Beau-frère ➸ j.kook

XIX. Enfin un peu de bonheur

Bonsoir ! Me voilà avec l'un des derniers chapitres de cette histoire ! Pour tout vous dire, c'est sans aucun doute le chapitre dont je suis la plus fière ! Je vous présente enfin Soyeon, il était temps haha. J'espère que vous apprécierez ce petit bébé comme j'ai aimé la faire vivre ici. :)

Aussi, comme promis après de nombreux moments pas joyeux, j'espère que ce chapitre apportera enfin un peu de bonheur comme dit dans le titre ! :D

Si vous pouviez écouter la musique en haut du page pour lire le chapitre ce serait top parce qu'elle correspond vraiment à l'ambiance de ce chapitre et je trouve qu'elle colle bien, enfin ce n'est bien sûr pas une obligation ! :)

Sans spoiler, il y a une conversation, vous remarquerez laquelle, que je n'ai pas encore intégré mais qui sera dans le prochain chapitre donc si jamais vous la vouliez et êtes " déçus " qu'elle n'apparaisse pas, pas d'inquiétudes elle arrivera prochainement !

J'espère que vous apprécierez ce chapitre, il est l'un des chapitres les plus importants de cette histoire à mes yeux et il en dit beaucoup sur beaucoup de choses je crois. Et il introduit l'un des personnages clés de cette fiction. :D 

Bonne lecture ! :)

PS : La citation du début provient d'une des meilleures séries de tous les temps de façon absolument pas objective haha ! 

« Le problème n'est pas qu'il y ait du mal dans le monde ; le problème est qu'il y ait du bon. Parce que sinon, qui s'en soucierait ? »

V.M Varga, Fargo

Partie I : Je voulais juste exister dans le regard de quelqu'un

Petit fantôme, tu écoutes. Contrairement à la plupart tu ne manques pas une chose. Tu vois la vérité.

Birdy - Strange Bird 

Contrairement à ce que Jimin pouvait croire, Soyeon n'était pas idiote au point d'ignorer la colère qu'alimentait son frère à son égard. Au départ, quand elle avait commençait à prendre conscience que quelque chose n'allait plus entre eux, ce n'était encore qu'une impression assez trouble qu'elle avait mise sur le compte d'une peur infondé. Une sensation vague gonflée sur l'océan de craintes dans lequel elle flottait depuis qu'elle s'était retrouvé à devoir jouer le rôle de celle qui avait détruit l'amour d'un père.

Puis Jimin avait grandi. En âge en tout cas car la jeune femme savait qu'en partant monsieur Park avait définitivement condamné l'évolution complète de son frère au statut d'adulte. Elle savait qu'une partie de lui resterait pour toujours cet enfant qui avait eu besoin d'un père. Car Jimin avait grandi avec une absence, un manque qu'il ne parvenait pas à combler. Il y avait ce vide au creux de son estomac comme une chaîne à son pied qui l'empêchait d'avancer correctement. Un poids ficelé à sa cheville qu'il s'était retrouvé à devoir traîner tout au long du chemin que les années continuaient de façonner sans cesse. Un frein qui avait rendu sa démarche trop lourde, qui l'avait fait ramper là où d'autres réussissaient à marcher sans soucis.