Chapitre 5

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Je suis abasourdie. Il ne me laisse même pas le choix. Je suis là, à le regarder, pendant que lui, attend une réponse. Mais que voulez-vous répondre à ça ?! Je tourne la tête vers la porte. La voie est libre. Je regarde une dernière fois Ric et court vers elle. Petit problème, ses amis arrivent à ce moment-là dans le café, me bloquant le passage. Je dévis ma course et pars m'enfermer dans les vestiaires. Je suis coincée dans cette pièce qui ne possède qu'une fenêtre. Une fenêtre ?! Je grimpe sur un banc et l'ouvre. Elle donne sur une petite rue. Derrière moi, j'entends Ric et ses amis frapper à la porte. Pas de chance pour eux, je ne suis pas prête de leur ouvrir. Je me reconcentre sur la fenêtre. Heureusement que j'ai fait de la gymnastique quand j'étais plus jeune. Je lance ma jambe et me voila sur les fesses dans la rue. Je ne ferais pas ça tous les jours ! J'entends que la porte a cédée. Je cours. Si j'arrive à atteindre la rue principale, je pourrais peut-être les semer. Les gens me regardent bizarrement. Je les bouscule et j'en suis désolée mais ça m'étonnerais qu'ils veuillent être à ma place. Je m'arrête une seconde, le sport n'a jamais été une passion. C'est pour ça, que j'ai un gros point de côté et que je suis très essoufflée. Je m'apprête à repartir quand je vois Matt qui vient vers moi.

Moi : Matt, je t'en pris, tu dois m'aider. Ton ami me poursuit.

Matt : oui je sais.

Moi : vas tu m'aider?

Matt : oui, viens, je vais te cacher.

Moi : merci

J'avoue que je n'ai pas trop réfléchi en le suivant. Je suis tellement heureuse qu'ils m'aident que je n'ai pas fait attention à ce qui m'entoure. C'est pour ça que lorsque l'on est arrivé dans une impasse et qu'il m'a dit :

Matt : Guenièvre, je suis désolé

Moi : désolé de quoi ?

??? : je pense qu'il est désolé de t'avoir conduit à moi.

Je me retourne et voit Ric. C'est là que j'ai compris. Matt n'est pas mon ami mais son ami à lui. J'aurais du m'y attendre et ne pas lui faire confiance aveuglément. Que j'ai été bête ! Il s'avance doucement alors que je recule. Je suis coincée, aucun échappatoire. Que vais-je faire ? J'ai une idée !

Moi : d'accord, t'as gagné.

Je m'avance vers lui.

Moi : je t'appartiens et partirai avec toi.

Je le vois sourire. J'avance mais avant qu'il n'est pu m'attrapper, je lui balance un bon coup de pied et me remets à courir. J'atteins la rue principale et me dirige vers ma maison. Chris a été clair. Je dois lui échapper. Arrivée à la maison, je sors une grande valise et mets le plus d'affaires dedans. Je prends tout ce que j'ai besoin et laisse derrière moi le reste. Je sors de la maison avec ma valise à roulettes et la vérité me rattrape. Je n'ai pas ma voiture ! Le monde est contre moi, c'est pas possible autrement ! J'hésite à appeler un taxi. C'est lorsque je vois une voiture arriver dans ma rue, que je décide de faire du stop. La voiture s'arrête. Les vitres teintées s'abaissent. Je ne prêtent pas attention à ce qui m'entoure, ce qui me vaut encore une mauvaise surprise. Je suis encerclée par trois gars. Je les regarde tous, essayant de trouver un échappatoire. Ils s'avancent vers moi alors que je recule. Je m'attends à tout moment à me retrouver collée à la voiture mais à la place, je récupère un bras à ma taille qui m'entraîne à l'intérieur de la voiture. Je ne l'ai même pas entendu ouvrir la voiture ! C'est du surnaturel ! J'ai beau essayer de me dégager, le bras me garde collée à un torse. Je devine, sans mal, à qui appartient ce torse. Je sens sa respiration contre mon cou et j'en ai des frissons. J'essaye d'échapper une fois de plus à ses bras mais ma tentative reste veine.

Moi : je vous préviens. Quoique vous comptiez me faire, je ne vous laisserez pas le faire. Vous êtes dans l'illégalité...

Ric : c'est faux, je ne fais que prendre ce qui m'appartient.

Moi : je ne t'appartiens pas !

Ric : oh si tu m'appartiens

Moi : je ne suis pas un objet.

Ric : non, tu es ma fiancée et bientôt, tu seras ma femme.

Moi : quoi ?! Mais il n'en ai pas question !

J'entends un grognement derrière moi. Je me retourne, comme je peux, pour voir l'origine de ce bruit.

Moi : il y a un chien dans ta voiture ?

Ric : non pourquoi ?

Moi : j'ai cru entendre..... non laisse tomber, j'ai dû rêver.

Je dois l'avouer. Le grognement, que j'ai entendu, n'a rien de naturel.

Ric : allez les gars, on y va.

Moi : quoi ? Non ! Je veux pas partir d'ici. Qu'est ce que je vais dire à ma sœur quand elle rentrera ?

Ric : primo, tu viens vivre chez moi et c'est non discutable. Deuxio, ta sœur n'aura qu'à venir vivre avec nous, je n'y vois aucun inconvénient. D'ailleurs, où est-elle ?

Moi : elle est partie en Amérique voir une amie. Il n'est pas question que je vienne avec vous, arrêtez cette voiture !

Ric : il n'en est pas question. Maintenant que je te tiens, je ne compte plus te lâcher mon amour.


Coucou,

Je suis désolée pour le temps mis à écrire mais j'ai été très occupée. J'espère que vous avez aimé le chapitre. Que pensez-vous de la nouvelle couverture ? Je me suis dis qu'elle n'était pas vraiment belle alors j'ai décidé de la changer. Un grand merci pour les lectures, votes et commentaires.

Bon après-midi à tout le monde,

Bye

Guenièvre et l'AlphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant