Vents Contraires | Dramione

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Drago

Plusieurs minutes plus tard, j'ai la surprise de découvrir Hermione, endormie sur le canapé de nos appartements communs. Je m'approche pour l'observer : sa poitrine se soulève à un rythme régulier, elle dort paisiblement. Ses traits sont détendus, elle arbore un léger sourire qui lui donne un air enfantin adorable. Je me penche doucement et lui embrasse la tempe. Je pars me préparer dans la salle de bain, paisible.
Au milieu de la nuit, je suis réveillé par une soudaine envie d'aller aux toilettes. Je me lève de mon lit en pestant et passe dans le salon. Le bout de ma baguette scintillant  faiblement, je remarque que Hermione s'agite dans son sommeil. J'éteins le bout de ma baguette et me rapproche d'elle, il me semble qu'elle murmure quelque chose : « Non... Ne m'abandonne pas...Pas Maintenant... Drago...»
Je souris niaisement dans le noir. Serait-elle en train de rêver de moi ? J'espère, parce qu'on dit que quand on apparaît dans les rêves d'une personne, c'est qu'on lui manque. Je prends son visage endormi entre mes mains, embrasse ses cheveux et lui chuchote à l'oreille :
- Je ne t'abandonnerai pas, promis, ma petite lionne...
Le lendemain matin, je suis déjà habillé  avant que Hermione ne se réveille. Elle se lève péniblement,
sa chemise de nuit est un petit peu déboutonnée et laisse entrevoir la naissance de sa poitrine :
-Salut, murmure-t-elle d'une voix encore endormie.
Elle est gênée quand elle se rend compte que je mate ouvertement son décolleté :
- Regarde plus haut ! m'ordonne-t-elle d'un ton hautain en reboutonnant rapidement sa chemise de nuit :
- Tu sais, je t'ai déjà vu nue, Hermione, je lui rappelle avec un sourire en coin. Je veux bien revoir ton corps nu une seconde fois moi, je murmure en m'approchant d'elle avec mon allure de séducteur.
Ça ne loupe pas, joue rosissent. Je lui effleure la joue :
- Ne me touche pas, je t'en supplie !
J'essaye alors de l'embrasser, mais sa main vient s'écraser avec force sur ma joue :
- Ne me touche pas, j'ai dit !
Je hausse le ton :
- Eh, mais ça va pas ? T'as tes règles, ou quoi ?
Elle soupire bruyamment et baisse la tête alors que je passe devant elle, la tête haute en la bousculant exprès au passage.

Hermione

Et zut.
Encore une réaction excessive de ma part., Tant pis pour les cours  d'aujourd'hui, je suis à bout.

*

Ron

Je n'ai pas vu Hermione depuis avant-hier, et cela m'inquiète sérieusement.
Elle n'est ni la bibliothèque, ni dans les toilettes de Mimi Geignarde, ni dans le parc, ni à l'infirmerie. Harry et moi avons demandé à la plupart des sixième et des septième années de notre maison s'ils l'avait vue, mais personne ne sait où elle est. Je touille nerveusement mon chocolat chaud en jetant fréquemment des coups d'œil inquiets vers la porte de la Grande Salle, dans l'espoir que Hermione Granger montre le bout de son nez.  À  côté de moi, mon meilleur ami me donne une tape amicale dans le dos :
- Eh, t'en fais pas, vieux, on va la retrouver ! s'exclame -t-il, optimiste.
Mais je suis pas dupe, je vois bien que la « disparition » de notre meilleure amie le mine autant que moi. Je marmonne.
Soudain, je la vois. Elle traîne des pieds jusqu'à notre table, l'air fatigué. Elle s'assoit à côté de moi sans dire un mot, j'échange un regard interrogatif avec Harry. Je demande à Hermione :
- Eh, Hermione, ça va ?
Elle me regarde, je remarque immédiatement que ses yeux ne brillent plus de la même façon.
- Ça va..., répond-t-elle en souriant faiblement.
- Hermione, intervient Harry, on te connais trop maintient pour que tu nous mentes.
J'approuve ses paroles d'un signe de tête :
- Non les gars, ne vous en faites pas pour moi, je vous assure que ça va bien ! nous dit-elle en souriant faussement.
Je me contente de hocher la tête, peu convaincu. Elle n'est pas très loquace, alors je décide de ne pas plus poser plus de questions, elle risquerait de se fermer encore plus. Néanmoins, je suis heureux de l'avoir « retrouvée ».

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