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Drago

Je n'ai pas vu Hermione de la matinée, j'espère bien pouvoir lui parler un peu pendant leur de rue une ancienne, mon prochain cours.
Soudain, une chevelure  brune indisciplinée attire mon attention. Je trottine jusqu'à elle  :
- Eh, Granger, attends-moi !
Elle se retourne vivement. Un court instant, je lis de la surprise dans ses iris foncés, puis une franche expression de dégoût. Elle m'assène un regard noir.
Qu'est-ce que j'ai encore fait ?
La brune presse le pas, m'empêchant de lui attraper le bras. J'entre en cours de runes en silence et m'installe à côté d'elle, comme d'habitude. Malheureusement pour moi, elle décale sa chaise et ses affaires à mon opposé en m'ingnorant. Je laisse couler, mais je ne suis pas tranquille. Pourquoi cette soudaine indifférence alors qu'hier encore elle se jeter dans mes bras ? Décidément, cette fille restera un mystèreentier pour moi. Je ne vais pas rester là, à me tourner les pouces alors qu'elle ne va pas bien et que ça a l'air d'être un cause de moi. C'est pourquoi je tente une approche en posant ma main sur sa cuisse, geste qu'elle apprécie habituellement. Elle me la repousse violemment et me dit , d'un ton cassant :
- Ne t'avise même pas de me toucher.
- Ne sors pas les crocs, petite lionne, je lui réponds, amusé avec un sourire en coin.
Elle souffle bruyamment et réplique :
- Ta voix nasillarde me fatigue, tais-toi.
Ouch, prends toi ça, Drago, se moque ma conscience.
Ma voisine se reconcentre sur le cours. Le reste de l'heure, je dois me faire violence pour ne pas lui demander ce qu'elle a.
Quand la fin du cours arrive, la Gryffondor range ses affaires en deux temps trois mouvements, en ingnorant soigneusement mon regard insistant puis sort. Lorsque je sors à mon tour, elle a déjà disparu. J'aurais du m'en douter.
Le reste de ma journée est morose : je ne suis pas du tout concentré sur les cours, et c'est Hermione qui occupe mes pensées, encore plus que d'ordinaire. Je n'arrive toujours pas à comprendre son comportement. Bien évidement, je ne l'ai pas revue de toute la journée.
À l'heure du dîner, je sens le regard interrogateur de Blaise sur moi, cela m'agace au plus haut point. Je lui coule un regard blasé, mais il soulève un sourcil, signe d'incompréhension. Il ne va pas lâcher l'affaire. Je ne touche même pas mon poulet au curry, mon regard est perdu à la table des lions, où je la cherche désespérément. Mais où est-elle ?
La fin du dîner arrive, je quitte rapidement ma table pour me réfugier dans la salle commune de ma maison. Je m'affale dans l'un des fauteuils de cuir noir et me masse les tempes en fermant les yeux. Je prends conscience de son emprise sur moi. Jamais je ne me suis mis dans un état pareil pour une fille. Avant elle, j'enchaînais les conquêtes sans laisser la moindre place aux sentiments, ça ne m'intéressait pas. Mieux valait profiter. Mais maintenant, c'est différent, j'aime Hermione Granger au-delà du raisonnable, mais je commence à me demander si c'est vraiment réciproque...
La porte de la salle commune s'ouvre, Blaise entre. Il se laisse mollement tomber sur le fauteuil en face du mien :
- Ça va, vieux ? demande le brun.
- Ouais ouais, je réponds, peu convaincant.
Il me regarde, l'air de dire « Prends-moi pour un manche à balai... ».
- Granger ? demande-t-il d'un air malicieux en faisant danser ses sourcils de façon énigmatique.
Mon cœur rate un battement. Comment a-t-il pu deviner ? Nous sommes pas assez discrets ?
- Tu dérailles ! je réplique, l'air désabusé.
- On ne me la fait pas à moi, Malfoy, soupire-t-il. Cette fille t'as vraiment métamorphosé. C'est presque inquiétant.
J'abandonne l'espoir de lui cacher mes sentiments pour la lionne. Heureusement pour moi, mon ami ne me pose pas d'autres questions gênantes, bien que la conversation dérive sur la bande de Saint Potty et Weasmoche.

Hermione :

J'ai laissé mes deux meilleurs amis à la bibliothèque, ils avaient des devoirs à terminer. J'ai évité Malfoy toute la journée. Je suis actuellement dans mes appartements personnels. Je suis censée être dans ce que je partage avec l'autre blond, mais je n'en ai aucune envie. J'ai juste besoin d'oublier, le temps d'une soirée. Noyer mes soucis dans l'alcool, ce n'est pas la meilleure solution, je sais, mais je n'en ai pas d'autre. Je me lève du lit et fouille désespérément dans mon placard. Je souris d'un air triomphant quand je trouve ce que je voulais : une bouteille de Wisky Pur Feu. Personne ne le sait, mais du temps où je sortais avec Gabriel, il me demandait de cacher ses bouteilles ici. Ça lui arrivait de boire. Je sais que c'est interdit par le règlement, mais l'amour me rendait aveugle. Je n'ai jamais jeté cette dernière bouteille. C'est dans ces moments de désespoir qu'elle peut m'être utile. Jubilant, je me saisis de la bouteille et la débouche brusquement. Je porte le goulot à mes lèvres. Je fais abstraction de la sensation de l'alcool qui me brûle la gorge et l'oeusophage et continue à boire. J'ai vidé un quart de la bouteille et je commence à me sentir étrangement bien. Légère.
Ivre, se moque ma conscience.
Tous mes soucis semble s'être envolés en quelques minutes. Sans marcher droit, je me dirige vers les escaliers. En me cramponnant à la rampe comme si ma vie en dépendait, je réussis à descendre, lentement mais sans encombre. Je me laisse ensuite tomber dans un fauteuil capitonné rouge, je suis seule. Je pose mon regard sur l'âtre, dans lequel dansent des flammes orangées. Cela m'hypnotise totalement. Je sens soudain mes joues s'humidifier, je me sens encore plus minable face à ma perte de contrôle. Actuellement, je ne contrôle plus rien, je me laisse complètement aller. Bientôt, des flots de larmes intarissables dévalent mes joues sans que je puisse les arrêter. J'ai mal à la tête, rien ne va plus. Toujours sans marcher droit, je sors de la salle commune en chantant l'hymne de ma chère école. Tout bouge, tout est flou. Je salue les tableaux qui dorment dans ton léger, eux pestent contre moi. Je marche quelques minutes en continuant à danser. Soudain, une silhouette se dirige vers moi : je cherche instantanément ma baguette, en vain. Alors je crie :
- Battez-vous, si vous êtes un homme !
La silhouette devient un tout petit peu plus nette. C'est un garçon :
- Salut, beau gosse ! je le salue, enjouée.
- Salut, souffle-t-il.
Je n'arrive pas à voir qui c'est, je ne sais pas. Tant pis, il a l'air gentil.
- T'as de beaux yeux, tu sais ? je demande en lui faisant mon plus beau sourire.
Ils se contente de rire doucement. Soudain, son attitude change. Ils me plaque contre le mur. Je me débats. Une impression de déjà-vu.
Et si c'était Gohel ?
Non, impossible : cet inconnu a une voix trop suave.
- Arrête, je crie en essayons vainement de le repousser.
- Petite peste, persifle-t-il entre ses dents. Je veux ne vais pas te faire de mal, je suis sûr que tu vas trouver ça agréable, poursuit-il une voix emmiellée.
Il tient fermement mes poignets au-dessus de ma tête et son corps est tellement proche du mien que je suis totalement immobilisée. Il m'embrasse brutalement et fourre sa langue dans ma bouche. Je connais ces lèvres. Gabriel. C'est désagréable. Enfin, il s'arrête. Par « bonheur », je vomis sur ses chaussures. Il fait brutalement claquer sa main contre mes fesses mais fais abstraction de mon vomi. Je me retiens de crier. Il déchire violemment ma chemise d'uniforme, me dévoilant ainsi à lui en sous-vêtements. Je pleure.
- Arrête ça ! je le supplie d'une voix pleurnicharde minable.
L'alcool dans mon sang ne m'aide pas à rester crédible.
- Je vais te faire du bien, je suis sûr, sursurre-t-il à mon oreille.
Il baisse les bretelles de mon soutien-gorge et échappe un grognement. Quel porc ! Je suis impuissante, incapable de faire quoique ce soit pour me défendre. Lorsque sa bouche entoure mon sein, je suis horrifiée. Tétanisée par la peur, je n'ose pas bouger et le laisse aspirer et lécher et mon sein en continuant à pleurer.

Ginny

Comme chaque soir, je rejoins Blaise dans notre endroit secret. J'arpente donc les couloirs du château, aidée de ma baguette dans le bout est éclairé. Un grognement me fait sursauter. Je me cache dans le recoin du mur, je peux voir sans être vue. Vision cauchemardesque. Je cligne plusieurs fois des yeux pour m'assurer que ce que je vois n'est pas le fruit de mon imagination. Hermione contre un mur, en pleurs. Skeeter, la bouche autour de son sein, un air diabolique sur le visage. À présent, la colère m'anime. Je n'ai même pas les mots. Je sors instantanément ma baguette de ma poche. Hermione le repousse violemment. Je ne suis pas assez proche pour savoir, mais je mettrais ma main au feu que ma meilleure amie n'est pas dans son état normal. Je pointe ma baguette en direction du blond et lance :
- Petrificus Totalus !
Il est instantanément paralysé, une expression de surprise peinte sur le visage. Je m'approche de lui et lui mets un bon coup de pieds dans les bijoux de famille.
- Ça, c'est pour avoir touché Hermione.
Je m'approche ensuite de mon amie, secouée de spasmes et toujours en pleurs.
- Hermione, ça va ? je demande, paniquée.
Pour toute réponse, elle me vomit dessus et me lance un regard désolé. Vu les circonstances, je pense que je ne vais pas m'énerver. Hermione est assise par terre, je m'agenouille à sa hauteur et lui demande en lui montrant quatre doigts levés :
- J'ai combien de doigts levés ?
- Euuuh... Huit ? propose-t-elle, hésitante.
Ce petit test n'a fait que confirmer mes doutes : elle n'est pas dans son état normal, elle est ivre. Ce salaud a profité de son état pour la toucher, c'est vraiment une pourriture ! Quand va-t-il comprendre qu'il doit la laisser tranquille ? !
Je caresse doucement les cheveux d'Hermione, qui s'est remise à pleurer de plus belle. Je la rassure comme je peux :
- Ça va aller, c'est fini, maintenant. Je suis là, tu vas aller dormir... Viens avec moi.
Elle opine doucement et je lance un Locomotor. Mon amie s'élève lentement dans les airs, je la garde derrière moi grâce à a ma baguette et l'amène dans ma chambre, sans me retourner pour lancer un regard à Gabriel.

~•~
Coucou ! ❤️
Après une longue période (de révisions) sans poster, je reviens:) La fanfic reprend un rythme de publication soutenu !
Alors, la #teamexam, comment ça s'est passé ?
Moi le brevet, Léopold m'a bien soûlée, quand même 😪 #brevet2018 😂 Celles qui ont passé le brevet cette année comprendront 😂😂
Mais enfin, c'est les vacances ! ❤️ Contentes ? Vous faites quoi cet été ?
Vos avis sue ce gros chapitre ? ☺️
Je poste ce chapitre sur le trajet pour aller au concert de Nekfeu 😍 (lauraa_lc je t'aime 😘😏)
Le concours est encore ouvert, n'oubliez pas de m'envoyer vos histoires !
Hop, passez une bonne soirée, je vous aime 💜
Tahina 🌟

Vents Contraires | DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant