Chapitre 39

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Mes paupières papillonnes et j'ouvre difficilement les yeux. Je vois flou mais arrive à distinguer où je suis.

Dans un hôpital...

Ma vue devient de moins en moins brouillé et je commence à regarder plus précisément mon environnement. Je suis relié par quelques fils à un cardiogramme. Le bruit de mes battements résonnent avec régularité. J'arrache les fils et tente de me lever. Immédiatement la machine ce met à sonner et des infirmières débarquent dans ma chambre en courant.

Lorsqu'elles vit que j'avais débranché les fils, elles me sermonnent et appelle un médecin.

Quelques minutes plus tard ce fameux docteur arrive. Je le reconnais immédiatement, c'est le médecin que Onew consulte. Je ne peux m'empêcher de lui en vouloir de ne pas pouvoir sauver Owen.

Docteur Jang : Bonjour Cheryl comment te sens tu ?

Moi *sec* : Bien.

Docteur Jang : Quelle bonne humeur ce matin dis donc. *rit*

Il rigole doucement, sûrement amusé de sa plaisanterie mais moi il ne me fait pas rire.

Moi : Bouclez la et faite votre métier pour une fois.

Il hausse les sourcils surpris de ma réaction. Il s'attendait peut être à ce que je rigole ? Mais il laisse Onew mourir comment je peux rire avec ce gars ! Je sais bien que ça n'est la faute à personne, mais il me faut un bouc émissaire, et je l'ai trouvé.

Docteur Jang *fronce les sourcils*: Tu trouve que je fais mal mon métier ? C'est par rapport à Mr Lee je suppose.

Moi : Vous les médecins, vous êtes payer que vous ayez tué la maladie ou le malade.

Il ouvre la bouche choqué de mes paroles cru puis se ressaisit. Il pose une boîte remplis de petit gélules bleues sur mon chevet et se dirige vers la porte de la chambre. Il s'arrête sans se retourner et me lance.

Docteur Jang : Cheryl tu es encore dans les vapes et tu ne penses pas ce que tu dis. Prend tes médicaments et dors s'il te plaît.

Je n'ai pas la force de résister alors j'obéis sans broncher. Je prend ces foutus médoc et me rallonge sur le lit.

•••

J'ai passer toute la mâtiné à l'hôpital et je sors enfin de ce trou à rat. Je rentre à l'appartement et remarque que Onew n'est pas là. Tant mieux je n'ai ni envie de le voir ni la force de faire semblant d'aller bien.

Je me dirige dans ma chambre et ouvre mon journal. Je commence à lire se que j'ai écrit la veille, de merveilleuse citation bien niaise. Lorsque je les ai écrite, elles me semblaient tellement belles et véridiques. Mais aujourd'hui je me rend compte que ce ne sont que des mots vident de sens.

Je raye ces vielles phrases qui me foutent la gerbe et en écrit de bien plus sombres. Des mots d'une noirceur incroyable et d'une vérité effrayante.

Je feuillète mon journal, lisant page après page les phrases que j'ai écrite dans le passé. Me rappelant des souvenirs qui me paraissent si lointain.

J'ai l'impression que ma courte période de bonheur n'a jamais exister. Que dans ma vie je n'est connue que la mort et la tristesse.

J'arrive vers les premières page de mon cahier. En vérité, je n'ai jamais relue les pages que j'écrivais. Après tout, pourquoi ce replonger dans le passé.

La première page est recouverte d'un texte écrit à l'encre. Ce texte je m'en souvient par cœur, je l'ai écrit le lendemain de la mort de ma mère.

Salut Maman,

Hier tu ma quittée...

Est-ce que je vais bien ? Je ne sais même pas.

Depuis que tu es partie, je ressens un vide, un trou noir dans mon cœur. Je ne ressens plus rien, ni le froid, ni la douleur, ni la faim.

Les autres me traite de monstre car je ne pleure pas depuis ta mort. Si tu savais comment j'aimerai. Mais je n'y arrive pas, mes yeux se sont vidée de toute les larmes que je possédais.

Maman je ne comprend pas, je ne comprend plus rien. Tout le monde autour de moi s'effondre et moi je reste debout, seule. Je veux moi aussi tomber, je veux m'écraser au sol et pleurer jusqu'à ma mort. Mais je n'y arrive pas.

Maman je veux te rejoindre, je veux être avec toi. J'ai déjà essayer de te rejoindre mais je suis trop lâche pour finir ce que j'ai commencer. Je sais que tu va m'en vouloir, mais même si je n'arrive pas à pleurer, j'ai mal.

Maman, aide moi...

Je fini de lire le texte, il me rappelle tant de souvenirs. Oui, j'ai déjà essayer de mettre fin à mes jours, une seule fois. Un moment d'égarement et de solitude. Mais c'est ma mère qui m'a donner la vie, alors je vais la garder.

Je me place devant le miroir de ma chambre et m'observe. Je revoie la Cheryl de 14 ans, qui vient de perdre sa maman. Elle est détruite mais ne le sais pas encore, elle s'en rendra compte plus tard.

Contrairement de il y a 4 ans, je sais très bien ce que ce passe. Tout et clair, tout est simple. Mais ça n'est pas parce que c'est simple que c'est facile à accepter.

« Accepte ce que ne peux changer, change ce que tu ne peux accepter »

Ridicule.

On ne peux rien changer dans la vie, ce qui doit arriver, arrivera. Nous sommes impuissant face à notre destin. Ceux qui croient qu'ils ont choisi leur avenirs sont des imbéciles, le destin est le joueur, nous sommes les pions.

Je me vautre sur mon lit et décide d'allumer mon téléphone. Je l'ai éteins juste avant de partir au bar. J'ai 89 appels manqués de Jungkook...

Je ne veux pas le voir, j'ai trop honte. J'ai honte de l'avoir laissé seul alors qu'il touchait le fond, j'ai honte de l'avoir repoussé alors qu'il ne demandé que du réconfort, j'ai honte de moi.

Je me perd dans mes pensées quand mon téléphone sonne à nouveau. C'est encore Jungkook. Je regarde mon téléphone, hésitant à répondre. Je réfléchie trop longtemps puisque la sonnerie se stoppe et mon écran redevient noir. Quelques secondes après je reçois une notification m'informant d'un message vocal.

J'attrape mon téléphone et ouvre ma messagerie. J'ai 90 messages vocales de Jungkook.

Je les écoute tous. À chaque message, mon coeur me fait mal, il se tord, se crispe, se serre.

Dans ces messages il pleure, cri, m'insulte, s'excuse et pleure à nouveau.

Je les écoutent uns par uns, culpabilisant de plus en plus. Sans m'en rendre compte mon corps bouge de lui même. J'attrape mon manteau et sors en courant. Je prend un taxi et lui demande de rouler le plus vite possible. Je l'ai trop fait attendre, je dois faire vite.

On arrive dans la rue de Jungkook et je descend en jetant l'argent au chauffeur. Ce dernier râle mais se tait rapidement lorsqu'il compte les nombres de billet que je lui est donner. J'ai donner le triple du prix demandé.

A peine descendu du taxi je met à courir. Je cours comme je n'ai jamais couru. J'arrive devant la maison de Jungkook, reconnaissant la boîte au lettre rouge et tambourine à la porte.

Je ne vois pas de lumière dans la maison mais la fenêtre de sa chambre et ouverte. Je me met à hurler dans la rue.

Moi *cri* : JUNGKOOK ! JUNGKOOK OUVRE MOI ! PITIER RESTE PAS SEUL !

Je cesse de crier et écoute, espérant une réponse. Mais rien, le silence total. J'attend quelques secondes et fini par entendre un bruit.

Un petit sanglot étouffé...

• LE JOURNAL DE CHERYL • fanfiction Jungkook TERMINÉE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant