IX. Quand le paraître retire un vêtement

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Petite info : Dans les prochains chapitres le caractère... On va dire sensible de Jimin qui apparaît ici, sera moins présent au profit d'un autre que je n'ai pas encore abordé.

Je tiens à le préciser au cas où certains/certaines auraient du mal avec le Jimin de ce chapitre. ^^

Parce que j'ai un peu peur de l'avoir rendu... Trop niais ou quelque chose du genre et ça me stresse haha. x)

Bonne lecture !
































« La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison ; elle paralyse le cœur et l'esprit. »

Antoine de Rivarol











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En faisant la rencontre de Jimin, Hoseok n'était pas seulement entré dans sa vie ; il était aussi rentré dans celles de ses amis.

En à peine une semaine, et indépendamment de sa volonté, il acquérait déjà une place privilégiée au sein de ce petit groupe solide comme l'acier.

Pour les soirées auxquels l'étudiant se retrouvait invitait l'hôte du moment sous-entendait, quasiment à chaque fois et de manière plus ou moins subtile, que si Jimin souhaitait venir accompagner, J-Hope serait reçu avec grand plaisir.

Le noiraud acceptait, quelques fois, mettant un point d'honneur à ne pas interférer entre son amant et ses amis.

Et si Jimin avait été au courant des craintes de son aîné, il en aurait été le premier surpris ; probablement parce qu'une telle pensée ne lui avait jamais traversé l'esprit.

Il n'était pas jaloux d'Hoseok (et l'idée qu'il puisse l'être un jour lui semblait complètement absurde).

Il ne l'était pas pour la simple et bonne raison que c'était Hoseok, justement. Il ressentait beaucoup trop de choses à l'égard de son amant pour que la jalousie puisse y trouver sa place.

Ce que le littéraire appréciait le plus dans ses soirées où J-Hope acceptait de participer, c'était le rituel implicite qu'elles avaient engendré entre eux. Pas une seule fois le danseur ne rentrait chez lui ; Jimin ayant alors le plaisir de se réveiller à ses côtés.

Il se réveillait dans ses bras, quand le plus vieux ne lui avait pas fait la surprise d'avoir préparé et apporté le café, il frottait son nez contre le dos du rouquin avant de le parsemer de baisers, remonter jusqu'à son omoplate et y laisser son front quelques secondes pour profiter aussi bien du moment que de la chaleur de cette peau à l'odeur de tabac blond et de caramel ; à l'odeur d'un chez soi.

Il lui arrivait aussi de déposer d'infinis petits baisers le haut de son nombril et de laisser ses lèvres effleuraient le haut de son corps jusqu'à atteindre la hauteur de son cou où ses dents prenaient alors le relais.

Tout dépendait de la position dans laquelle les deux hommes se réveillaient.

En revanche, J-Hope terminait toujours par les lèvres du plus jeune sur lesquelles il s'attardait plus que de raison.

Ensuite il lui parlait de sa voix lente et calme (en lendemain de fête Jimin avait toujours l'impression que des pioches martelaient l'intérieur de sa têt ; lorsque Hoseok se mettait à parler, ces dernières ne venaient plus frapper les parois internes de son crâne mais retombaient sur le gigantesque oreiller rembourré de coton que devenait la voix du danseur. Jimin adorait particulièrement l'écouter dans ces moments-là).

Beau-frère ➸ j.kookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant