Beau-frère ➸ j.kook

VIII. Mon bel amour, et si nous dansions jusqu'au bout de la nuit ?

Wow, si vous saviez les jours que j'ai passé sur ce chapitre. Honnêtement, je ne sais pas quoi en penser... :') Mais la quantité de patience et de concentration que j'ai essayer d'y mettre m'a épuisé. x)

J'espère qu'il n'y a pas d'incohérence avec les chapitres précédents, je m'y suis replongé brièvement. 

Oui, il y a des noms des personnages de Ça, je voulais vraiment placer une petite référence à cette franchise que je porte désormais dans mon coeur haha. 

Peut-être que je rajouterais des choses bientôt, histoire de rendre le chapitre plus complet, moins rapide. Je ne sais pas encore, j'ai déjà beaucoup fait dessus et pour l'instant il me semble présentable. 

Bonne lecture, vous m'aviez manqué. 

:)

Hoseok aimait parler d'amour.

Parler de la tendresse de sa mère à l'égard de son époux. Si énorme qu'elle débordait.

Elle débordait dans son regard rieur, le drapant d'un épais voile d'inquiétude ; rendant ses yeux azurs aussi sombre et gris qu'une nuit d'orage.

Elle débordait dans sa gorge, en un noeud serré de tristesse qui lui coupait la voix.

Elle débordait dans ses baisers. Ses bouts d'amour qu'elle déposait sur son mari après des journées de travail titanesques.

Le haut de ses joues, au coin de ses tempes, à la commissure de ses lèvres...

L'objectif, d'une beauté simple, était de le noyer sous des milliers de baisers, pour lui faire oublier que quelques heures auparavant, c'est par d'innombrables dossiers qu'il se faisait emporter.

Et perdre le souffle sous les lèvres de sa femme n'avait vraiment rien de comparable à celui de le perdre au travail.

Aux yeux de ce vieil homme, amoureux comme au premier jour, Mme Jung ressemblait à un morceau de paradis, sa bouche le lit préféré des anges.

Hoseok aimait aussi parler de son frère ; en particulier de cette petite lueur qu'il voyait logeait dans ses yeux. Cette lueur qui semblait s'animer, prendre vie, au contact de son épouse et de leur fils ; une caresse de bienveillance se promenant sur leur peau, réchauffant leur coeur.

Et, autrefois, Hoseok avait aimé parler de Billy, son premier amour. Son amour d'un mètre quatre-vingt-douze. Aussi grand en taille qu'à l'intérieur de son coeur.

Bill Dowers pour qui son coeur était venu plus d'une fois se poser au bord de ses lèvres. Un porte-parole fidèle au poste, même quand le jeune artiste ne le souhaitait pas.

Bill Dower qui avait rendu sa voix, pourtant si assurée et charmeuse, fébrile et hésitante.

Amoureuse.

Amoureuse comme les baisers de sa mère, comme les yeux de son frère.

« Je me rappelle la première fois où il m'a embrassé, il était tellement maladroit. Nos dents s'étaient cognés et il avait failli me mordre la langue. C'était un baiser catastrophique en comparaison de ceux qu'on voit dans les films. Et pourtant, ça a été le meilleur de toute ma vie. Il n'avait peut-être pas le même effet spectaculaire de ceux du cinéma oui, mais il avait sans aucun doute la même magie, plus grande encore. Et je crois... J'en suis même sûr... Que c'est en ça, qu'il était beau. »

Le jour où Hoseok lui avait raconté cette histoire, il avait ressorti du placard un vieux souvenir.

Mais contrairement aux autres résidents des étagères, celui-ci n'était ni poussiéreux, ni bien caché.