Beau-frère ➸ j.kook

XIII. Défaite de famille

Bonjour !

Voilà enfin le nouveau chapitre haha. Bon je ne sais pas trop quoi en penser, il y a certaines parties dont je ne suis pas très fière mais j'ai fait de mon mieux alors j'espère qu'il vous plaira malgré mes incertitudes ! Si vous ne comprenez pas tout, c'est normal. Ce chapitre est plus séquence émotions, je garde les explications pour le prochain et laisse un moment de pause à Jimin et Jungkook. Bon j'angoisse quand même un peu sur certains points que je ne trouve pas super bien écrit alors sachez que ce chapitre sera peut-être légèrement modifié dans les jours à venir, pour le moment mon cerveau est épuisé et je tenais vraiment à vous livrer cette partie, elle aura pris du temps à venir je m'excuse à nouveau mais je voulais faire quelque chose à la hauteur de tout le soutien que vous apportez à cette histoire et ne pas vous poster un chapitre bâclé qui vous aurez peut-être déçu, vous méritez mieux haha ! Enfin voilà, je tenais à vous remercier pour tous les votes et les commentaires super, super touchant, que vous me faites. Ils me rendent vraiment très heureuse vous n'imaginez pas à quel point.

Désolé, c'était la minute émotion de mon retour. :')

Bonne lecture. <3

« Un père n'est pas celui qui donne la vie, ce serait trop facile, un père c'est celui qui donne l'amour. »

Denis Lord, La violence des forts

Partie I : Pour arrêter de jouer avec le feu il faudrait déjà arrêter d'y rajouter des bouts de bois.

Il va revoir son père.

Depuis son réveil, Jimin n'est plus capable de penser à autre chose qu'à ces cinq petits mots. Ces cinq petits mots qui deviennent de plus en plus imposants au fur et à mesure de la journée, grandissant avec elle. Ces cinq petits mots qui font à présent la taille de cette main que l'étudiant a désespérément cherché à fuir dans son cauchemar de la veille. Ces cinq petits mots qui ont adopté le même aspect effrayant que celle-ci.

Il va revoir son père et cette pensée est aussi cruelle que la voix qui empoisonne son crâne. Cruelle parce qu'elle donne l'impression de se battre comme un chien enragé pour qu'aucune de ses semblables ne puisse s'interposer entre elle et son créateur. Un créateur qui ne se contente pas seulement de lui donner vie mais qui lui offre aussi un impact plus grand qu'elle n'aurait pu l'imaginer.

C'est une pensée dangereuse, meurtrière dans sa quête d'attention.

Car l'attention de Jimin, elle la veut. Elle la veut entièrement et elle est prête à tout pour l'obtenir, y compris blesser un peu plus la petite tête rousse qui l'héberge généreusement. Elle s'en fiche après tout, d'abîmer son maître. Il l'est déjà tellement qu'un peu plus ou un peu moins il ne sentira jamais la différence. Et son carnage marche bien. Si bien qu'à l'heure actuelle elle n'est plus qu'une heureuse orpheline à l'intérieur de son esprit. Le jeune homme l'entendrait presque chanter sa victoire à tue-tête.

Jimin va revoir son père et ça le terrifie. Ça le terrifie tellement qu'il en vient presque à regretter de ne plus entendre le soleil hurler.

Et pourtant, quelques semaines en arrière à peine, l'idée de revoir son géniteur semblait... À l'image d'une oasis.

Une oasis terriblement séduisante parce qu'elle apportait avec elle des promesses que l'étudiant n'osait plus espérer : la promesse d'étancher le chagrin qui avait finit par assécher l'éclat pétillant de ses yeux. La promesse d'étancher toute cette douleur sur laquelle son âme avait marché pendant si longtemps qu'elle avait fini par s'y perdre. La promesse d'un avenir où il n'aurait pas peur de fermer les yeux...