~21~

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PDV de Calvin. 

La journée avait vraiment mal démarré mais après l'arrivée de Joy ça s'est légèrement amélioré mais il a encore fallu que mon frère foute tout en l'air. Je m'approchai de lui, passablement énervé. 

-Qu'est ce que tu as encore fait? Grognai-je. 

-Rien, mentit-il. 

-Elle allait très bien avant que tu ne la rejoignes dans la cuisine. Qu'est ce que t'as encore fait?! 

Ian, Antoine et Sullivan écoutaient dans un silence gêné. 

-On discutait et ensuite...

-Ensuite quoi? Pressai-je mon idiot de frère. 

-Je l'ai embrassé, plaqua-t-il. 

Ian siffla tandis que je me pinçai l'arrête du nez. 

-T'es sérieux?! Bordel Ethan! T'as pas du tout choisi ton moment sérieux. En fait t'aurai pas du le faire du tout merde! Pas après tout ce que tu lui as fait.

-Je vois pas trop en quoi ça te regarde, me contredit-il. 

-Ça m'as regardé à partir du moment où c'est moi qui ait du la ramasser à la petite cuillère. Tu lui as déjà fait assez mal. Ne t'approche plus d'elle à moins d'un mètre. 

Il s'approcha d'un pas. 

-Et depuis quand tu me donnes des ordres petit frère? Me demanda-t-il. 

-Depuis que tu risque d'encore briser le cœur de ma meilleure amie, grognai-je.

-Va jouer aux Playmobiles petit et fiche moi la paix. 

Nous étions bientôt front contre front mais nous nous fixions toujours sans relâche. 

-OK, les gars on va redescendre d'un cran et on va rester calme, s'interposa Antoine. 

Ian et lui tentèrent tant bien que mal de nous séparer.

-Regarde dans quel état tu l'as mise!

Je lui tournai le dos et m'en allais sans un mot de plus. 

Je couru jusqu'en bas de l'immeuble et m'apprêtai à monter dans ma voiture quand j'aperçue celle de Joy, je me dirigé vers celle-ci et sans lui laisser le temps de protester, je m'installai à la place du mort.

-Je t'ai pas dit de me laisser? Me demanda-t-elle d'une voix lasse. 

Je haussai les épaules. 

-Je préfère t'aider toi que de rester là-haut à penser à ma mère, répondis-je, et quoi que tu dises, je resterai là chérie. 

Elle me souris doucement avant de se réfugier dans mes bras. 

-Il m'a embrassée, tu te rends compte... Je ne peux pas... Murmura-t-elle. 

Je lui embrassai le sommet du crâne tout en lui frottant le bras. 

-Tu pourrai si tu le voulais Joy. Mais avant ça il faudrait que tu lui pardonne mais surtout que tu te pardonne, lui dis-je. 

Calvin le psychologue était de nouveau là. Joy se redressa vivement. Oups. 

-Comment ça :" me pardonner"? Fit-elle.  

Je lui souris tristement.

-Je veux dire par là que tu ne t'ai pas encore pardonner le fait que mon frère ait parvenu à arrêter ton père. Tu te dis que si tu n'étais pas tombée amoureuse d'Ethan, ton père serait toujours en vie et à tes côtés.

Policière rebelle (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant