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PDV d'Ethan. 

Je ne pouvais rien faire, si je tirais, je touchai Joy... 

Voilà une demi-heure qu'elle avait disparu et que nous nous étions empressé de sortir tout le monde de la salle. 

Les voitures de police et les ambulances nous attendaient déjà à l'entrée, prêts à accueillir du monde. Les médias étaient également là, parlant au gens qui venaient tout juste de sortir. 

Moi, j'étais assis sur les marches de l'entrée, mon arme dans mes mains en train de regretter amèrement de n'avoir rien fait pour sauver Joy. 

Antoine vint s'asseoir à côté de moi. 

-On va la retrouver. Elle est forte, elle survivra. Me dit-il, tentant de me rassurer. 

Je relevai la tête. 

-Peut-être mais elle va souffrir alors que j'avais une possibilité d'éviter ça. Dis-je. 

-Tu avais peur de la toucher. On avait tous peur de lui faire mal. On aurait été dans le même cas que toi, on aurait hésité aussi. 

-Elle va probablement me tuer en revenant. Fis-je, un sourire en coin.

Antoine ricana. 

-Probablement, oui. Affirma-t-il. Allez, viens, faut la retrouver. 

Je hochai la tête et nous nous levâmes avant de nous diriger vers la barrière de sécurité, mise en place par les flics. 

Quand nous nous fûmes approché et que les journalistes remarquèrent nos gilets par balle du FBI, ils se dirigèrent vers nous. 

-Messieurs! Messieurs! Que pouvez-vous nous dire sur la personne qui s'est faites enlever? Demanda un femme. 

Je jetai un regard à Antoine. 

-Elle s'appelle Joy Bishop et elle travaille avec nous. Si la moindre personne a des informations la concernant ou concernant le kidnappeur, qu'elle nous contacte immédiatement. Les vies de plusieurs personnes sont en jeux. Je n'ai rien de plus à dire. Fis-je avant de partir. 

Je fis signe à Sullivan et à Ian de monter dans le van et nous partîmes vers nos bureaux. 

On te retrouvera Joy. 

PDV de Bishop. 

Quand je repris conscience, je me rendis tout de suite compte de la situation. Bâillonnée et attachée fermement à une chaise à l'aide de corde, je n'avais que très peut de marche de manœuvre pour bouger.

Je tentai de défaire les liens qui me retenais mais je ne me faisais pas trop d'illusions. Les cordes me serraient assez pour m'empêcher de bouger. Mes mains et mes pieds également attachés ne pouvaient pas me venir en aide non plus... Mon oreillette et ma broche avaient disparues, probablement retirées par Sam.

Je tentai encore vainement de me dégager de mes entraves quand la porte s'ouvrit. Sam ne portait plus de masque à présent, je pouvais donc voir l'entièreté de son visage. 

-Vous avez soif? Me demanda-t-il en s'approchant, un verre d'eau dans la main. 

Quand il approcha sa main de mon visage, j'eus comme réflexe de le reculer. 

-Je veux juste enlever le bâillon. Me dit-il. 

Je le laissai faire et il approcha ensuite le verre de ma bouche et me fis boire.

-Avouez, vous vouliez m'enlever depuis le début, je me trompe? Fis-je quand il recula. 

Sam sembla hésiter un instant.

Policière rebelle (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant