Chapitre 33: Quand la mort rôde... Partie 1

103 3 0
                                    


- Où est Rebekah ?
- Ca te manque de ne plus avoir d'infos ?
- Répond à ma question.
- Répond d'abord à la mienne.
- Ecoute-moi bien Briséïs. Je ne voudrais pas que tu perdes tous ceux que tu aimes. C'est affreux. On ne s'en remet pas. Je sais de quoi je parle.
- A qui la faute, si tu as tout perdu.
- Je te propose une solution amiable. Laisse-moi Laura, et personne d'autres ne va mourir.
- Tu veux dire, en plus de Damon et de Rebekah.
Il y eu un silence de sa part qui en disait long. Je l'imaginais en train de bouillir de rage.
- Très bien. Je t'ai envoyé un petit cadeau qui ne devrait... Ah !!! Qui est déjà arrivée on dirait.
Quand, j'entendis la sonnette en même temps que les mots de mon oncle. Je fis instinctivement le tour des visages que j'avais devant moi. William et Elisabeth n'étaient pas rentrés. Et l'affolement, que je ne pus réprimer, s'empara de moi.
- Oh non. Kat emmène Laura.
- Pourquoi ?
- Ne discute pas !!! Lui hurlais-je dessus. Elle s'exécuta sous la violence de l'intonation. Je me dirigeais en même temps et mécaniquement derrière la porte. Je l'ouvris toujours le téléphone à l'oreille.
- Tadam !!! Fit Klaus dans le téléphone quand j'ouvris la porte.
Je vis Elisabeth. Elle avait l'air complètement agar comme une fille qui vient de se droguer pour la première fois et qui ne sais plus vraiment qui elle est. Elle tenait une boite en carton. D'abord, je poussais un OMG de soulagement. Puis, je voulus la faire rentrer. Mais elle refusa.
- Tu dois d'abord ouvrir ça. Puis, elle se mit à trembler comme une feuille. Et des larmes commencèrent à couler sur son visage blanc. Elle me semblait frigorifiée. Je voyais bien qu'elle était sous l'effet de l'hypnose. Alors, je voulais abréger ses souffrances au plus vite et j'ouvris la boite. Quand je vis ce qu'elle contenait, je ne pouvais plus rien dire. Je ne pouvais plus réagir. Seule des larmes coulaient le long de mes joues. Toutes ces images me revenaient en mémoire. Tous ces moments passés entre nous, New York, Central Park, Damon, ce bar avec Kol, cette danse, ces retrouvailles. Niklaus venait de m'offrir sa tête en cadeau. J'avais peur pour Elisabeth et c'est William qu'il a pris. Beth venait de s'effondrer totalement. Elijah l'avait rattrapé avant qu'elle ne s'écroule et il la rentrait dans la maison. Au même moment, Klaus me provoqua.
- Je voulais t'envoyer son cœur, mais, je me suis dit tu aurais un peu de mal à le reconnaitre.
- Je vais te tuer Niklaus. Tu entends !! Je vais TE TUER. Tu veux la guerre très bien. Tu vas l'avoir rendez-vous à Mystic Falls C'est là que tu es devenu un sale monstre ; c'est là que je te tuerais.
Sans attendre, qu'il ne dise un mot, je raccrochais et j'envoyais le téléphone se fracassait contre le bitume de la route. J'allais définitivement le ruiner en l'écrasant de rage avant d'hurler au ciel les bras en croix. Comme si dieu écouterait la plainte d'un vampire. Je m'effondrais lourdement sur le sol glacé. Mes genoux n'ont pas du tout aimés mais, la douleur était la douleur de mon cœur qui saignait une nouvelle fois, pour quelqu'un que j'aimais éperdument. J'avais rencontré William le même soir que Damon. Et ils venaient de me quitter tous les deux à quelques semaines d'intervalle. Je n'avais même pas imaginé lui dire en revoir.
Alors que, j'étais à genoux au milieu de la rue Un certain vampire qui commençait à avoir l'habitude me rejoignit. Cette fois, il me prit dans ses bras et ne disait rien. Il attendit calmement que je m'exprime. Il eu même un geste qui me surprit. Kol me caressait les cheveux comme Elijah l'aurait fait. Mon père s'occupait de Beth et c'est lui qui avait demandé à son petit frère de prendre le relais. Je le su bien après. Ce soir-là, j'allais m'endormir dans les bras de mon papa. Mais pour l'instant, j'étais dans les bras de celui avec lequel j'étais lié.
- Kol, je ne peux pas. Je ne peux plus. Je viens encore de perdre quelqu'un. Il a tué William. Il n'a vraiment pas de cœur. Je l'ai rencontré en même temps que Damon. Et ils m'ont quitté tous les deux. Je dois empêcher les filles de combattre.
- Je sais que ton cœur est de nouveau brisé. Tu n'as pas eu le temps de recoller tous les morceaux. Mais les filles sont tes descendantes, elles ont ton caractère. Et je crois que tu dois les laisser décider.
- Je ne veux plus perdre quelqu'un, je vais le tuer comme ça tout sera terminé.
- Bon Ecoute, avant d'aller en mission suicide tuer mon immortel de grand frère, j'aimerais que tu rentres à la maison. Les voisins vont appeler la police et on sera obligé de les tuer.
- Je me suis cassé les genoux en tombant.
- Ben voyons, ça ne m'aurait pas étonné, on aurait dit que tu voulais plonger dans le sol. Mais le bitume n'est une piscine, Bri chérie. Allez viens, je vais te porter.
Kol me souleva comme si, il soulevait un plume. J'enfouis ma tête dans son cou et nous rentrions au chaud.
L'originel me déposa délicatement sur le canapé. Mon père vint s'asseoir près de moi. Il me demanda si j'allais bien. Je lui répondis en hochant la tête positivement. Je lui demandais des nouvelles de Beth, que Caroline et Katherine emmenait se reposer après le traumatisme que Klaus lui avait fait vivre. Elijah lui avait demandé, sous hypnose, de tout lui raconter. Il savait que sous hypnose, s'était plus facile. Ensuite, il l'a libéré et elle s'est effondrée. Stefan jouait avec Laura. Je crois qu'elle comprenait très bien ce qui se passait et même si nous voulions tous la protéger, la mort faisait malheureusement partie de sa vie. Kol expliquait à Arthur la situation exacte. Je sentais mes os se re-souder. Il y avait bien longtemps, que mes os n'avait pas connu ce genre de problème. Et, j'avais oublié à quel point ça faisait mal. Heureusement que les vampires guérissent vite. C'est toujours ce qui m'a le plus surpris chez les loups-garous à chaque transformation, ils doivent subir la douleur de tous leurs os qui se brisent. Moi, je me serais suicidé si j'avais fait partie de cette espèce. C'est la seule chose que j'admire chez eux. Mais, là, je m'égare. Je voyais dans les yeux de mon père qu'il voulait que je lui parle de ma conversation avec Klaus. Malgré le fait qu'il l'avait entièrement entendu ; que dis-je ; écouté comme tous ceux qui le pouvaient.
- Je vais le tuer.
- Comme si tu le pouvais chérie.
- J'ai un pieu.
- Ca ne suffira pas.
- En chêne blanc. Ca tuera son côté vampire. Et comme la pleine lune est loin d'être arrivée, il n'aura pas la force.
- C'est mon frère. Chérie, je sais combien il te blesse, je ne peux pas me résoudre à perdre l'un de vous deux.
- Tu comprendras ce que je ressens comme ça. Il n'y a pas d'autre solution.
Elijah baissa la tête pour éviter que la discussion ne s'envenime entre nous. Il décida de laisser la discussion en suspens pour le moment. Il appela son subordonné et lui demanda de ramener les filles. Il lui expliqua qu'il y avait eu un problème, et qu'il voulait les voir sous ses yeux. Maud, Tess, Erica, Marge et Lena me manquait terriblement soudain. J'essayais de voir ce que faisais Kol et Arthur, mais, je ne pouvais pas me retourner assez pour les voir suffisamment. Puis, Arthur demanda poliment à Elijah si, il pouvait prendre sa place. Elijah lui céda sans faire de manière un baiser sur le crâne ; et mon père quitta la pièce. Arthur me tendit une tasse. Dedans un liquide rouge, un peu comme le thé, mais sans thé, justement.
- J'ai du expliquer à Kol tout ce que je mettais dedans.
Je connaissais Arthur assez bien pour savoir que jamais ce genre de recette finirait entièrement entre les mains d'un vampire. Je lui souriais de manière complice. Il y répondit et finit par s'asseoir. Je connaissais parfaitement cette tisane, j'y avais déjà eu recours. Elle apaise énormément l'esprit. Elle permet aux personnes qui en boivent de voir les choses plus clairement et parfois même l'avenir proche. Je ne connais pas la recette. Mise à part, le soupçon de verveine, qui ne fait pas grand mal aux vampires qui y sont habitué, au jasmin, qui la parfume agréablement, je ne peux vous dévoiler le reste des ingrédients. En plus de ceux que je ne connais pas. Je sentais Kol nous fixer. Je crois qu'il était très sceptique envers cette « tisane ». J'en bus une gorgée et quand il vit que je ne souffrais pas de la verveine. Il se détendit.
Arthur entama alors la discussion que nous devions avoir. Il comprenait très vite que ce qui nous liés Kol, moi et Laura devait être délié très vite. Il m'apprit qu'en parlant avec Laura, il s'était aperçut que quelqu'un savait déjà qui, elle était, parce qu'il pensait qu'elle était surveillé de très près. Il m'indiqua qu'un sorcier nous avez liés forcément à notre arrivée à San Francisco. Et il ne pensait pas à Klaus. Arthur me fit froid dans le dos. Si, j'étais resté à Mystic Falls, rien ne serait arrivé. Arthur m'appris autre chose. Il pensait que Laura avait hérité des pouvoirs de ma grand-mère. Et, il était presque sûr que pour cette raison, des sorciers la voulaient. Je ne m'en aperçus pas de suite, mais cette révélation allez changer beaucoup de choses. Arthur voulait faire un test avant de nous délier. Il voulait savoir si j'étais d'accord. Je lui répondis « oui » sans hésitation
- Faisons-le maintenant.
- Il me faut de l'aide avec Beth, elle perd la tête. S'exclama soudain Katherine du couloir
- Kol !!! Faites réchauffer la tisane et donnez-en une tasse à Elisabeth. Ah !! Et ajoutez une pincée de cannelle. Dans la tasse bien sûr.
- Une pincée, Ok !! Et faudra arrêter de un : de me prendre pour un imbécile et de deux : de me prendre pour votre cuisiner, Arthur.
Le sorcier se pinça les lèvres pour ne pas rire. Je lui souriais rapidement.
- Après, vous pourrez aller chercher Laura et venir ici tous les deux.
- Pourquoi, tu as rajouté de la cannelle dans la tisane d'Elisabeth ?? Lui demandais-je
Arthur eu une réponse claire. Elle est humaine. Moi, je n'en avais pas besoin puisque normalement un vampire ne ressent pas les goûts. Même si, les vieux, très vieux vampires le ressentaient légèrement. Sa tisane est acre sans cannelle. En plus, en cette période hivernal ça lui rappellerais les fêtes de fin d'années.
- Elle verra l'avenir proche comme moi ?
- Tu verras ce que tu dois voir. Elle verra ce qu'elle doit voir.
- Pourquoi ??
- Elle n'est pas prête.
- Prête à quoi ?
- Je crois que tu le sais déjà.

Laura serrait les dents en fermant les yeux au moment où Arthur lui entailla la main. Aussitôt Kol et moi avions la main droite en sang. Je mélangeais mon sang au sien et elle guérit aussitôt. Maintenant, il était venu le temps de le faire en sens inverse. Kol n'hésita pas il se trancha la paume de la main. Pour moi, cela ne changeait rien, je saignais. Laura, en revanche, n'eu rien du tout. Alors, je pris rapidement la dague de Kol et je me retranchais l'autre main. Kol laissa échapper un juron. Ce qui fit rire l'enfant qui était près de nous.
- C'est bien ce qui me semblait. Le but n'est pas de la blesser mais de vous empêcher de la protéger en vous liant l'un à l'autre il vous affaiblisse. Et quand elle est malade. Elle vous affaiblit. Vous êtes incapables de quoi que ce soit. Les sorciers sont malins.
- Arthur, Tu penses qu'ils m'observaient le jour où Laura et moi avons été attaqués par des vampires.
- Je pense oui. Ils n'ont pas agi pour cette raison. Ils connaissent la menace. Et Niklaus Mikaelson n'est pas un inconnu dans le monde de la magie. Ils savent surement que si votre frère était au courant que des sorciers cherchaient à lui barrer la route. Ils seraient condamnés.
- Tu peux nous déliés n'est-ce pas ??
- Oui Bri, je peux mais ce qui fait votre faiblesse, peut aussi faire votre force.
- Défait-le.
- Attends, il a raison ! Tenta Kol.
- Défait-le. Exigeais-je.
- Très bien. Mais je ne peux pas le faire comme ça. Il faut plusieurs choses.
- Je vais vous aider Arthur. Commenta mon père.
Ils partirent s'isoler afin de faire la liste pour voir si c'était faisable. Laura avait la dague dans la main et s'amuser à coller la pointe sur le bout de ses doigts. Aussitôt l'originel et moi ressentions les petits picotements. Kol l'interpella les mains sur les hanches en lui demandant ce qu'elle faisait.
- On le refait !?!
- Non, mais, ça va pas, petite peste. Va, file dans ta chambre. L'autorité de Kol sur Laura était étonnante. Le petit doppleganger fit la moue. Et partait en direction du couloir. Mon cher oncle la retint.
- Attends un peu, petit monstre.
- Quoi, en-co-re !!!! Souffla exagérément la petite fille
- Hey !!! Ne me répond pas comme ça. Donne-moi ce que tu as dans la main. Allez !! Et plus vite que ça !!!
Laura souffla et se rendit à l'évidence devant la main tendue de Kol. Elle lui tendit la dague. Elle quitta la pièce. Et arrivée à sa chambre. Hurla à notre attention avant de claquer la porte.
- J'EN AI MARRE !!!!!!!
Kol posa la dague sur la table basse. Après avoir soufflé d'exaspération.
- Cette enfant a trop pris en confiance. C'est quoi cet affront à l'autorité. Va falloir revoir les règles premières, ici.
- Kol !!! Tu lui manques; et puis comme tu l'as dit, c'est une enfant!! C'est dans leur nature de braver l'autorité des adultes.
- Tu as raison. Je ne lui ai pas porté beaucoup d'attention ses derniers temps. Je vais devoir me rattraper. Je préviens tout le monde en cas de problème. On sera sur le stade. Il quitta la pièce après m'avoir embrassé sur la joue. Un baiser qui me fit vibrer jusque dans le bas du ventre. Katherine vit très bien mon trouble. Elle me proposa de sortir. Et invita Caroline et Beth qui s'était bien remise mais cependant elle se sentait toujours un peu fébrile.


Mlle Briséis Petrova MickaelsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant