Chapitre 13: Courage!!! Parle-lui. Partie 1

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Je m'éveillais tranquillement dans un lit bien moelleux. Je ne me souvenais plus de quand Kol et moi avions quitté la discothèque. Il m'avait ramené à la maison sûrement dans un état pas possible mais entière. Je sentis une main repoussait des mèches de cheveux. J'ouvris les yeux brusquement. Damon était assis sur le bord du lit. Il me souriait.

- Tu t'es bien amusé avec ton oncle à New York.
- Ca ne te regarde pas Damon laisse-moi.
- Je m'intéresse c'est tout.
Il m'énerva. Je me levais brusquement et je l'empoignais par le cou. Je le plaquais contre le mur tout ça à vitesse vampirique. Damon jouait à l'intéressé alors qu'il m'ignorait depuis son retour au manoir. Je lui fis comprendre clairement, que j'étais loin d'être comme Rebekah et que les douces paroles ne m'endormaient pas.
- Ecoute-moi bien Damon. A cause de toi, je suis brouillée avec mon père comme jamais en mille ans. Il m'a presque renié, parce que, par ta faute, la discussion a tourné au drame. Tu m'ignores ouvertement depuis qu'il t'a corrigé. J'avais besoin de toi de ton soutien de ton amour. C'est Kol qui a été là pour moi. Mais, c'est toi que je voulais. Tu t'en fiches très bien. Ne viens pas jouer les amoureux transis ; dégage. Laisse-moi tranquille. Et ne me provoque pas. Sinon, c'est moi qui t'arrache la tête. J'espère que ton cerveau de jeune vampire a bien enregistré tout ce que je viens de dire. Maintenant, tu sors de cette chambre et tu m'oublies.
Je le lâchais violemment et il sortit sans un mot, me laissant seule, avec mon amertume et ma colère.
Comment Damon Salvatore pouvait-il se laisser intimider ainsi. Il me fuit et puis reviens la fleur au fusil. Sérieusement, je lui dis ces quatre vérités et au lieu de dire « merde je t'aime », il se barre. Décidément, le seul homme bien que j'ai pu aimer, mise à part Ethan, a vécu dans les années 20.
Paris, 1922, jardin du Luxembourg. Je me promenais tranquillement dans ses allées. Quand un photographe m'interpella. Je n'avais pas du tout envie d'être prise en photo toute seule. C'était quoi cette nouvelle mode.
- La charmante demoiselle me ferait-elle l'honneur de poser à mes côtés.
Je reconnu sa voix immédiatement. Mon père était là. Je me retournais et lui sautais dans les bras. Il était d'une élégance folle. Avec les tenues de l'époque, et ma coupe au carré, je semblais plus vieille.
- Tu as changé de coupe de cheveux. Tu es très jolie, ma chérie. J'aime beaucoup
Et le photographe qui nous prenait pour un couple, était revenu à la charge. Bien évidemment, je ne pus refuser. Et voilà , les années 20 étaient à jamais figé sur papier classé. Ce fut la plus courte rencontre que j'ai eu avec mon père. Il me laissa cinq minutes plus tard. Klaus était à Paris et ils devaient se voir. Mickael avait presque retrouvé leur trace. « Reste ici si tu veux; mais sois sur tes gardes. Et n'hésite pas à fuir, si tu te sens en danger » Il ne s'attendait pas à me voir à Paris alors que je lui avais annoncé quelques jours plus tôt que j'étais à Prague. Il disparut dans la seconde. J'ai toujours gardé précieusement cette photo qui fait de nous deux, plus un couple. C'est vrai si on la regarde vite fait. Une bourrasque de vent, me l'arracha des doigts. Et je dus courir après hors de question qu'elle m'échappe. Quand un pied se posa violemment dessus.
- Je l'ai !!!
- Rendez-moi ça. Vous l'avez abimé. Vous auriez pu faire attention tout de même. Rendez là moi... Mer... ci
- OH !!! Excusez-moi damoiselle. Je suis désolé d'avoir du être aussi brusque mais le vent tourbillonnant ne m'a pas permis d'être plus doux. Au moins vous n'avez plus à courir.
C'est vrai. Mon côté hautain avait eu raison de ma gentillesse. Je m'en excusais et le remerciait bien gentiment. Il ne pouvait pas avoir idée de l'importance de cette image pour moi.
- Votre frère, je suppose vous vous ressemblez énormément. Je peux me permettre de vous inviter à boire un café ?! Je m'appelle Henri.
J'avais bredouillé un « oui », qui me valut une romance tendre et si parfaite. La première demande en mariage de ma vie. Jamais, je n'avais compris cet emportement que les jeunes femmes avaient quand elles recevaient une telle demande. Mais, quand Henri a fait la sienne. J'ai fondu en larmes dans des oui, oui, à la fois inaudibles et incompréhensibles. Il était parfait. Nous nous aimions de cet amour qui fait que les humains excitent encore sur cette terre. Puis, finalement, sa famille me ramena à la réalité. Entre, la préparation du mariage et les discussions du foyer, des enfants. Oui, Henri était de bonne famille et sa famille attendrait de ce mariage, des enfants. Et ça je ne pouvais pas lui en donnait. De plus, je ne vieillissais pas. Lâche et d'une tristesse infini. Je pris la fuite le coeur déchiré les larmes creusant mon visage. Je lui avais juste laissé une lettre sur la coiffeuse. J'avais du le briser en deux. Ses projets, ses bonheurs, son avenir, son amour !!! Moi, je m'évanouissais dans la nature. Elijah était occupé entre Niklaus et Mickael, trêve de courte durée avec ce frère.
Alors, que je rêvassais sous la douche. Stefan, frappa à la porte.
- Briséis !!! Il est 10H. Si tu veux aller discuter avec Elijah ne traines pas trop si tout se passe bien vous pourriez déjeuner ensemble !!! Briséis !! Ca va ??
- Oui je ne suis pas tout à fait réveiller. Merci Stefan.
Je sortis de la douche et je me préparais avec hâte. Je me sentais plus à l'aise. Kol m'avait redonné une certaine confiance. Qu'il le veuille ou non, je restais sa fille. Et Elijah devait l'entendre. Je descendis à vitesse vampirique et me plantait devant Stefan et Caroline. Je leur avais demandé de me prêter une voiture Stefan me tendit aussitôt les clés de la voiture de Caroline, qui m'indiqua je pouvais l'utiliser comme bon me semblait. Je pris les clés les remerciant d'un sourire et je partis en direction de chez les Mikaelson.



Mlle Briséis Petrova MickaelsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant