Chapitre 29: Once upon a time

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- Il était une fois, dans un royaume lointain à une époque dont les hommes ne se souviennent pas.
- Tu peux me raconter des histoires de vampires. J'aime pas les princesses.
- Comment ça tu n'aimes pas les princesses ? Toutes les petites filles aiment les princesses ?! Et puis, je n'ai pas encore parlé de princesse !!
- Non pas moi. Et Kol, il me raconte toujours des histoires de vampires de son passé. J'adore !!
- Ah oui !?! Kol fait ça.
Laura me regardait avec des yeux ronds suppliants et un sourire de petite fille maligne.
- Kol et moi devront avoir une discussion.
Elle se pinça les lèvres. Puis, la porte de la chambre s'ouvrit doucement. Elijah pointa le bout de son nez.
- Je peux te parler ?
J'inclinais la tête dans un oui. Et promis à ma petite descendante de revenir vite. Je quittais la chambre. Mon père et moi descendions les escaliers. Je croisais Kol. Je lui conseillais d'éviter les histoires de vampires. A son sourire enjôleur, je compris qu'il n'avait pas l'intention de m'obéir. J'en conclue que nous aurions à en discuter plus sérieusement.
Mon père m'emmena dans sa chambre. Et je m'installais sur le lit.
- Que comptes-tu faire ?
- Je n'en sais fichtre rien. Je soufflais en regardant par la fenêtre.
- Le plan de Katherine est excellent. Elle a toujours eu un coup d'avance.
- Oui surtout avec les hommes.
- Briséis !!!
- Quoi ??
- Il vous faut des renforts.
- Et tu sais où en trouver ?
- Rebekah ne suffit pas.
Rebekah. Oui !! Quelle surprise cela avait été ; de la voir débarqué dans notre camp. Kol pourtant n'était pas aussi ravie que nous.
Elle était arrivée un soir. A l'heure du diner. Elle avait constaté que le plan mis en place par Katherine était très efficace. Enfin, bref.
Lorsque Katherine avait exposé son plan. Nous devions tous nous transformer en guerrier. « La meilleure des défenses c'est l'attaque. » Le but était de ramener les forces en présence à égalité. Mais Klaus est puissant. Il a une sacrée armée avec Marcel à ses côtés. Katherine avait donc choisi de commencer par là. Pour rétablir les forces, il nous fallait décimer son armée et monter la nôtre. Je m'étais farouchement opposé à transformer des innocents et puis, non sérieusement, on se serait donné rendez-vous en pleine campagne dans la neige. Deux clans de vampires qui se battent pour sauver une gamine ; j'avais vu ça dans Twilight. Non merci, nous ne sommes pas des vampires ridicules. Mais Katherine m'expliqua que ce n'était pas son but. Son but à elle était juste de réduire les troupes de Marcel qui gonflaient indéniablement les rangs de l'hybride. Où ? Quand ? Comment ? C'est Rebekah qui nous apporta cette réponse. Katherine avait appelé Stefan. Avec sa délicatesse légendaire, Katherine lui avait proposé une solution pour en finir comme il le voulait avec son état vampirique. Il pouvait venir aider. Mes nouveaux amis ne se privèrent pas. Ils rappliquèrent aussi vite. La fraicheur de Caroline me fit un bien fou. Elle était enjouée et essayait d'apporter un peu de joie dans notre petit groupe. Quand Stefan me prit dans ses bras. Je sentis cette sécurité qu'il me manquait tant venant d'un ami, bien plus qu'un ami, un beau-frère qui ferait n'importe pour sa petite belle-sœur. Ce jour là, nous avions passé l'après midi à jouer dans la neige. Même Elijah avait participé à la guerre aux munitions de boules de neige. Katherine et lui s'était beaucoup rapprochés et ils avaient beaucoup discutés.
Katherine nous appelait « le commando ». Vous imaginez bien les têtes dépités de Damon et Kol. La mine moqueuse, mais discrète d'Elijah, La joie de Caroline. Il avait l'air ridicule ce surnom. Il prit tous son sens quand Rebekah nous parla de la Nouvelle-Orléans.

...........

En effet, c'est un petit commando qui débarqua à NOLA. Damon, Kol, Rebekah, Stefan, Katherine, et moi, avions fait le chemin à vitesse vampirique. Je ne connaissais pas cette ville mais mon père me l'avait expliqué autant de fois qu'il fut nécessaire pour que j'eu l'impression d'y avoir toujours vécu. Kol, et Rebekah était chez eux. La nuit était claire, chaude. Les rues étaient désertes. Mais Kol et Rebekah savaient où trouver les vampires de Marcel. Tous les six, nous marchions d'un pas décidé dans le quartier français. Tous vêtu de noir, afin de passer le plus inaperçue possible. La nervosité, faisait ressortir nos veines. Nous nous étions fait les crocs dans un bled des alentours. Notre plan n'avait aucun accro, il était parfait. Trois groupes de deux. Et le massacre commençait. Tapis dans l'ombre, nous espionnions nos ennemis avant de les envoyer dans l'autre monde. Méthodiquement, rapidement, froidement. Des vampires des vrais ; qui tue d'autres vampires oui ce n'est pas terrible. Mais l'enjeu était phénoménal. Nous venions de décimer les troupes Marcel. J'avais fait équipe avec Kol. Il n'avait pas voulu que je reste avec Damon. Il avait décidé qu'il était le seul à pouvoir me protéger. Il l'avait promis à Elijah. Et comme en plus, il n'avait pas confiance en Rebekah. Je fis comprendre à Damon qu'il serait mieux avec une originelle. Katherine, quant à elle, était aux anges de faire équipe avec Stefan. Chacun avec sa personnalité propre, imaginez un peu ce que cela a pu donner. Maintenant, nous étions tous sûr d'une chose. Marcel serait en pétard et Klaus serait encore plus énervé de devoir supporter son allié dans un tel état. Nous avions déclenché un ouragan et prenions un ascendant psychologique. Parce que, nous aussi, nous savions ou les trouver et comment les détruire. Le problème venait de se présenter comment allions-nous, nous renforcer quand mon père me surpris comme jamais il ne l'avait fait auparavant.

..........

- Je sais que Rebekah ne suffit pas. Et puis, de toute façon avec Kol, ils ne se font pas confiance ; donc ça ne peut pas marcher.
- J'ai fait quelque chose ; pour laquelle tu vas surement me détester.
- Je n'aime pas ce que tu me dis là, Papa.
Il ouvrit la fenêtre et sauta dehors.
- Suis-moi.
Je sautais par la fenêtre avec un air suspicieux et interrogateur qui me value une réprimande.
- Arrête de me fixer, je déteste ça.
- Et moi, je n'aime pas, quand tu es aussi mystérieux.
Mon originel de père continuait de marcher vers le stade sans me regarder. RRRR que je détestais ça. Arriver au milieu du stade, il se mit à regarder sa montre.
- Je peux savoir ce qu'on attend ??
- Ils ne vont tarder.
AAAAHHHH !!! Mon père évasif, je l'étranglerais si je pouvais. Ce n'était pas la peine que je lui demande « Qui ; ils ? » il m'aurait surement répondu « Tu verras en tant voulu ». Alors, je levais les yeux au ciel tout en levant les bras à l'horizontal avant de les laisser retomber de dépit. A peine 5 minutes, après son dernier mot, Je vis des ombres apparaitre. Beaucoup d'ombres. Tout autour de nous. Nous étions encerclés. Une vingtaine peut-être ?! Non. Une trentaine plutôt. Des vampires ; tous. Je regardais mon père.
- Tu m'explique maintenant !!
- Beaucoup me sont redevables. Ils ont une dette. Je leur ai proposé la liberté en échange de leur aide. Ils savent qu'ils peuvent en mourir.
- Génial !! Et tu es de vraiment pouvoir leur faire confiance ? Ils sont assez âgés ? Et, en effet, je n'aime pas trop ça mais bon.
- Ce n'est pas de ça que je te parlais.
Un homme noir, à l'allure d'ancien esclave, s'approcha.
- Elles sont prêtes.
Elijah fit un signe de tête affirmatif. Il ajouta à mon attention.
- C'est pour ça... Que tu vas me détester.
Je vis alors six silhouettes se démarquer des autres. Ma bouche s'ouvrit de stupéfaction quand je les reconnues. A ce moment, j'avais l'impression que mon cerveau s'était bêtement mis en pause. Je ne savais pas quoi penser. Je ne sais même pas si je pensais tout simplement.
Maud, me souriait tendrement. Brittany avait l'air encore plus garce. Marge allait revoir sa fille et sa petite fille. Lena paraissait d'une intelligence folle, il est vrai qu'elle était très douée. Tess et Erica étaient méconnaissables. Les jumelles me donnaient cette impression de machines à tuer.
Je croyais qu'elles étaient mortes. Elijah n'avait laissé aucun doute. « Elles n'ont pas souffert. » Je me souviens clairement de ses mots. Il m'avait donc menti. Il faudrait vraiment qu'on arrête ce petit jeu avec mon père. Ce n'est pas très sain. Mais je ne lui en voulais pas autant qu'il ne puisse le croire. Elles n'étaient pas mortes. Enfin si, d'une certaine manière. Toutes les six étaient devenues des vampires. Et elles allaient combattre à nos côtés.
"Il était une fois, Une jeune femme et ses descendantes. Toutes étaient des vampires. Voici le récit de leur tragique destinée...."


Mlle Briséis Petrova MickaelsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant