Chapitre 32: Un nouvel allié

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Nous n'avions pas de nouvelles de Klaus depuis des jours. Kol avait récupéré le portable de Rebekah. Et il sonnait constamment par vague. L'auteur des appels s'affichait à chaque fois. « Niklaus ». Bizarrement, rien n'avait vraiment changé entre Kol et moi ; cependant il sentit tout comme moi ce matin-là que quelque chose n'allait pas chez Laura. Nous avions décidément beaucoup de mal à comprendre ce lien qui nous unissait tous les trois. Et nous savions que cela pouvait s'avérer dangereux. Laura était malade. Elle avait la grippe. Fiévreuse avec un mal de tête qui ne la lâchait pas. Kol avait une migraine d'enfer, personne ne pouvait lui parler ; et moi j'avais une fièvre à tuer un cheval. Tous les trois regroupés dans la chambre de Laura, Beth s'occupait de nous comme une mère le ferait de tous ses enfants. J'aimais bien être cajolé comme ça. Kol en revanche, trouvait ça insupportable. Je pense surtout que c'était parce que Katherine et Stefan se moquait de lui. Katherine avait toujours été ainsi. Cependant, c'est toujours elle qui nous apportait notre dose de sang. Je la pris à part un moment.
- Nous devons trouver ce qui se passe entre nous trois. Comment puis-je être liée à mon oncle. Laura je comprends, mais Kol c'est quoi le rapport ??
- Elijah cherche. Me répondit-elle calmement. Elle semblait un peu désolée.
- Non, il nous faut voir ailleurs, mon père ne trouvera rien. Il faut faire appel à la magie.
- Tu veux dire aux sorcières !?!
- Bordel !! Arrêtez de crier. S'énerva l'originel.
- Non, mais, Kol !! On murmure. S'indigna la belle brune. Elle continua.
- T'es vraiment pas commode quand t'es malade, toi.
- Fous-moi la paix. Répondit-il en jetant son bras en avant.
Katherine et moi reprenons notre discussion. Entre temps, je m'étais laisser tomber le long du mur par la puissante fièvre qui me terrassait. Mon amie s'agenouilla pour être à ma hauteur. Après s'être enquit de mon état, elle continua.
- Sérieusement, Briséïs. On ne peut pas faire confiance aux sorciers.
Je dû lui expliquer que je connaissais une famille depuis des siècles. Sorciers, de père en fils. Que j'avais déjà eu besoin d'eux et qu'il m'avait toujours aidé. Et bien sûr qu'Elijah Mikaelson n'était pas au courant.
- Je leur fais totalement confiance. Lui assurais-je
Elle se rendit à l'évidence devant ma faiblesse accrue. Elle jeta un coup d'œil à Kol qui se boucher les oreilles, pour essayer de plus rien entendre. Puis, son regard se posa sur le lit de Laura ou la petite fille avait le visage remplit de gouttes de sueur. Elle se résigna.
- Quel est son nom ?
- Regarde dans mon portable à Arthur1.
Elle l'appela aussitôt. Mais les sorciers de cette lignée n'étaient pas des imbéciles. Arthur voulait la rencontrer ; seule. Et elle devait lui prouver que c'était bien moi qui le contacter. Arthur avait décidé du lieu de rendez-vous et j'étais pratiquement sûr qu'il ne serait pas réellement sur place. Katherine écouta mes recommandations avec attention. Elle avait peur des sorciers quand ils s'avéraient être puissant. Bien sûr, quelqu'un comme Bonnie Bennet ne lui avait jamais fait peur. Mais, ici, la puissance était tout autre. Cependant, j'avais confiance en Arthur. Il serait me reconnaitre à travers Katherine. Même si, il avait une parfaite idée de qui était Katerina Petrova.
Arthur était le descendant d'une de ses grandes familles de sorciers. Une puissance inimaginable. Magiciens depuis bien plus longtemps qu'Esther Mikaelson ; Les Mc Lands connaissaient tout de la magie, de leurs pouvoirs, des formules, des êtres magiques qu'ils soient vampires, Loup-garous ou autres. Ils connaissaient parfaitement leurs pouvoirs et savaient les utiliser. Les Mc Lands œuvraient pour le bien. Par définition, ils servaient la magie blanche. Et donc ne traitait pas avec les vampires. Cependant, ils savaient garder l'équilibre des choses. Et ils faisaient en sorte, de laisser le monde faire. Cette famille n'intervient que dans les grands conflits rendant l'équilibre fragile. Ils m'ont toujours aidé et je sais que pour Laura, Arthur n'hésitera pas à agir. La laisser dans les mains de Klaus etait un danger pour le monde.
Arthur est un jeune papa qui a transmis à son fils James ; les gênes de la famille. Les femmes de la famille sont de simples humaines. Elles apprennent la magie quand elles se marient et sont essentiellement former pour créer n'importe quelle formule et potion. J'aime être avec eux. D'apparence froide, chez eux tout est chaleureux. Seulement, il ne faut pas les trahir. Il y a deux ou trois siècles, j'avais créé une profonde amitié avec Alexandre ; Il était très ouvert sur le monde. Et, je crois bien qu'il est celui que j'ai vu le plus développé ses pouvoirs. Arthur est un peu comme lui, il travaille sa magie sans relâche et a déjà commencé à initier son fils.
Arthur est très séduisant. Il va forcément plaire à Katherine. Il est grand, brun, il parle près de 20 langues différentes, en plus des dialectes magiques qu'il comprend sans peine. Si les archéologues connaissaient son existence, ils auraient une mine d'or à porter de main.
 Quoi ?? Vous vous dites que j'ai dû lui demander son aide pour obtenir mon diplôme? NOON !!! Oui, enfin un peu. En revanche, j'ai quand même beaucoup travaillé non mais.... Bon revenons à nos affaires. 
Arthur a des yeux verts émeraude. Il est assez difficile de se détacher de ce regard captivant. Dans le doute, j'ai prévenu Katherine, mais, je suis sure qu'elle va se faire avoir. Il va lire dans ses pensées à travers ses yeux et elle ne va même pas s'en rendre compte. Au contraire de l'hypnose chez les vampires, quand on a été hypnotisé par Arthur Mc Lands, on s'en souvient et je peux vous dire qu'on se sent RI-DI-CU-LE. Je pense que Katherine reviendra vexé de s'être fait avoir comme une débutante alors qu'elle était prévenue en revanche, elle risque d'être colère si en plus, il n'est pas vraiment sur place. Et qu'elle n'était en face, que d'une image. Je comptais les heures qui nous séparaient de la réponse de mon ami.

Je sentais que la fièvre de Laura baissée. Mais pas encore assez. Elle était si fatiguée. En revanche, son mal de crane lui tentait à disparaitre. Kol se sentait beaucoup mieux. Il n'était plus prostré dans un coin de la chambre. Il était assis sur le lit la tête de Laura sur ses genoux, attentif et réconfortant, il caressait doucement ses petits cheveux bruns trempés par la transpiration. Cela faisait quatre jours que nous étions enfermés dans cette pièce, et j'avais besoin d'air. Même si, je ne peux pas mourir d'une stupide fièvre. J'étais inquiète et je ne savais pas vraiment pourquoi.
Quand Elijah rentra dans la pièce.
- Comment allez-vous ?.
- Moi, ça va. Mieux. Laura est moins chaude, la fièvre baisse.
- Je me sens un peu mieux. J'ai besoin de sortir.
- Bois ça, chérie. Kol ?! Fit Elijah en nous donnant des poches de sang.
- Merci.
- Je peux lui donner mon sang, elle va guérir plus vite !! Elisabeth est d'accord.
- Hors de question.
- Briséïs, je comprends que tu n'es pas voulu de médicaments, vu que Kol et toi, êtes tous les deux atteints et qu'on ne sait pas pourquoi? Mais tu ne peux plus la laisser comme ça.
- Attends, encore un peu, s'il te plait.
- Très bien, tu sais où est Katerina par hasard ??
- Non. Lui mentis-je honteusement.
A ma grande surprise, il n'insista pas plus que ça. Il quitta la chambre, après m'avoir embrassé sur le front. Kol me regarda comme si j'étais une enfant qui avait fait une bêtise, et qui ne voulait pas l'avouer. 
Deux jours plus tard, Katherine franchit le pas de la porte. Elijah la réprimanda. Ce qui était drôle avec Katherine c'est qu'elle avait toujours une réponse à donner qui laisser mon père sans voix. J'adorais voir ça. Depuis, qu'ils étaient de nouveau réunis, mon père et elle n'arrêtait pas de se chamailler; comme un vieux couple. Mon père avait, finalement, donné son sang à Laura devant la perte de temps de mon amie, et elle avait guérit aussitôt.
Quand Elijah lui demanda où elle était partie ; Katherine répondit sur un ton moqueur.
- Chercher un ami... Et je l'ai ramené !!! Finit-elle en se tournant vers moi.
Un sourire illumina mon visage. J'allais revoir mon ami. Arthur franchit la porte. Je lui sautais dans les bras. La magie venait de rejoindre notre camp. Enfin, je l'espérais.

Mlle Briséis Petrova MickaelsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant