Chapitre 35: Quand la mort rôde... (partie 3)

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Hello!!!
Voici le dernier chapitre de cette fanfiction. Voilà c'est la fin. J'espère que vous avez apprécié cette histoire.   Il restera encore l'épilogue et ca sera définitivement fini. Merci à tous de m'avoir lu.

  

Je faisais face à mon oncle. Le combat avait commencé depuis un moment et il avait bien préparé sa victoire. J'étais acculée. Personne pour m'aider. Nous étions tous éparpillés dans la forêt où Klaus avait réussi à nous amener par la force des choses. Je cherchais mon père du regard mais personne. Katherine non plus. Plus loin, elle était de Klaus, mieux c'était. J'étais seule face à lui et tout allait se finir maintenant. Je savais qu'il allait me tuer. Le pieu à la main. Et moi, rien qu'une pauvre dague qui ne lui ferait l'effet que, d'une égratignure. Je le savais. Je le regardais. La peur dans les yeux, la rage au ventre. Je n'avais plus aucunes certitudes. En garde, les genoux légèrement fléchis levant constamment les pieds, pour éviter de m'enfoncer dans le sol boueux que la pluie avait créé. Le buste en avant un peu à bout de souffle par la course et la panique qui s'emparait intérieurement de moi. Le bras droit, qui tenait la dague légèrement en arrière du corps prête à percer le cœur de l'hybride. La main gauche en avant comme pour protéger mon corps, ou, lui conférer un équilibre. Ma main était ouverte, paume vers le sol, les doigts légèrement écarté. Je revoyais les images de ma vision de mon propre futur qui été, maintenant, mon présent. Ma mort approchait et je ne pouvais rien y changer ; car tout se déroulait exactement comme dans ma vision. L'effroi dans mes yeux faisait sourire le plus irritable des Mikaelson. Et ce depuis notre retour à Mystic Falls.

..........

Trois jours plus tôt. Nous arrivions tous à Mystic Falls. L'accueil que nous reçûmes au manoir était, comment dire, quelques peu, glauque. Une croix était dressée sur le gazon en face la porte. Nous sortions, tous, des voitures, effarés. Matt y été crucifié ; un pieu dans chaque poignée. Et un dans le cœur. Matt avait toujours était sympathique. Jeune vampire réservé, il avait acquis de ses expériences vampiriques, une technique de contrôle sur sa soif de sang que je lui enviais un peu. Car moi, dans ma jeunesse, je fus incapable de me contrôler ainsi. Il était fou amoureux de Rebekah, et elle avait trouvé un certain équilibre, auprès de lui. Il l'aimait pour ce qu'elle était, pas sur ce qu'elle paraissait être. J'avais beaucoup de peine de voir cette scène. Il ne méritait pas ça. Stefan était sorti de la maison, le visage blême. Il annonça à Elijah, que le pauvre avait été aperçu, le matin même, par Caroline. Elle était dévastée. Alors que tous restaient hypnotisés par la scène, j'embrassais Stefan et j'entrais dans la maison pour y retrouver Caroline. Il était de mon devoir d'être, aujourd'hui, l'amie qu'elle avait toujours espéré trouver. Katherine aussi fut un peu choqué, et comme à son habitude, elle réagit avec de l'indifférence ordonnant aux deux hommes de nous débarrasser de ce spectacle morne. Alors qu'elle ouvrait le coffre de la voiture. Le message de Klaus était clair. Il nous tuerait tous. Le soir même, le diner était silencieux et tendue. Chacun allait se coucher de bonne heure. Quant à moi, je me retrouvais dans la petite pièce où j'avais oublié la photo de Laura quelques mois plus tôt. J'avais piogé deux, trois bouquins dans la bibliothèque et je m'étais installée confortablement dans le canapé. Concentrée sur ma page, je n'entendis pas Caroline arriver. Quand elle me sortit de ma concentration, en prononçant mon nom.
- Je peux te déranger ?
- Oui ; bien sûr. Comment te sens-tu ?
- Je ne sais pas trop. Klaus est un véritable monstre. Il a tué le seul être qui comptait plus que tout à mes yeux. Et qui appartenait à un passé qui maintenant me semble être une autre vie. Et pas la mienne.
- Je comprends. Je suis désolée pour Matt. Je l'aimais bien. Il faisait partie de ceux qui m'ont bien accueillit ici. Et que j'aimais bien. Le jour où Rebekah sera dé-daguée elle va souffrir énormément.
- Elle t'a bien fait souffrir en tuant Damon ! Comment peux-tu avoir de la peine pour elle.
- Parce que tu vois ce bouquin, je l'ai lu des milliers de fois. Et à chaque fois, j'oublie rapidement ce qu'il dit. Ne fait à ton ennemi, ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse. Voilà, ce que j'en retire. Il est temps de le mette en application ce précepte. Elle va souffrir comme moi. Mais tout comme moi, ce n'est pas la première fois. Je ne veux pas me ravir de sa peine. Elle ne s'attendait pas à tuer Damon. Elle voulait juste se débarrasser de Kol. Qui ; aurait pu prévoir que Damon allait encore jouer les héros ??
Caroline me regardait avec attention. Je voyais cependant, qu'elle était plus ou moins d'accord avec moi. Elle me demanda si elle pouvait m'en « piquer un », en lêcant des yeux les livres posés sur la table. Une question me taraudait mais je n'osais pas la poser. Alors je replongeais en silence dans mon bouquin.
- Oui. J'ai peur de mourir.
- Pardon ???
- C'est bien ce que tu cherches à savoir ?? Non ? Me murmura-t-elle.
- Oui, mais...
- Je sais que nous allons tous en mission suicide. Et oui, je suis déjà morte. Et ça me fait peur de mourir pour de vrai, cette fois.
- Caroline. Regarde-moi. Tu ne vas pas mourir. Je ferais tout pour que ça n'arrive pas. Nous allons tuer Klaus.
- Nous allons tuer Klaus. Elle me sourit et rajouta en replongeant son nez dans le livre qu'elle avait pris.
- Toi non plus ne te fais pas tuer, ma nouvelle amie risquerait de me manquer.
- J'essayerai.
- Parfait !!
- Parfait.

Le lendemain, rien de très particulier ne se passa. A quoi bon, préparer un plan. Tout ce que nous avions à faire c'était penser, songer, stresser, imaginer le pire, prier pour certains, affuter les réflexes pour d'autres, et pour tous prendre un maximum de puissance donc boire un maximum de sang. Nous étions tous tendus. J'eu une rapide entrevue avec Katherine. Mon père en était inquiet, je le voyais dans son regard. Je passais une grande partie de la journée près de lui. Maud, Tess et Erica étaient sorti s'entrainer dehors avec Beth. Elijah leur avait interdit de s'éloigner. Mais en bonne Petrova, qu'elles étaient toutes un peu, elles s'étaient dirigées en dehors de la ville. Quand mon père s'en aperçut en fin d'après-midi ; l'orage gronda et je savais très bien qu'il éclaterait dès qu'elles franchiraient le pas de la porte. Sauf que, quand la porte s'ouvrit avec fracas. Et que Beth et Maud entrèrent paniqués. Mon père ne prit pas le temps de les incendier. Elles avaient été attaquées. Erica et Tess avaient pris les choses en main en ordonnant à Maud de ramener Beth. Elles, étaient restées pour se battre.
- Restez ici. Stefan !!
- J'arrive.
Ils partirent à vitesse vampirique en direction des lieux indiqués par Maud. La pluie se mit à tomber avec violence. Et ils ne revenaient pas. Et si Klaus avait dagué mon père et tuer Stefan. Tous les scénarios s'insinuaient, les uns après les autres, dans mon esprit je devenais anxieuse. Katherine me servit un thé alors que tout le monde buvait du sang. Elle invoqua le fait que j'étais la plus vieille ici en l'absence d'Elijah Mikaelson. Katherine connaissait mes excès de rage. Alors, autant éviter d'en rajouter. Finalement les deux hommes, qui nous restaient, rentrèrent trempés jusqu'aux os. Mais, ils été seuls. Nous avions tous compris.
- Marcel les a tués.
- Marcel !! Tu l'as vu ??
- Oui. Ma chérie, il faudra se méfier de lui.
- Ok. Elles ont souffert ?
- Je ne pense pas. Elles ont été tuées rapidement.
Mon père et moi entamions une discussion sur son entrevue avec Marcel. Ce qui me rappela un peu mon entretien du matin avec Katherine. Marcel. Je me souviens parfaitement de lui. Cet homme métisse sans peur. Il avait tué Sarah de sang-froid, avec un plaisir non dissimulé. Il était un vampire et il l'assumait totalement. « Il ferait n'importe quoi pour rester le roi de la Nouvelle-Orléans ». Mon père m'annonçait la couleur. Il serait dangereux et impitoyable. Il savait se battre et il n'avait pas peur de tuer. Capable d'éteindre ses sentiments sur commande. Elijah me dit également qu'il pouvait aussi commettre des erreurs et se découvrir. Sachant que le seul point faible des vampires, c'était son cœur je compris quelque chose et je devais en faire part à Katherine. Il n'y avait pas grand-chose à dire de plus sur Marcel. A part que c'est Niklaus qui l'avait élevé, et qui lui avait tout appris Je décidais de parler à Katherine et de prendre un bon bain chaud pour essayer de me détendre ce qui n'arriverait jamais. Au moment où mon père pris congés, en m'embrassant sur le front. Je lui demandais d'envoyer Katherine dans la salle de bain, j'avais besoin de lui emprunter quelque chose. Ce qui était faux bien sûr.

Les yeux fermés, allongée dans l'eau chaude parfumée à l'huile essentielle d'Ylang-ylang. Je profitais de ce moment de sérénité. Katherine était un appui infaillible et cela me rassurait. Elle serait là à mes côtés. J'avais éteins la lumière et m'éclairait de multiples bougies. Une musique zen aux accents orientaux. Et j'aurais pu y passer des heures. J'adorais cette salle de bain ; elle n'était pas si grande ; mais je la trouvais parfaite. Douche et baignoire, c'était aux choix, selon son humeur. J'adorais le sol en bois exotique avec un léger chauffage intégré. Damon avait fait de certains endroits dans cette maison des bijoux de technologie. Lui qui adorait le luxe. La douce musique qui berçait mes oreilles, envoyait mon esprit à l'autre bout du monde. Soudain, je le vis. Il montait les marches qui menaient à un temple. La nature avait organisé les fleurs et les arbres dans une harmonie parfaite. Les senteurs délicates apaisaient chaque voyageur qui allait prier dans ce temple. La sérénité était maitre ici. Même les enfants ne criaient pas. Je le voyais s'éloigner. Je l'appelais mais il n'entendait pas et continuais sa folle ascension. Alors, je marchais et je voulais courir. Mais, je n'y arrivais pas. Il progressait lentement et moi j'essayais de marcher plus vite. Il disparut un instant de ma vue, je croyais qu'il avait disparu. La panique s'empara de moi. Puis, il réapparu encore un peu plus haut. Je repris ma marche. Je le vis rentrer dans le temple. Je croisais des visages. Certains que, je connaissais d'autres que je n'avais jamais vus. Tous arboraient un léger sourire sur le visage. Un visage serein et parfait. Pas une seule imperfection. Ils avaient l'air reposé, l'esprit sain. J'avais l'impression d'être entouré de sages qui savent comment la vie commence et pourquoi elle se finit. Avaient-ils tous trouvé les réponses qu'ils cherchaient ?? J'arrivais au temple, j'entrais avec le plus respect dans ce lieu de culte et de paix. Je l'aperçue. Il était toujours là. Je poussais un léger soupir de soulagement. Une fois arrivé juste derrière son dos, je me risquais à prononcer son nom. Damon se retourna. Quelle joie c'était pour moi, de revoir son visage. Il était toujours aussi beau et lui aussi arborait cette paix sur le visage. Ses yeux bleus me regardaient avec une tendresse infinie.
- Ce n'est pas encore l'heure pour toi. Je vais bien ne t'inquiète pas.
Il approcha sa main pour me caresser la joue. Avant de s'évaporer. Alors je fermais les yeux pour empêcher les larmes de couler. Ils avaient tous trouvé la paix et pas moi.
- Je suis là.
Je bondis en ouvrant les yeux subitement. J'avais senti sa main sur ma peau je ne pouvais pas avoir rêvé ça. Je regardais dans tous les coins de la salle de bain. Mais, il n'était pas là. Pourtant cette sensation semblait si réelle. Il m'avait caressé la joue dans un geste d'amour. Je vis l'heure sur ma montre, j'avais encore quelque chose à faire avant de me coucher et de cogiter toute la nuit. Je sortis de mon bain. J'enfilais un peignoir. Je commençais par m'occuper de mes cheveux. Les sécher, les démêler, les coiffer. Une fois habillé, un tour de salle de bain, afin d'éteindre toutes les bougies. J'en gardais une pour éclairer la chambre. J'éteignis le lecteur, et le silence s'imposa à moi comme la mort qui sonne le glas. Je sortis de la salle de bain et je m'installais à mon bureau. J'ouvris mon coffre et en sortis un très vieux livre. Je lus une bonne partie de la nuit.

Le lendemain, le réveil fut difficile pour moi ; je m'étais endormie. L'agitation régnait dans la maison. Tout le monde riait, parlait fort. Je ne comprenais absolument rien à ce qui se passait la musique résonnait et c'est elle qui me fit lever. Je m'habillais à la hâte, j'ouvris la fenêtre pour respirer l'air frais. Le temps été brumeux, il pleuvait. Un temps d'automne plus que de printemps. Il avait plu toute la nuit et ce n'était pas près de s'arrêter. Je descendais les escaliers avec prudence, je me demandais ce qui se passait, quand je vis tout le monde danser, manger, boire et s'amuser. J'ai cru quelques secondes être dans une maison de fou. Mon père s'approcha de moi.
- Tu m'expliques ???
- Ils ont tous décidé d'exorciser la peur. Je n'y vois aucun inconvénient. Tu devrais te joindre à eux.
- Je n'ai pas peur.
- A peine. Il me souria. Et il insista.
J'avais toujours fait faire à mon père des choses folles dont personne ne le soupçonnerait capable. Vous imaginez Elijah Mikaelson se déhancher sur la musique actuelle. Bien que nous ne soyons qu'en 2017, la musique d'aujourd'hui n'a plus rien avoir avec celle de mes dernières années de faculté. Et bien, moi non plus, pourtant, je rêvais de voir ça. Et quand, je voyais Stefan aussi empêtré dans son corps, je riais en imaginant mon père faire de même. Quel duo, ils auraient fait !! Elijah était un excellent danseur. Mais, sur les danses modernes, Valse, Salsa. Mambo aussi !! Il aimait bien. Il n'était pas mauvais non plus sur un tango mais moi je détestais ça.
- Tu danserais avec moi ?!
Il planta son regard dans le mien.
- Seulement si nous dansons sur autre chose.
En même temps, j'aurais été surprise. Je changeais la musique ce qui surpris tout le monde. D'abord, on nous observa. Puis, Caroline entraina Stefan qui fit la moue. Plus proche du slow ; cela lui été pourtant abordable. Voir les filles danser entre elles ; me fit rire. Sentir la main protectrice de mon père dans le dos me faisait un bien fou. Il me donnait beaucoup de force. Cet aparté était important pour chacun de nous. Mais très vite, il prit fin. Klaus venait d'envoyer un de ses sbires. Il nous attendait.
Plus de nostalgie, plus de peur, les visages se fermèrent. La rage de vengeance montait dans les yeux de chacun. Stefan avait multiplié les armes qu'Alaric Saltzmann avait laissées en mourant. Il les sortit et tout le monde s'armait. Mon père me tendit une dague.
- Kol me l'a donné, c'est pour Klaus. Là-dedans tu as de la cendre du chêne blanc.
- Pourquoi il te la donnée à toi ?? Et de plus, je croyais qu'il n'en avait qu'une et qu'elle est censé se trouver dans le cœur de Rebekah.
- Parce qu'il ne pouvait pas te la donner à toi. Il préférait passer ses derniers moments avec toi à parler d'autres choses. Et aussi parce que c'est un petit menteur invétéré et qu'il en avait un peu honte pour la première fois.
- Il me manque
- Maintenant, il est avec toi. Je sais que tu n'hésiteras pas à tuer ton oncle. Je pris la dague et le petit sac bleu.

Niklaus, Marcel et ses sbires nous attendaient. Ils étaient nombreux et récemment transformés. Sur le coup, je compris. Mon père n'avait pas seulement transformés mes descendantes, il en avait profité pour construire une armée au cas où. Nous étions en définitive, moins nombreux mais plus puissants.
- Tu es en retard.
- Je n'ai pas reçu le carton d'invitation qui précisait l'heure. Je m'excuse platement de cette offense. Le provoquais-je avec une petite courbette.
Niklaus Mikaelson n'avait jamais aimé que je puisse le provoquer comme ça. Il essaya de faire peur à Katherine. Mais, c'était sans compter sur l'éternelle provocation de la séduisante brune.
- Je suis honoré de votre présence Katerina Petrova. Je vais pouvoir finir par te tuer, enfin. Et crois-moi je prendrais le temps de te faire souffrir comme tu le mérite.
- Il faudrait déjà que tu m'attrapes, et je ne suis pas trop inquiète là-dessus puisque tu n'as pas réussie une seule fois en cinq cent ans.
La mâchoire de l'originel se crispa de vexation. Il demanda où était Laura. Et à ma grande surprise c'est Beth qui répondit. Elle s'avança sans peur vers l'hybride.
- Tu parles de ma fille comme un vulgaire trophée. Mais, désolé pour toi, les sorciers sont passés avant et comme elle pourra te tuer en étudiant la magie ; on leur a laissé volontiers ; pour qu'ils lui enseignent. Votre mère a été très avisée de lui transmettre ses pouvoirs. Vous ne l'avez pas et vous ne l'aurez jamais. Moi, je n'ai maintenant plus rien à perdre. Alors c'est moi qui vais vous tuer.
Et elle le planta en plein cœur. L'hybride immortel accusa le coup en hurlant de douleur mais il se redressa très vite. Il retira le pieu attrapa Beth avant qu'elle n'eut le temps de bouger et lui transperça le cœur. Je ne vis rien dans ses yeux ; aucunes émotions. Je compris qu'elle avait eu cette idée depuis longtemps et qu'elle venait d'éteindre ses sentiments. Elle était morte. Mais n'avait rien ressenti, ni peur, ni rien d'autre qui aurait pu donner de la satisfaction à Klaus. Lena cria et l'assaut fut lancé. Katherine et moi, nous nous regardions. Elle me fit un geste de tête affirmatif et disparue. Je tournais la tête. Et là, Klaus. Il était juste devant moi. Je n'avais même pas sursauté.
- A nous deux. Il me projeta en arrière avec une force inouïe. Je n'eut même le temps de le toucher. J'atterrissais lourdement sur le sol. Mon dos me faisait terriblement souffrir. Je n'avais pas l'habitude d'être dominée. Le rapport de force que j'avais imaginé était complètement en dessous de la réalité. Klaus était bien plus fort que je ne me l'étais imaginée. Pourtant lors du diner chez lui j'avais pris le dessus avec une si grande facilité !! Etait-il possible qu'il feignit la faiblesse
Alors que la douleur passée et que je m'apprêtais à me relever. Je vis des pieds près de moi. L'hybride m'avait rejoint.
- Je la trouverais sans toi.
- Ton double est une sorcière. Dis-je en levant les yeux vers lui.
Au passage, je vis Maud se faire poignarder en plein cœur. Et Lena sauvée de justesse par Elijah. Katherine aida Stefan à se relever ; alors que Marcel l'avait violemment frappé. Celui-ci gisait au sol, après que la terrible Petrova lui ait brusquement brisé la nuque, avec ses douces mains, qui n'ont pas peur de tuer.
- Mais bien sûr. Fit l'originel un poil exaspéré.
- C'est la vérité. Même si je te l'avais laissé. Tu ne l'aurais jamais eu. Les sorciers la surveillaient. Ils te l'auraient enlevé. Je l'ai laissé au bon soin de la magie blanche dans quelques années, elle aura la force suffisante pour te tuer. Et tu ne pourras rien y faire. Tu es condamné.
Je voyais dans ses yeux qu'il ne savait plus quoi croire. Alors, je brodais tant que je pouvais. Puis, quand, je sentis du relâchement dans son attention, je lui plantais un pieu dans la cheville. J'utilisais les armes de Stefan. Les petits pieux des gants de poignets arrivèrent dans le cou de l'immortel qui hurla de douleur. Pendant qu'il hurlait, j'enfonçais le pieu de la cheville bien loin afin qu'il se plante dans le sol moins il avait de prise, plus il lui serait difficile de le retirer. J'aurais pu utiliser la dague à ce moment-là mais entre les mots de Kol et le cœur de mon père. Je pris la grenade de verveine et la glissa dans la poche de la veste de mon oncle. Heureusement que je suis un vampire. Pouvoir faire ce genre de chose de manière extrêmement rapide était très apprécié par mon cerveau, qui trouvait le tout très mécanique. J'aperçue Caroline qui tentait de fuir Marcel qui avait trop vite ressuscité à mon gout. Je quittais Niklaus sans remord, avant que la grenade n'explose, pour accourir vers Stefan, Katherine et Elijah étant, tous deux, occupés. Il en finit avec un petit prétentieux sans cervelle et me rejoignit. Quand nous arrivions, Caroline venait de recevoir dans le thorax la main de Marcel. Stefan cria un « NON, Marcel !!! » qui ne fut pas entendu par le roi de la Nouvelle-Orléans. Je voyais les larmes de Caroline qui souffrait le martyre. Je n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche, que le vampire à la peau café lui arracha le cœur de la poitrine. Je fus choqué de voir la blondinette rendre l'âme ainsi. Je lui avais promis qu'elle ne mourrait pas et elle venait de rendre son dernier souffle sans que je puisse prendre sa défense. Katherine arriva.
- Oh Mon Dieu, Caroline !!! Courez. Ils arrivent.
- Où est Elijah ??
- Je ne sais pas. Cours !!! Je m'occupe de Marcel. Je te l'amène. Finit-elle dans un murmure.
Je partis avec Stefan. Klaus s'était débarrassé de mes petits morceaux de bois. Il était, comment dire, un tout petit peu énervé de s'être fait grugé, encore une fois par sa nièce. Il me barra la route. Et envoya le dernier Salvatore volait quelques mètres plus loin en arrière. Je n'attendis pas mon reste, et lui échappa à vitesse vampirique. Il hurlait que je ne lui échapperais pas. Qu'il les avait toutes tués. Lena devait être sous la surveillance d'Elijah. Si elle était morte. Où était mon père ? Cette pensée m'arrêta dans ma course. Je me retournais ; il était juste là en face de moi. Personne d'autres à l'horizon. L'hybride semblait serein, sûr de lui. Il parlait calmement.
- Alors comme ça. Le petit double Petrova est une sorcière. Je ne sais pas vraiment ce que je dois en penser. Toute cette énergie gaspillée. Pour apprendre, que finalement, Je ne pourrais pas faire d'hybrides ?! Je ne savais pas qu'il y avait des sorcières chez les Petrova.
- Chez les Petrova peut-être pas, mais chez les Mikaelson. Surement. Demande à ta mère. Quand tu la verras dans pas longtemps, si tu ne nous crois pas.
- Ah oui Esther. Alors, c'est vraiment elle !! RAH la poisse. Je me demande ce qu'en pense Kol. D'ailleurs, où est-il ?? Il a déserté ?? Ça ne m'étonne pas de lui. Jamais là quand on a besoin de lui. En cas je peux te féliciter tu sais choisir les hommes tous plus bon à rien les uns que les autres.
- Je pourrais en dire autant de ta chère petite sœur. Où est-elle ?? Je ne la vois nulle part. Quant à Kol, il a une autre mission. Il regrette de ne pas pouvoir assister à ton dernier souffle. Mais, ce qui te dérange vraiment, c'est qu'il est choisi mon camp et celui d'Elijah plutôt que le tien. Ah ! Et puis, c'est lui qui a dagué Rebekah et seul lui, c'est où elle est.
- Ben voyons. Tu vas bientôt me faire pleurer. Arrête de tergiverser. Montre-moi de quoi la fille d'Elijah Mikaelson est capable.
- tu veux dire la nièce de Niklaus Mikaelson.
- Ne joues pas avec les mots.
Il est courant de dire que la meilleure défense c'est l'attaque. Personnellement, à ce moment-là, je préférais juste me défendre. Je m'inquiétais de ne voir, ni mon père, ni Katherine avec Marcel, notre possible monnaie d'échange.

Je faisais donc face à mon oncle. Nos pieds boueux devenaient lourds. Niklaus et moi, nous nous regardions pleins de haine l'un pour l'autre. Chacun restait déterminé sur son objectif. Il eut un sourire sournois. Puis, il disparut. Il réapparut dans mon dos. Sa vitesse me surpris, mais, je réussis à anticiper son coup de poignard. J'avais raison d'être hyper concentré, tous les sens aux aguets. Je répondis à son coup par un coup de lame sur la joue droite. Les coups s'enchainaient. Chacun son tour, nous avions le dessus sur l'autre. Mais, jamais ; au point de pouvoir donner le coup fatal. Jusqu'au moment, où Katherine m'interpella. Elle était là et elle maitrisait Marcel. Mon attention fut détournée qu'une courte poignée de secondes. Klaus s'en servit pour attaquer. Il me cassa le bras. Ce qui me fit lâcher la dague, elle tomba au sol comme une feuille. Il m'attrapa le cou et serra assez fort à la limite de l'étranglement. Je ne pouvais plus me défendre. Son pieu pressait fortement ma poitrine. En face de nous, Katherine jouait le même jeu avec Marcel.
- Katerina !!! Je vais devoir m'attaquer à toi, ensuite. C'est étonnant que tu n'es pas pris tes jambes à ton cou, cette fois-ci.
- Si, tu avais couru plus vite, je n'aurais pas fuis aussi longtemps.
- Lâche Marcel !! Et je laisse ta copine sauve.
- Toi d'abord.
- Je sens qu'on va rentrer dans un dialogue de sourds. Allez Katherine sois gentille. Pour une fois ; Obéis.
Alors, pour faire plier. La jeune Petrova, il n'hésita pas à transpercer ma peau. Je sentais le pieu rentrer dans mon corps, le bois me faisait atrocement souffrir et la pointe de l'arme ultime chatouillait mon cœur. Après quelques minutes de négociation et avec mon accord donné du regard. Katherine abandonna et relâcha Marcel.
- Parfait !!! Répondit Klaus.
- NOOON, Niklaus !!!!
Les derniers mots que j'entendis de mon père. Il venait d'arriver. Je ne le vis même pas. La seule chose que je sentis c'est mon cœur qui se déchira sous la pression du pieu que Klaus venait de m'enfoncer définitivement dans le thorax. Mon souffle se coupa comme si l'oxygène n'existait plus. Et mes poumons se rétractaient sous la pression de l'air qui les quittait. Je sentis mon corps se raidir. Et mes genoux fléchirent sous le poids de mon corps sans force que Klaus relâchait lentement. Je vis Marcel s'écroulait au moment où mes yeux se fermaient. Le résonnement des cris de désespoir de mon père. Puis plus rien.


Mlle Briséis Petrova MickaelsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant