XII. Larme à l'âme

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Quelques petites choses comme d'habitude haha : 

 - Premièrement je dois laisser éclater ma joie ici alors pardon par avance... Voilà, MES AMIS M'EMMÈNENT A PARIS POUR VOIR INFINITY WAR AU GRAND REX ET J'AI ENVIE DE PLEURER TELLEMENT J'AI HÂTE ET TELLEMENT JE STRESSE AUSSI PARCE QUE JE NE SUIS PSYCHOLOGIQUEMENT PAS PRÊTE POUR CE FILM QUE J'ATTENDS DEPUIS TROP LONGTEMPS. Je ne suis pas prête à affronter la mort de mes enfants mais en revanche je garde l'espoir de voir Pietro revenir à la vie comme il paraît que le film réserve pleins de surprises. :'((

- Deuxièmement, ce chapitre est officiellement le plus long de cette histoire mdr. La partie II vous apprendra pas mal de choses, mais je n'en suis vraiment pas fière. Pourtant j'ai passé plus de dix heures (bon avec des pauses quand même) à l'écrire et la réécrire et même si je ne suis pas fan de mon travail pour le coup, je ne peux pas faire mieux que ça... Peut-être que je la rendrais moins niaise en rentrant de Paris mais ce n'est pas sûr du tout... Parce que je la trouve... Très, très niaise à certains moments... :')

- Troisièmement, j'espère que vous apprécierez ce chapitre quand même ! Bonne lecture ! :D 







« Le souvenir est une belle chose quand il rappelle un bonheur accompli, mais dans la vie, où tout n'est pas en rose, souvent on lui préférerait l'oubli. »

Paul de Kock, Il vaut mieux oublier





Partie I : Pitié  (chanson : Halsey - I Walk the Line)


Il y a des arbres nus complètement ravagés par des flammes furieuses qui se battent entre elles, se mélangent avec colère. La terre à ses pieds, crevassée et d'une couleur métallique, devient peu à peu noire de suie. Le soleil n'est plus un simple point lumineux au loin, Jimin a juste à tendre le bras pour pouvoir le toucher. L'étoile du système solaire se craquelle de tous les côtés et le rouquin n'en revient pas de l'entendre hurler. Un cri déchirant, horrifique, irréel. La souffrance dans son plus simple appareil. Jimin entend les larmes, incapables de couler de ses yeux absents, à l'intérieur de sa voix.

Au-dessus de sa tête des éclairs titanesques viennent zébrer le ciel avant de s'écraser au sol pour le faire trembler au même rythme que son corps.

Il n'y a rien aux alentours, hormis ces arbres que le feu assassine. Ce n'est qu'un paysage apocalyptique, une terre déserte et aride. Un endroit des ténèbres. Endroit souvent traversé par son âme mais jamais par ses yeux.

Jimin baisse la tête sur ses mains mais ne trouve qu'une quantité de sang recouvrant la peau. Il hurle à son tour alors que ce bon vieux copain rouge* pulse férocement dans ses tempes en même temps de couler de ses mains tant la quantité qui les enveloppe est grande.

Mais où est-ce que je suis ? Putain c'est quoi cet endroit ?

Il relève de nouveau les yeux et il lui faut plusieurs minutes avant d'apercevoir une forme humaine au loin. Elle semble dos à lui et il est difficile de la voir correctement à cause de la suie que l'air envoie dans ses yeux mais Jimin ne peut pas la manquer. Elle est semblable à la lumière des phares qui permet aux hommes perdus en mer de retrouver un chemin. Cette lumière qui brave l'obscurité pour les guider vers la terre ferme, pour les aider à sortir de ce géant de solitude que peut être la mer ou l'océan. Cette lumière capable de leur offrir une route à eux qui n'en voit aucunes. C'est un peu ce que constitue cette forme humaine. Un point de repère. Son seul point de repère. Il n'y a rien d'autre à suivre. Le géant de solitude dans lequel il se trouve n'a rien de comparable avec la mer ou l'océan. Il semble mille fois plus effrayant qu'eux.

Beau-frère ➸ j.kookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant