L'éveil des cendres (EN ARRÊT)

Le loup, le corbeau et l'ours.

Des milliers d'hommes passaient une sorte de col enraciné entre deux montagnes enneigées. Le col de Haute-Stagme... J'étais encore dans un de ces satanés rêve, mais cette-fois si j'en étais plus que conscients. J'étais sur un cheval sombre, encore plus noir que Crin et surtout encore plus grand, je portais un plastron en plaque d'acier sombre sur une sorte de tunique noir en laine à capuchon relevé sur ma tête. Le flot d'homme n'arrêtais pas, à première vue leur organisation était chaotique et dans la vague se mélangeait infanteries, archers et cavaleries... Les barbares du nord. Une épée bâtarde, qui se prend autant à une main et à deux mains, était dans un fourreau au travers de mon dos, je voyais seulement la poignée et le pommeau, le reste était caché par la fourrure de mon manteau, Ils étaient tous les deux noirs et la poigné se finissait par une tête de loup sertie au niveau des yeux par des pierreries bleu.

Un lancier s'approcha de moi et essoufflé par sa course, tenta d'articuler quelque mots :

-Mon...Monseigneur, notre avant-garde a préparé le fort que nous avons capturé. Nous serons capables de vous recevoir, mon Roi, mais votre armé devra restée en dehors des remparts… Les Valon ne se sont pas laissez faire, mais nous avons récemment tué le dernier de la famille, après quelque mois de chasse nous l’avons attrapé près de Fort-Casting de la famille Bern.

 Alors ser Manders Valon, l’unique ami à Adérik, était bel et bien mort.La suite me… surpris. Je ne contrôlais ni mes gestes, ni mes paroles et j’entrepris de parler, mais une autre voix pris ma place.

-Bien... Nous avons pris du temps à le contrôler, mais la famille Valon était une famille influente, en les tuant tous, nous avons le col à notre disposition. Envoyez une missive à notre nouveau… Gouverneur du fort, nous arrivons sous peu…

-Oui, mon Roi, Syr Ekwed sera fier d’accueillir Ragaielle Éléor

J’étais… Non impossible, j’étais dans la tête de mon père, mais de quand datait ces événements ? Tout ça signifiait que les barbares descendaient du nord et venaient au sud…

Ce fût Abn’la qui me réveilla à la pointe de son sabre. Il ne parlait pas, tous s’attendaient pour dire qu’avant la mort de son maître, il ne cessait de parler que part extrême urgence, mais après sa mort, il fit vœux de silence et ne pipa mots depuis. Cariade était déjà debout assis près d’un petit feu et l’attisait du mieux qu’elle pouvait. Depuis notre départ du campement elfe, il y a de ça au moins cinq jours de marche, nous avions réussie à atteindre les collines de Rur-Sang. 

La légende veut que Loki fût descendu du nord avec cent millier de guerriers des tribus indigènes et avait affronté Yragmar dans ces collines près de Tour-Sanglante. Après trois jours de combats et la perte de trois des fils d’Yragmar, la bataille cessa et un conclave réunissant Loki et son frère eu lieux à Tour-Sanglante. Mais Loki, astucieux comme il était, avait attendu que le conclave se réunisse et avait posté un contingent plus petit près de la tour. Avant qu’Yragmar s’en rende compte, trois vagues successives de barbares massacrèrent les hommes du Roi d’ Hen-Dref. Un duel  entre Loki et son frère eu lieux à l’intérieur de la tour, la suite fut inconnue, mais tous s’entende pour dire que les deux frères périrent.

Je me levai du mieux que je pouvais, ma jambe me faisait mal autant qu'à mon départ, je n'avais pas eu le temps de me l'à faire guérir, mais on m'avait prescrit une sorte de tisane pour atténuer la douleur et c'était Cariade qui me la préparait du mieux qu'elle pouvait.

-Bon matin, Lief ! Tour-Sanglante n'est plus très loin, d'ici ce soir, nous devrions être en train de farfouiller dans les ruines de la tour. Tien prend ce liquide avant que je vomisse mon déjeuner, c'est sérieusement infecte !