Chapitre 7

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Je me cache. Oui, vous avez bien lu, je me cache. Il y a environ une heure, j'ai peut-être giflé l'idiot. Bon, il m'avait énervé. Depuis quand les femmes sont considérées comme des objets ?! Je vous explique.

Flashback

Je suis dans la chambre. L'idiot est parti il y a quelques heures. J'ai donc visité un petit peu. Soit dit en passant, ses appartements sont magnifiques ! Je suis allée dans le bureau et j'ai trouvé une bibliothèque. J'ai pris un livre au hasard et ça fait des heures que je lis. Seulement, j'ai faim. Je monte les escaliers et je me retrouve dans le bureau. (Il a déménagé son bureau, il se retrouve donc dans la pièce qui mène à l'extérieur). L'idiot est là en train de lire des papiers. Je passe devant lui et essaie d'ouvrir la porte mais elle est fermée.

L'idiot : où crois-tu aller comme ça ?

Moi : est ce que ça te regarde ?

L'idiot : tu es ma femme donc oui.

Moi : minute papillon, j'ai jamais accepté d'être ta femme. Je te supporte c'est déjà pas mal !

L'idiot : tu es ma femme, un point c'est tout !

Moi : c'est faux ! Si tu crois que je vais devenir ta femme, c'est que tu es plus idiot que je ne le croyais !

L'idiot : oh mais je ne crois rien puisque je vais annoncer ce soir nos fiançailles.

Moi : ah oui et à qui ?

L'idiot : mais à tous mes amis !

Moi : moi vivante, jamais je ne t'épouserais !

L'idiot : et bien c'est ce qu'on verra !

Je sors de la pièce et vais dans la salle de bain. Je me passe de l'eau sur le visage. Dans quoi je me suis embarquée ? Je dois vous l'avouer, j'ai peur. Peur de croiser le monstre qui a enlevé ma soeur et qui la retient prisonnière. Je ne l'ai toujours pas vu et ça me fais peur. En même temps, ça fait quelques heures que je suis ici et je n'ai pas mis un pied en dehors de cette tour. J'ai l'impression d'être Raiponse. La question c'est qui est le prince ? Je souffle devant le miroir. Je regarde mon reflet. Mes yeux sont fatigués, de grosses cernes sont présentes sur mon visage et l'inquiétude se lit dessus. Je fais peur à voir! Je détourne le regard et sors de la pièce. Je pense que j'ai besoin d'une sieste. Cette journée est très longue. C'est vrai, quand on regarde bien. Ce matin j'étais serveuse. À midi, j'étais en fuite et une demi heure plus tard, kidnappée. Il est 18h. Je devrais me préparer pour cette soirée mais j'ai décidé que je n'irai pas. Je rentre dans la chambre et me dirige vers le lit. Je rentre dans les couvertures et me roule en boule. C'est parti pour une nuit de 12h au moins! C'est sur cette pensée que je m'endors (le ventre toujours vide sois dit en passant).

Je suis en train de rêver de Gaëlle quand je sens une main me caresser la joue. Je bouge pour qu'elle me laisse tranquille mais celle-ci ne m'a pas l'air d'accord. Mais laissez moi dormir !

L'idiot : bien que j'ai apprécié te regarder dormir mon ange, nos fiançailles commencent dans à peine une heure. Tu devrais aller te préparer.

Moi : et tu me réveilles pour ça ! Je t'ai dit que je n'irai pas !

L'idiot : et moi j'ai dit que tu irais ! S'il le faut, je t'y emmenerais par la peau du cou !

Moi : tu me touches, je te frappe !

Il n'en a pas fallu plus pour qu'il m'attrape et me jette sur son épaule. Je frappe son dos aussi fort que je le peux mais ça ne semble rien lui faire. Il me repose dans la salle de bain.

L'idiot : tu as 15 min pour te préparer. Ta robe est dans la housse. Si tu n'es pas prête quand je reviens, c'est moi qui le ferais.

Il part sur ces paroles. Par curiosité j'ouvre la housse. Cette robe est magnifique (média ). Je me soumets à sa demande mais ne pensez pas que c'est par plaisir ! Je ne veux juste pas lui offrir ce plaisir. Je me douche et me lave les cheveux. Une fois sortie, j'enfile la robe. Je l'adore mais je ne le dirai jamais à haute voix. Je laisse mes cheveux détachés. L'eau les a bouclé. Je trouve dans l'armoire de la salle de bain une trousse de maquillage. J'ai l'impression qu'avant de m'avoir enlevé, il avait déjà prévu tout ce dont j'aurai besoin. Je m'étais déjà faite la réflexion quand j'ai vu que dans le dressing, tous les vêtements féminins était à ma taille. Je me suis maquillée très légèrement. Je pense que ce que je vis, beaucoup de femmes aimerait le vivre. Je passe d'une vie où je trime à une vie de château. J'ai l'impression d'être Cendrillon. Me voilà prête, l'idiot frappe à la porte. Il l'ouvre. Je ne me suis toujours pas retournée. Je ne me sens toujours pas prête à aller à cette soirée. Il pose sa main sur mon épaule et je me retourne. Je vois son regard rempli de désir.

L'idiot : tu es magnifique.

Il s'avance vers l'armoire et ouvre un tiroir. À l'intérieur, j'aperçois une boîte à bijoux. Il l'ouvre. Elle est remplie de bijoux plus jolie les uns que les autres.

L'idiot : je t'en fais cadeau. Ces bijoux sont dans ma famille depuis des dizaines d'années. Ma mère me les a apportés quand je lui ai parlé de toi. Elle voudrait que tu en portes pendant cette soirée.

Il en sort une paire de boucles d'oreilles de la couleur de ma robe. Je le remercie et les mets. Il range la boîte et nous sortons. Ce n'est que maintenant que je me rends compte qu'il est en smoking. Je le contemple. Il est vraiment très beau. Il doit sentir mon regard parce qu'il se retourne et me sourit. Je lui rends. Nous nous retrouvons dans le bureau et il sort une clé. Il l'insère dans la serrure et se retourne.

L'idiot : pendant la soirée, je vais déclarer nos fiançailles. J'attends de toi que tu acceptes. Si tu refuses, je te punirais à ma manière.

Je fulmine. Il me prends pour quoi ? Sa chose ? Je suis loin d'être soumise !
Sans qu'il n'est le temps de réagir, je le gifle, sors la clé de la serrure et referme la pièce derrière moi. Je cours non, je fuis. Le temps qu'il réussisse à sortir de cette pièce, j'aurai trouvé une cachette.

Fin du Flashback

Donc, j'ai giflé un idiot et je suis cachée dans la cuisine. Je mange des gâteaux que j'ai trouvé. Je suis dans un coin où je peux tout voir tout en étant cachée. J'ai bien fait attention à ne pas salir cette robe. Elle est tellement belle, je ne voudrais pas l'abimer. L'horloge m'indique que la réception a commencé. Je cesse tout mouvement quand j'entends la porte s'ouvrir.

Inconnu 1 : l'alpha a annulé la fête.

Inconnu 2 : ah oui pourquoi ?

Inconnu 1 : la Luna a disparu.

Inconnu 3 : si vous voulez mon avis, elle va le faire tourner en bourrique. Je pense que nous allons bien rigoler.

Inconnu 2 : fais attention à ce que tu dis !

Inconnu 1 : oui ! Si l'alpha venait à t'entendre, tu serais sévèrement puni. Je ne pense pas que tu aimerais si ton âme soeur te fuyait.

Inconnu 4 : je ne pense pas non plus. Sortez d'ici !

Je crois que je suis dans le pétrin. Je tourne la tête et voit l'idiot sentir l'air comme un chien. Mince! Si je fais un seul faux pas, je suis découverte ! Je ne bouge plus, ma respiration se fait plus lente, plus discrète.

L'idiot : mon coeur, je sais que tu es ici. Tu es piégée. Si tu sors maintenant, je pourrais peut être passer à côté du fait que tu m'aies enfermé dans nos appartements.

Je ne sais pas pour vous mais je ne le crois pas du tout. Il fait le tour de la pièce et s'arrête devant ma cachette.

L'idiot : trouvée !

Coucou
Deuxième chapitre de la journée pour me faire pardonner de mon temps d'absence et du chapitre précédent. Je vous souhaite une bonne soirée et je vous dis à demain.
Bisous

Guenièvre et l'AlphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant