7. Nuit traîtresse, voleuse d'espoir

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ACTE II

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ACTE II

L'espoir s'effaçait de ma mémoire à mesure que j'oubliais de vivre. 

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7. Nuit traîtresse, voleuse d'espoir

SAMEDI 21 FÉVRIER

D'aussi loin que je m'en souvienne, je n'ai jamais eu la gueule de bois.

Les quelques bières lichées ci et là n'ont pas suffi à me faire connaître l'horreur des migraines et des vertiges qui surviennent généralement les lendemains de soirée.

Et pourtant...

Ce matin, je me réveille avec la gueule de bois. Une terrible gueule de bois. 

Nausées, céphalées... Mon crâne ne m'a pas autant malmenée depuis le choc traumatique qui m'a fait oublier les trois derniers mois de ma vie, il y a deux ans, après l'accident de mes parents. J'en ai rassemblé quelques fragments grâce aux photos transmises par mes amis, mais mes souvenirs restent toujours aussi flous et indistincts...

— Merde...

C'est ce même flottement qui m'anime lorsque j'ouvre les volets, complètement déboussolée.

Quel jour on est ? Un rapide coup d'œil à mon téléphone, curieusement posé sur le bureau, m'indique que nous sommes le samedi 21 février. J'ai vingt messages, et le double d'appels manqués.

Les deux personnes à l'origine de tout ce foutoir ? Connor et Michael.

Avec un soupir, je lève le bras pour lancer mon Samsung à l'autre bout de la pièce façon panier de basket raté, mais suspends mon geste en entendant le bip bip bip caractéristique d'un nouveau texto. 

C'est Robert, mon libraire. Il a reçu ma précommande, deux jours avant sa sortie internationale.

Un sourire se forme instantanément sur mes lèvres. Les Olympiens vient d'être traduit en cinq langues, dont l'anglais. Son autrice est devenue l'une de mes préférées il y a deux ans, lorsque j'ai découvert son premier roman sur Internet. J'ai beau être malade comme un chien, je ne peux pas louper ça.

MAUX DITSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant