L'éveil des cendres (EN ARRÊT)

Sylvarisse Taflen

Lorsque j'avais entendu parler des Sylves, je m'imaginais de grands arbres, mais là ils sont juste énormes ! Leurs jambes étaient aussi grosses que les arbres de la forêt. Si on oubliait les deux énormes bras noueux, la bouche, qui ressemblait plus à un trou fait par une explosion, et leurs yeux verts sombres, on pourrait quasiment si méprendre avec des arbres normaux. 

Des elfes en armure de cuir verdâtre surmonté d'une capuche qui recouvrait leur tête étaient postés sur et aux côtés de chacun des Sylves. Chacun d'eux avaient un arc en main et un tân à la ceinture. Certains avaient la chance de porter de la maille ici et là, mais peu d'entre eux avaient un heaume et si on peut appeler un casque en cuir un heaume.

Un cavalier pris les devants, même si il faisait sombre, je remarquai qu'il était un des seuls à porter de la maille, un haubert de maille verte recouvert d'un plastron de cuir tout aussi vert, ils étaient réellement inspirés dans les couleurs ces elfes... Il se porta en face de moi et prit la parole : 

- Casineb Caled, membre de la lance verte et porte-parole de mon peuple ! 

- Ser Lief Valarian, membre de l'ordre des chevaliers-dragons et émissaire au nom du Roi Adémar de Val-Des-Lords et d'Akanaei ! 

Le cheval de Casineb portait pour sa une barde de cuir et ressemblait fortement à Crin, que mon ravisseur avait utilisé pour s'enfuir de Cari, j'espérais le retrouver un jour....

-Et émissaire pour qu'elle raison, ser ? 

-La guerre, les cendrés reviennent en force et nous devons réunirent assez de mondes pour les accueillir à bras ouvert !

Casineb rit un bon coup et me serra la main avant de reprendre la parole :

-Ah ! Alors j'irais vous menez à notre maîtresse lorsque nous serrons installés, préparez-vous pendant ce temps ! 

-Si seulement j'avais des vêtements plus aptes, mais des charmantes petites créatures les ont volés ! 

-Je vous en ferais porter un peu plus tard alors ! Noswaith ! 

-Noswaith ! 

Et le voilà repartit en directions des sylves, j'étais encore hébété par le fait que les elfes croisèrent notre route, mais nous avons sans-doute sauvés quelques heures de marche ! Je redescendis dans la tanière et Cariade était déjà debout, arc à l'épaule, entrain de serrer les ballots de fourrures. Elle se tourna et avait à la fois l'air angoissée et heureuse, elle prit la parole :

-Lief, tout qu'un miracle n'est-ce pas ? 

-Je ne te le fais pas dire ! Qu'est qui ne va pas ? Tu m'as l'air un peu mal.

-Fatiguée et inquiète... Ils ne doivent pas me voir ici, Lief te souviens-tu de m'avoir promis de me donner tout ce que je voulais ? 

-Oui et je le ferais, que veux-tu ? 

-T'accompagner, t'aider dans ta mission et t'aider avec tes pouvoirs. Je connais plus de chose qui pourrait t'être utile que la plupart des autres personnes de ce monde et je dois te dire quelque chose, mais le moment n'est pas celui-là... Acceptes-tu ? 

D'un coup, en à peine trois jours, elle passait de la fille qui ne voulait pas quitter sa forêt natale à la fille qui voulait m'accompagner aux recoins du monde... Mais elle avait des ressources cachées, et j'avais besoin d'aide pour cette aventure, mais de cette aide ? Oui, très certainement. Je lui devais une confiance absolue après tout ce qui c'étais passé.

-Et bien Cariade, j'en serais honoré, mais sais-tu qu'est que tout ça importe ? De quitter ton monde et ta vie, combattre, mourir et souffrir pour un monde qui n'est pas vraiment le tient ?