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La route bien que courte me sembla durer une éternité. Je ne supportais déjà pas de rester dans un espace clos trop longtemps mais, en plus, j'ai dû rester dans le même endroit avec l'autre imbécile de devant en essayant d'empêcher mes pulsions meurtrière. 

Quand la voiture freina pour finir par s'arrêter, j'attendis que monsieur daigne ouvrir ma portière pour que je puisse sortir, sa main dans mon dos. 

-Je sais marcher seule. Grommelai-je. 

-J'ai pas envie que tu te perdes, c'est tout. Me dit-il simplement. 

Je fermai les yeux et comptai jusqu'à trois en pensant que si je réussissais à m'enfuir, les gens remarqueraient surement les menottes. Quand nous entrâmes dans l'agence, je vis un sol carrelé blanc, des meubles modernes et des écrans partout. Tout le monde aurait trouvé ça plutôt beau mais... 

-C'est moche. 

Je ne suis pas tout le monde. 

Ethan leva les yeux au ciel et m'emmena vers l'ascenseur. 

-On va voir la cheffe d'abord, puis on ira voir l'équipe. M'indiqua-t-il. 

Je poussai un soupir. 

-Je sens qu'on va bien s'entendre. Lui assurai-je. 

-Oh mais j'en suis sûre. Me dit-il. 

L'ascenseur émit un "ting" et les portes s'ouvrirent. A cette étage, l'effervescence et la nervosité était au plus haut point, sur tous les écran que je voyais, il y avait la photo de la fille du président et ses infos personnelles. 

Ethan me fit avancer mais je ne pus m'empêcher de voir quelques regards se poser sur moi. 

-Est-ce qu'ils étaient tous au courant que je venais? Demandai-je en levant un sourcils. 

Ethan me regarda. 

-Pas tous. Mais certains. Avec l'équipe, on a fait un briefing ce matin pour qu'ils sachent à quoi s'en tenir avec toi. Me dit-il simplement.

-Et à quoi est ce qu'ils doivent s'en tenir? Demandai-je encore. 

-A ton comportement de merde, Joy. Aller, dépêche-toi maintenant. Me dit-il. 

Je réfléchis à "mon comportement de merde" et dus avouer qu'il avait raison sur ce point mais je vais vous dire que je ne suis pas peu fière de l'avoir, ce comportement de merde. 

Ethan me tira fermement vers la porte et je dus me faire violence pour ne pas lui envoyer un coup de pieds dans ses boules et partir en courant. Il toqua à la porte et l'ouvrit après avoir eu l'approbation de la personne derrière.

Quand nous entrâmes dans ce bureau plus grand que mon studio, Ethan me tira jusqu'au bureau où était assise une femme d'une quarantaine d'années qui avait un surplus de cheveux blancs pour son âge. 

-Madame, voici Joy Bishop. Joy, voici le directeur Finnigan. Dit Ethan. 

Je me dégageai de l'emprise de cet imbécile et allai m'asseoir sans plus de cérémonie. 

-Salut. Fis-je simplement. 

Elle haussa un sourcil d'un air hautain ce qui m'agaçât. 

 -Pas besoin de faire cette tête, je vous ai juste dit "salut", je crois que vous survivrez à ce qu'une personne dans cet immeuble pourri vous parle comme ça, hein. Dis-je en levant les yeux au ciel. 

-Je suis aussi enchantée de faire votre connaissance, mademoiselle Bishop. Me dit-elle. 

Je lui souris faussement et me relevai. 

Policière rebelle (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant