Trahison.

Partie 24

Nous continuâmes de parler pendant quelques temps puis Brad regagna sa chambre. Je venais de me glisser dans mon lit et étais sur le point de m'endormir lorsque que l'alarme incendie se déclencha.

Cette compétition était vraiment une grosse blague après la tempête maintenant un incendie, la prochaine fois ce sera quoi? Un raz de marrée?

Nous attendîmes de longues minutes à l'extérieur. De la fumé s'échappait d'une fenêtre du troisième étage. Quelqu'un avait apparemment laisser tombé une bougie qui a mit le feu aux rideaux... Les pompier ne mirent pas longtemps à intervenir, heureusement l'incendie s'était peu propagée.

Lorsque nous pûmes regagner le bâtiment, je me dirigeais directement vers ma chambre. Cette journée absolument délirante m'avais épuisée.

Lorsque je pénétrais dans mes appartements je ne pu réfréner un rire hystérique et à voir la tête des personnes qui se trouvaient devant moi, je devais vraiment faire peur. Je pris sur moi pour me calmer et demandai:

-Qu'est ce vous faites là?

-C'est que.. c'est dans notre chambre que l'incendie s'est déclenché donc... monsieur Granny nous a dit de nous installer ici.

S'en était trop pour moi, je ne pouvais me retrouver avec Sandy et Rebecca. J'avais l'impression que le sort s'acharnait sur moi et je me sentais une fois de plus prise au piège. Je mourrais d'envie de pleurer tellement que j'étais à bout, à bout de tout, mais j'avais usé mon quota de larmes pour la journée.

J'hochai la tête ne trouvant pas quoi répondre et m'allongeais en leur tournant le dos.

L'ambiance qui régnait lors du déjeuner était vraiment bizarre. Tout le monde était étrangement calme. Bien que la cafétéria était comble, on n'entendait pas l'habituel brouhaha mais seulement le raclement de chaises sur le sol et le bruit de vaisselle qu'on déplace.

Le ciel était toujours très chargé si bien que malgré l'heure matinale il faisait sombre. La grande baie vitré offrait le panorama d'un paysage dévasté.

J'appris que beaucoup de routes avaient été coupés car encombrées par les différentes chutes d'arbres et de branches. Les cars qui devaient ramener les élèves chez eux avaient du mal à avancer. L'organisation avait décider d'évacuer en priorité les personnes habitants les plus loin, ce matin deux lycées étaient déjà repartis. Sachant que nous figurions parmi les plus près le retour ne serait pas pour tout de suite.

La question était comment tuer le temps dans un endroit sans réseau, sans internet et sans télé. Une bonne partie des élèves s'étaient réunit dans la salle commune pour jouer à je ne sais quel jeu de société. Je préférais rester dans mon coin et terminer le livre que j'avais apporté.

Malgré tout mes efforts cela devait faire au moins une bonne heure que je lisais toujours la même page. Cette histoire de potentielle plainte me préoccupait beaucoup.

Soit je l'avais agressée mais de un, elle l'avais cherché et de deux, ce en sont pas deux trois petites égratignures qui allaient la tuer.

J'abandonnais complètement mon livre et passa le reste de l'après midi à dormir.

Le soir venu ne restait plus que deux lycées. Après le souper nous nous étions réunit dans le grand salon. Un feu crépitait dans la cheminée et des bougies étaient disposées dans tout les coins. J'étais installée dans un confortable fauteuil, j'avais ramenée mes genoux recouverts d'un plaid en pilou. La tête rejetée en arrière je fermais les yeux et écoutais les conversations qui se déroulaient autour de moi. Je profitais de ce moment de calme et de chaleur avant l'accalmie qui m'attendait.

Lorsque je coupais le moteur de ma voiture, j'eus une grande expiration et un poids s'enleva instantanément de mes épaules. Il n'y a rien de mieux que de retrouver son chez sois. Ce séjour avait été tellement mouvementée que j'avais l'impression d'être partie pendant une éternité.

Je claquai la portière de ma voiture et me retourna en direction de la maison lorsque je me figea. Mes parents étaient là, sous le porche. Mon père avait un regard dur et ma mère croisait les bras. Les ennuis aillaient semblait-il commencer plus tôt que prévu...