je sais pas. N'importe quoi !! Un ciné, un bowling, un resto ?? Non une soirée en discothèque.
- On peut se faire le resto, le bowling et le dancing !!!
- Ah Briséis Je t'aime tu sais.
- Ba voyons. J'ai juste besoin de me détendre. Tu as raison.
Finalement, nous avions réussie à nous mettre d'accord. Le temps de prendre une douche et on se retrouverait tous au bowling qui possédait un petit coin restauration très sympa. Je remettais mon écharpe et saluer mes amis. Je me retournais pour rentrer de mon côté. Mais quelqu'un m'empêcha de faire un pas. Juste devant moi. Je n'avais pas prêté attention à sa présence. Mais quand je la vis.
- Briséis ?!
- Oh non pitié.
- Je veux juste te parler.
- De quoi ? D'abord c'est étonnant que mon père t'ai laissé venir ; vu que tu es en danger hors de chez lui.
- Il n'est pas au courant.
- Excuse-moi, je dois retrouver mes amis dans ¾ d'heure maintenant. Je n'ai pas le temps de discuter.
Son insistance m'irrita. Elle se croyait vraiment tout permis pour venir jusqu'ici. Je regardais rapidement s'il y avait encore du monde autour de nous et je l'attrapais rapidement et à l'aide de ma vitesse vampirique, je la plaquais le long du mur. Ses pieds ne touchant plus le sol de quelques millimètres.
- Ecoute-moi bien Sarah je te trouve bien gonflé d'oser venir trouver un vampire. Tu n'as vraiment pas peur que je te tue.
- Je prends de la verveine.
- Je n'ai pas besoin de te mordre pour te tuer.
- Elijah t'en voudras à mort.
- Ca ne sera pas la première fois. Ni sûrement la dernière. En attendant qu'il me pardonne je me contenterais du plaisir de l'avoir débarrassé de toi.
J'appuyais légèrement sur sa nuque pour qu'elle en sente la fragilité. L'air lui manquant un peu. Je la lâchai d'un coup sec. Elle tomba au sol et j'entendis sa cheville craquer légèrement.
- Ecoute-moi bien, sale petite peste. Je me suis fâchée avec Elijah, a cause ton foutu jolie minois. On s'est réconcilié, mais il m'a bien promis que je n'aurais pas à te supporter. Alors reprend l'avion. Oublie-moi. Fais ton travail pour mon père et ne te mêles pas de ma vie.
Elle était restée, affalé, au sol. Je n'eut pas plus de pitié que ça et sous le coup de la montre, je disparue en un coup de vent à vitesse vampirique.
C'était sans compter sur la détermination de la jeune femme. Après une soirée sympathique où je n'ai fait que repenser à cette rencontre, dans les moments un peu plus calme. Je me réveillais d'excellente humeur. Un petit déjeuner rapide. Mes converses et hop au soleil. Enfin presque. Quelqu'un venait de frapper à la porte. Et quand je l'ouvris. J'ai cru que j'allais vraiment commettre un meurtre. J'étais dépité de voir que Miss « j'ai pas peur des vampires », viennent jusque chez moi.
- Nous devons parler.
- je croyais qu'on avait assez parlé hier soir.
- Vous ne mettrez pas vos menaces à exécution.
- Vous me connaissez bien mal.
- J'ai bien compris l'amour que tu as pour ton père.
- Comme je te l'ai dit hier soir !! Ca ne serait pas la première fois que je tue l'une de ses copines.
- Tu n'es pas sérieuse.
- Tu lui demanderas quand tu seras rentrée. Bon qu'est-ce que tu veux ?? Je dois aller en cours.
- Je voudrais que l'on s'entende toutes les deux. Je n'ai jamais voulu te prendre ton père. Elijah m'avait bien expliqué que tu étais tout pour lui.
- J'aimerais savoir comment tu as fait pour qu'il te mette au courant de mon existence. Même ses frères et sœur ne savent pas que j'existe.
- Il a juste senti qu'il pouvait me faire confiance.
- Suis-je bête !! C'est que mon père a tendance à accorder sa confiance à n'importe qui..
- Briséis je comprends que cela puisse être difficile pour toi. Mais je l'aime.
- Han !! Arrêtes, je vais vomir.
- Je comprends ce que tu peux ressentir. Tu n'as que lui depuis des siècles il est ton roc, ton appui. Il est ta force. Je peux concevoir que le partager te soit impossible. Ce que je veux dire c'est que je ne veux pas être entre vous mais avec vous.
Je la fixais de façon interrogative. Et un silence s'installa.
- Bon je vais te laisser réfléchir et aller en cours.
- Oui, c'est ça.
Sarah était partie aussi vite qu'elle était venue à ce si près, qu'elle venait de se tordre la cheville pour de bon cette fois je l'entendis crier de douleur alors que j'enfilais mon écharpe. Je sortis alors pour la rejoindre.
- Ouh une belle entorse.
- C'est de ta faute.
- Euh excuse-moi, de ma faute ?! Ah Oui !!? Et bien si tu étais resté tranquillement à Paris ça ne serait jamais arrivé.
- Londres.
- Londres ?? Que faites-vous à Londres. Non !! Ne répond pas je ne veux rien savoir.
Je me mordis le poignet. Et lui fit boire mon sang.
- Mon père le verra si tu boîtes, ça risque de pas lui plaire.
- Merci.
- Ok. Me résignais-je.
- Je veux bien consentir à te voir avec mon père et à accepter qu'il soit heureux près de toi. Mais je te prierais de rester à ta place. J'en ferais autant de mon côté.
- C'est tout ce que je demande ton respect. Je sais que tu es puissante.
- Si on est d'accord alors, Bon vol !!!


Je la regardais là, droite, aux côtés de notre ennemi. Je repensais à ces paroles. Et j'étais troublé visiblement autant que mon père. Jamais, elle n'aurait pu choisir de suivre Klaus. Mais alors, que faisait-elle avec Marcel ? Marcel justement. J'aurais besoin d'un cours de rattrapage. Je savais qui, il avait été. La période de la nouvelle-Orléans avait été longue. Les Mikaelson, créateurs de la ville. Ville que mon cher père m'avait interdit de venir visiter. Et pour une fois j'avais obéis sans discuter. Il y avait là-bas une trop grande concentration d'êtres surnaturels. Je connaissais Les loup-garou dont le bayou était le berceau et les sorcières En trop nombreuses congrégations. Avec la présence des vampires tous se disputaient la direction et l'appartenance de cette ville mythique. Je ne connaissais pas la Nouvelle-Orléans.
Marcel prit la parole. Il voulait Laura en échange de Sarah.
- Ils l'ont hypnotisé !! S'exclama Kol.
- Relâche-la Marcel. Ce combat n'est pas le tien. Ni le sien.
- Elijah. Tu as tout à fait raison. Le problème vois-tu c'est que Klaus m'a fait une proposition que je ne pouvais refuser.
- Klaus se joue de vous et vous le savez. Il ne vous donnera jamais ce qu'il vous a promis.
- La dernière Mikaelson. Très jolie voix. Mais cette voix est-elle plus honnête que celle de Klaus ? Je ne le crois pas. Je connais Klaus Mikaelson. J'ai décidais de lui faire confiance. Donnez-moi la gamine Et Elijah pourra récupérer son jeune et fragile amour.

La discussion fut un peu longue mais chaque camp restait sur sa position. Quand Marcel leva l'hypnose de sa seule volonté. Nous étions tous trois dubitatifs. Elijah sembla soulager mais lui indiqua dans un souffle de se méfier. C'était louche cette libération soudaine. La jeune femme s'élança vers nous lentement. Elijah s'avança vers elle de quelques pas, le souffle coupé. Lorsque Marcel sortit un pieu cranté assorti d'un espèce de crochet. Le sourire sournois du vampire à la peau sombre ne laissait aucun doute. Kol et moi interpellions Elijah mais tout se passa très vite. A peine le temps, de dire à Sarah de courir ou de s'approcher d'elle. Que, Marcel la poignardait violemment dans le dos. Dans le même temps, Kol et moi fûmes attaqué par deux jeunes vampires. Ce qui nous empêcha d'intervenir. Entendre mon père hurlait ce « non » me coupa dans mon élan, comme tous d'ailleurs. Marcel retira le pieu du corps de Sarah avec son cœur à son extrémité. La jeune femme tomba lentement sur le sol glacé. Elijah usa de sa vitesse pour se précipitait près d'elle. Le vampire créole retira lentement le cœur du pieu et le laissa tomber sur la neige aux pieds de mon père. La neige blanche se couvrit de rouge vif.
Marcel ne dit que quelques mots.
- Je suis désolé Elijah mais je n'avais pas le choix. Donnez à Klaus ce qu'il veut, ou vous perdrez tous ceux que vous aimez.
Puis, il disparut dans les flocons qui redoublaient d'intensité. Elijah tenait dans ses bras, le corps inerte de son dernier amour. Il été désemparé devant le corps desséchait de la femme qu'il aimait. Kol été entaillé au cou mais rien de grave m'avait-il assuré. Il guérissait déjà.
- Rentre. Je m'occupe d'Elijah.
- Mais...
- Briséis regarde-moi. Ce n'est pas ton job. Je m'occupe de mon frère, toi tu t'occupes de ceux qui sont dans la maison.

..........

- Tu veux boire quelque chose.
- Non merci.
- Tu es sur ?! Laisse-moi te faire un chocolat chaud.
- Comme tu veux.
Je lâchais sa main. Et je préparais dans le silence deux chocolats chauds. Assorti de chamallows. J'apportais les deux tasses bien chaudes pour ne pas dire brûlantes. Je tendis une tasse à mon père et pour la première fois, il leva les yeux des flammes. Et me regarda.
- Merci.
- Je t'en prie.
- Je vais bien.
- Tu en es sur ?
- Toi. Tu es là. Et c'est le plus important. Je suis très triste, ce soir. Je l'aimais vraiment. Mais, Sarah a fait beaucoup pour nous deux. Elle n'aimerait pas que je me laisse dicter par mes émotions. Et que je vous abandonne. Elle t'appréciait beaucoup ces derniers temps, vous auriez pu vous aimer.
- Si tu savais comme je le regrette. Je suis tellement désolée. Moi, aussi j'aurais pu l'aimer.
- J'irais jusqu'au bout pour vous protéger.
Il but une gorgée de Chocolat.
- HUMM... Il est vraiment bon.
- Tu me charries.
- Non, je suis sérieux, tu as mis quoi dedans ?
- Ben du chocolat !!!
Il me décrocha un sourire qui me rassura.
- Bon ok. j'ai ajouté un mélange de gingembre et de cannelle.
- Ton dosage est parfait c'est délicieux.
- Merci Papa.
- Merci à toi Ma chérie. La Maison est bien calme ce soir.
- Nous avons pensé que tu en aurais besoin.
- Pour me retrouver seul avec mes démons ?! C'est... charmant.
- Papa !!
- J'apprécie le geste. Mais ce n'était pas nécessaire.
- Tu en avais besoin.
Le silence reprit place dans la maison. Le bois craquait dans la cheminée. Et on entendait le vent soufflait de plus en plus fort dehors. Il devait neiger encore. Je m'approchais un peu plus de mon originel de père, jusqu'à me coller à lui. Parler n'était plus nécessaire ; il avait juste besoin que je sois près de lui.



Mlle Briséis Petrova MickaelsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant