Vents Contraires | Dramione

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Hermione

Quand j'arrivai dans ma chambre, je trouvai Ginny en train de lire sur son lit. Elle lève ingénument les yeux de son livre puis me demanda avec un sourire malicieux aux lèvres et l'œil taquin :

— Alors ?

— Alors, quoi ? je demandai, ne sachant pas de quoi elle parlait.

— Avec Malfoy. Je vois bien que tu le dévores des yeux, je suis peut-être rousse mais pas totalement stupide ! m'assura mon amie, l'air faussement vexé.

J'ignore pourquoi, mais Ginny m'agaçait.

Pourquoi me parlait-elle de cette fouine de malheur comme si elle m'obsédait ?

— Bah notre devoir avance, quoi !

Renfrognée, je m'éloignai de la jeune Weasley pour enfiler mon pyjama. Cette dernière me suivit du regard. Sachant qu'elle était têtue comme un hippogriffe, elle n'allait pas lâcher l'affaire :

— Certes. Mais encore ? m'interrogea-t-elle en relevant ses cheveux en queue de cheval brouillon.

— Gin' ! je la réprimandai sévèrement. Notre devoir avance, c'est tout !

L'instant d'après, le karma s'en prit à moi ; mon petit orteil cogna violemment le pied de mon lit. J'empêchai de justesse un juron de s'échapper de mes lèvres et masse douloureusement mon doigt de pied endolori.

— C'est bon, calme-toi. On en parle demain, termina-t-elle en se retournant dans son lit.

J'éteingnis ma lampe de chevet puis fermai les yeux. Morphée tardant, à venir, mes pensées se dirigèrent sournoisement vers Malfoy.

Encore...

Drago

***

Le stress faisait vriller mes neurones. Le court laps de temps qui me séparait de ma première heure de cours risquait d'être insupportable. C'était aujourd'hui qu'on allait devoir rendre le travail fait en binôme avec Hermione.

Nous nous étions relus maintes et maintes fois pour corriger les éventuelles erreurs et mes rares fautes d'orthographe. Je regrettais presque que la semaine se termine, j'étais on ne peut plus heureux de travailler avec Hermione. Point positif incontournable de ma collaboration avec cette fille : nous avons -enfin- commencé à nous appeler par nos prénoms sans rougir. Mais pas d'amalgame : on était pas non plus les meilleurs amis du monde.

La voix suraiguë de Pansy m'agressa les oreilles et me fit sursauter, à tel point que j'en lâchai ma tartine. Je soupirai, déjà exaspéré alors que le pékinois n'avais pas encore produit un son. Pansy prit alors un air de chien battu qui me donna envie de lui mettre des claques.

— Dragounet, ça va ? Je te sens tout stressé, tu veux un massage ? elle s'enquit d'une voix mièvre.

Oui, mais pas de toi. Sombre idiote.

— Non Pansy, je répliquai avec fermeté.

Elle semblait être sur le point de fondre en larmes, mais cela m'était égal. Je venais certainement de briser son dernier espoir de voir son fantasme le plus inavouable devenir réalité. Et je m'en foutais royalement.

— Ah... J'ai compris, la brune persifla, les dents serrées. C'est Grangy et ce fichu devoir de lunes, c'est ça ? !

L'abréviation ridicule du nom de famille d'Hermione me fit serrer rageusement le tissu de mon pantalon d'uniforme. Des baffes se perdaient. Je répliquai d'un ton las :

— Elle ne s'appelle pas « Grangy » mais « Granger ».

— Ah, et tu la défends, maintenant ? ! s'insurgea Pansy avec une mine outrée ridicule.

Je décidai d'ignorer sa remarque et ripostai d'un ton supérieur :

— Et je fais des runes et non des lunes, c'est clair, Parkinson ?

Elle parut choquée que je l'appelle par son nom de famille, je le vis quand sa grande bouche s'ouvrit pour compléter son expression scandalisée mais qu'elle resta muette.

Après avoir lissé ma cravate, je m'éloignai, la tête haute, sans un regard pour ce pékinois désespéré.

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Heyyy 🌙
So sorry, j'ai pas fait l'update du mercredi ni les uptates des 5K... Prenez ce petit chapitre comme celui d'hier, je vous promets que les updates arriveront ce weekend, sur la vie de Dobby 💛
Que pensez-vous de ce chapitre ?
La FAQ est encore ouverte hein :)