Policière rebelle (en correction)

~5~

-Merde, merde, merde! Dis-je en enlevant mon casque.

Les garçon levèrent leurs regards vers moi. 

-Quoi? Demanda Ethan. 

-J'ai trouvé quelque chose. Fis-je. 

Les garçons se levèrent et vinrent vers moi. 

-Quoi? Demanda Sullivan. 

-Notre petit Brandon est un chanteur, enfin, il essaie. Dans tout les cas, il était occupé de s'enregistrer lorsque son assaillant à débarquer. 

-En vidéo? Demanda Thomas avec espoir. 

-Ne crois pas non plus au père Noël, c'est juste un fichier audio. Mais on entends sa voix. Lui dis-je. 

J'allai leur expliquer quand Finnigan, la bosse entra dans la pièce, la mine sombre. 

-Zoé Sangers et Myriam Crippia ont disparut il y a une heure et demie. Fit-elle. 

-Les filles de Marius Sangers et Léopold Crippia. Génial. Ça s'est passé où? Dit Ethan.

-Au centre ville. Annonça-t-elle. Les parents vous attendent. Faites attention, cette fois. 

Elle sortit de la pièce sans même un regard pour moi, ce qui ne me chagrina pas le moins du monde. 

Je m'arrêtai à me lever quand Ethan se tourna vers moi en secouant la tête. 

-Nan, tu ne viens pas, toi. Fit-il durement. 

Je haussai les sourcils. 

-Je te demanda pardon? Demandai-je surprise. 

-Tu restes ici, c'est clair. Me dit-il encore. 

Je me levai. 

-Et je peux savoir pourquoi? Demandai-je encore. 

-Pour deux raisons, la première c'est que tu est tombée sur la tête tout à l'heure et la deuxième c'est que tu dois trouver à qui appartient cette fichue voix. Me dit-il. 

-Je n'ai rien à la tête, Ethan! Tu fais chier, à la fin. Je ne suis plus cette gamine de 16 ans que tu dois couver, merde. 

-Tu n'as peut-être plus 16 ans mais maintenant, tu fais partie de mon équipe alors tu fais ce que je te dis et quand je te le dis! Plaqua-t-il. 

Je vis les trois autres mecs sortirent discrètement de la pièce. Sympa la solidarité. 

-Tu es pire qu'il y  trois ans. Fis-je en croisant les bras. 

-Peut-être mais là, je suis occupé de te donner un ordre, donc tu obéis. Me dit-il en enfilant sa veste. 

-Tu uses de ton emplacement dans la hiérarchie. T'es vraiment un enculés. En fait, c'est bien que tu sois ici, tu colles bien à l'image. M'énervai-je. Aller casse-toi.

J'allai me rasseoir et repris le téléphone entre mes mains. 

-N'oublie pas, n'essaie pas de partir par ce que je te suis à la trace. Dit-il en sortant. 

Je lui lançai une agrafeuse mais elle atterrît sur la porte. 

-Connard. Grognai-je en me levant avant de faire les cents pas. 

Bon, plus je tergiverse, moins il y a de chances de retrouver les gosses vivants donc je me rassis et recommençai à chipoter au téléphone. 

Ethan avait peut-être remporté une bataille, mais il n'avait pas gagné la guerre, croyez-moi.