Quand les Mots s'alignent (Recueil d'OS)

Oubliez et souriez

Je n'ai pas la force.

Je ne l'aurai plus.

Mais l'avais-je seulement eut ?

Avais-je espoir ?

Oui j'en suis sûre maintenant, je voulais y croire désespérément et inutilement.

J'avais cet espoir infime que tu tournes ton regard vers moi.

Espoir qui vient d'être réduit à néant...

Je me suis attachée vite, trop vite.

Oui maintenant je l'avoue, je t'aime.

Je ne sais pas en quel proportion mais je sais que détourner mon chemin du tien est nécessaire pour le moment.

Soit heureux toi.

Profite et oublie comme je vais le faire.

Non ce n'est pas une erreur de t'oublier, l'erreur à été de t'aimer, de croire, d'espérer...

Espérer en l'impossible c'est bien le propre de l'homme et j'ai plongé dans cet impossible tête baissé.

Je voulais croire que ce serait différent, que je sortirais du lot... Quel erreur...

J'ai froid maintenant, un terrible frisson suivit d'un froid glacial entourent mon cœur, mon corps tout entier.

Seul mon visage baigné de larmes semble survivre à ce froid intrusif.

Larmes qui ce font plus nombreuses au fil de mon écriture.

Elles noient mon visage, mes yeux et mon cœur.

Il étouffe, coupe ma respiration déjà sifflante, il s'arrête et repart au gré de sa volonté désormais indépendante.

Il me torture autant que mes pensées.

J'aimerais tellement pouvoir juste mettre en pause ma matière grise qui me torture.

Torturé par ses propres pensées, trahi par son propre cerveau...

C'est ironique n'est-ce pas ? Et pourtant ça fait mal, très mal.

C'est une destruction mentale que l'on s'inflige soit même, une destruction volontaire ou non...

Mais je ne veux pas subir cette attaque interne, je vais me battre, me relever et sourire de nouveau.

Alors je sèche mes larmes et tente un petit sourire, un sourire qui sonne pour le moment faux, un sourire peu sincère mais ce sourire est la preuve que je ne me laisserais pas abattre.

Je me battrais contre moi même, contre mes propres sentiments et je gagnerais

Je vous le promets.