XIV. Et quand il me prend dans ses bras, je vois la vie en rose

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Non vous ne rêvez pas, c'est un nouveau chapitre mdr. Un petit record pour le coup, je n'ai jamais fait aussi vite mais c'est grâce à tous vos commentaires qui m'ont explosés le coeur de bonheur sur le dernier chapitre (et en général tout court), j'avais envie de vous poster cette nouvelle partie avant de partir chez mon père (comme je n'ai pas internet là-bas). Il arrive peut-être vite mais je tenais à vous dire que ce n'est pas un chapitre écrit à l'arrache alors j'espère que vous ne le ressentirez pas comme tel. :).

Et merci encore pour toutes les choses incroyablement touchantes que vous m'avez dites, vous m'apportez beaucoup de bonheur sachez-le.

Je vous aime et en cadeau je vous offre ce chapitre haha.

Merci, du fond du coeur. <3

Si certaines choses restent troubles dans votre esprit, c'est normal rassurez-vous, je garde encore quelques touches de suspens. :)

PS : Oui, ce chapitre est super niais je m'en excuse, je voulais leur donner une petite pause. X)






















« Se retourner sur sa vie, c'est prendre le risque de voir les traces du passé dans le sable de nos souvenirs. Vivre, vivre vraiment, regarder loin devant, avancer pas à pas, et laisser le temps, le vent, effacer les empreintes derrière soi. »

Agnès Ledig, On regrettera plus tard














Partie I : C'est juste toi et moi (musique : Florence + the Machine - Shake It Out)











Ils s'étaient embrassés.

Putain de merde, ils s'étaient embrassés.

Non, c'était même mieux que ça : ils avaient refait le monde. Ils avaient refait le monde à deux, juste entre eux.

C'est juste toi et moi.

Et ça avait été dingue. Mon dieu que ça avait été dingue. L'air était devenu cette respiration saccadée qui essayait de sortir de leur bouche entre deux baisers, cette respiration maladroite et difficile parce qu'elle était elle aussi troublé, retourné, par toute l'intensité qui baignait la pièce et qui s'infiltrait à l'intérieur des deux hommes pour venir y gonfler leurs poumons. Le désir s'était fondu en leur souffle dans l'espoir d'y prendre sa place et avait fait naître en Jimin et Jungkook cette envie irrépressible de le voler l'un à l'autre, de l'attraper avant qu'il disparaisse, de le saisir du bout des lèvres pendant qu'il saisissait le bonheur du bout des doigts.

Car oui, à cet instant précis, ils avaient été heureux. Heureux de s'embrasser, heureux que la présence de l'autre soit un super-héros assez fort pour leur permettre d'oublier pendant quelques minutes qu'heureux, ils ne l'étaient que trop rarement.

Et il y avait eu cette nouvelle terre que découvraient leurs mains, où marchaient leurs lèvres. Cette terre à l'image d'une peau brûlante. Cette terre sur laquelle il n'était pas désagréable de se perdre, cette terre qu'il n'était pas effrayant de découvrir.

Il y avait eu Jungkook ramenant toujours plus le torse du rouquin contre le sien comme s'il cherchait derrière ce geste à ramener une partie de son être contre lui.

Il y avait eu Jungkook voulant coller un peu plus le coeur de l'étudiant contre sa peau parce qu'il adorait l'entendre battre. Parce qu'il adorait l'entendre battre contre lui mais surtout parce qu'il adorait l'entendre battre pour lui. Parce qu'il adorait le sentir accélérer chaque fois que le brun murmurait le nom de son propriétaire au milieu d'un baiser. Parce que ce coeur-là, il le voulait tout entier mais qu'il refusait de s'en rendre compte.

Beau-frère ➸ j.kookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant