• LE JOURNAL DE CHERYL • fanfiction Jungkook TERMINÉE

Chapitre 30

Je marche au milieu de c'est montagne de marbre sachant précisément où aller. Comment oublier, j'allais la voir tout les jours pendant 3 ans. Je marche tranquillement, le bruit de mes chaussures s'écrasant dans les graviers. Un silence lourd de sens m'entourant.

Ce silence fut perturbé par des sanglots. Des petit pleurs irréguliers venant d'une petite fille à genoux devant une tombe. Elle tient dans ses mains tremblantes une photo qu'elle colle à son cœur.

Je m'approche d'elle calmement et elle relève la tête les yeux embrumé de larmes.

Je regarde la tombe sur laquelle elle est agenouillé. Le nom d'une homme est écrit en lettre d'or dessus. À côté est accroché une photo du défunt souriant d'un sourire sincère est pure.

Moi : C'est ton père c'est ça ?

Elle m'écoute attentivement et hoche la tête en essayant de retenir ses pleurs.

Moi : Tu dois te sentir bien seule.

Elle me regarde perdu par mes propos crus. Elle hoche à nouveau la tête et éclate en sanglot. Je la regarde pleurer sans pour autant lui offrir quoique ce soit de réconfortant.

Moi : Qu'elle âge à tu ?

Elle relève la tête vers moi et me montre ses 10 doigts tremblant.

Moi : 10 ans ? Tu es très jeune. Comment t'appelle tu ?

Elle bégaye et réussi à me chuchoter un petit "Mina".

Moi : Écoute moi bien Mina, dans la vie personne ne sera la pour toi. Les autres ne s'intéressent qu'à leur propre personne. Tu es seule face à l'horreur du monde. Tu veux te soûler ? Alors bois. Tu veux te droguer ? Alors fume. Tu veux te suicider ? Alors meurs.

Elle me regarde choqué, tremblant dans tout les sens.

Moi : Mais sache que tout ce tu fais, c'est toi qui la décidé. On dit que le temps arrange tout. C'est faux. Le temps continue d'avancer avec ou sans toi. Le temps n'apaise pas la douleur, il l'oublie. Il oublie la douleur comme il oubliera ton existence.

Elle bois mes paroles toujours les genoux à terre.

Moi : Mina la vérité c'est que l'on a tous les pieds lié par une corde, impossible de s'en défaire. Cette corde nous traîne lentement vers la mort. Peut importe comment tu te débat cette corde t'emmènera toujours à destination.

Je lui prend le bras et l'aide à se relever.

Moi : Tout le monde doit mourir un jour ou l'autre. Que serait le monde sans la mort ? La mort est une délivrance pour le défunt mais un supplice pour les vivants. Je hais la mort, elle m'a pris tout ce que j'avais. Mais que peut on faire face à elle ? La réponse est rien du tout. Nous sommes tous vouer à mourir, attendant tout simplement notre tour.

Mina *tremblante* : Mais je n'ai plus personne, je n'aime pas ma mère...

Moi : Mina tu n'a jamais eu quelqu'un, tout ça n'était que temporaire. Mais tu trouvera quelqu'un qui te sortira de cette énorme trou noir. Une personne que tu aimera et qui te fera prendre conscience que la vie mérite d'être vécue.

Mina *s'accroche à mon bras* : Tu ne veux pas être cette personne ?

Je souris devant une bouille si adorable.

Moi : Non désoler, j'ai déjà quelqu'un qui remplie cette tâche.

Elle essuie ses larmes et me regarde les yeux brillant de curiosité.