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Zut, zut, zut,... 

Le seul que je ne voulais vraiment pas voir et là, en ce moment.

-Monsieur le président. Le salua Ethan suivit par les trois autres garçons. 

-Bonjour. Content de vous savoir sortie d'affaire, mademoiselle Bishop. Me dit-il. 

Je hochai imperceptiblement la tête. 

-Merci. Fis-je. 

-J'aimerai m'entretenir seule avec elle, si ça ne vous dérange pas. Ajouta-t-il. 

Sa fille le regarda bizarrement mais finit par sortir après m'avoir saluée et remerciée encore une fois, suivit par les autres adolescents qui me promirent de revenir me voir bientôt.

Ethan me regarda et je hochai la tête pour lui dire que c'était bon. 

Ils sortirent en me disant qu'il reviendrait après, me laissant seule avec le président dont les gardes du corps attendaient dans le couloir.

-Que voulez-vous? Demandai-je alors. 

Il s'approcha de moi pour se mettre au pieds de mon lit. 

-Vous vous souvenez quand je vous ai dit que votre visage m'étais familier? Me demanda-t-il. 

Je hochai la tête. Allait-il m'avouer qu'en vérité, il est mon oncle? 

-Je me suis permis de faire quelques recherche vous concernant. Ajouta-t-il. 

Je fronçai les sourcils. 

-Vous vous êtes permis de fouiller dans ma vie? Répétai-je. 

Il enfonça ses mains dans les poches de son smoking et hocha la tête. 

-Oui, je sais, ce n'est pas correcte mais... 

-Pas correcte? Le terme: vie privée, vous connaissez? Vous êtes peut-être le président mais il y a des limites. Fis-je. 

Il grimaça. 

-Je le sais bien. Mais votre visage me perturbait au plus haut point, vous me sembliez tellement familier et c'est pour ça que je me suis permis de faire des recherches, rajoutez que c'était vous qui vous occupiez de retrouvez ma fille, je voulais donc en savoir plus sur vous. 

-Vous voulez me dire que nous faisons partis de la même famille? Le coupai-je. 

Le président afficha une mine surprise. 

-Vous le saviez? Me demanda-t-il. 

Je secouai la tête. 

-Samuel Carmichael voulait que je sache pourquoi il s'intéressait à moi avant de me tuer. Lui répondis-je. Il voulait qu'en apprenant que je suis votre nièce, vous soyez aussi triste que quand il a appris que son fils était mort. 

-Il vous a enlevé par ce que je suis votre oncle?! S'écria-t-il. 

Je hochai la tête. 

-Oui, il vous tient responsable de la mort de son fils. 

-Il a faillie vous tuer par ce que nous sommes de la même famille alors que je ne le savais même pas. Alain, votre père et donc mon frère, ne m'a jamais dit qu'il avait une fille. 

-Vous n'êtes pas venue à son enterrement non plus, sinon vous l'auriez su. Lui dis-je.

-Peut-être. Mais j'ai appris sa mort un an après sa disparition. Me dit-il d'un air désolé. Je n'entretenais plus trop les contact avec lui depuis qu'il était partis de la maison. Mes parents ne voulaient pas qu'il épouse votre mère et du coup, il est partit.

Policière rebelle (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant